L’émigration clandestine continue d’endeuiller le pays, pas plus tard qu' hier près de 27 candidats ont péri au large des côtes de la ville de Saint Louis, suite au chavirement d’une pirogue. Le phénomène avait connu un répit depuis un certain temps. Cette accalmie est due aux conditions climatiques défavorables à une aventure. Malgré la rigueur du froid et l’agressivité des vagues, les candidats à l’émigration irrégulière persistent toujours à défier l’océan atlantique à la recherche d’une vie meilleure.
DakarActu a fait le déplacement à Yoff pour interroger les pêcheurs sur les risques en cette période.
A moins de 100 mètres de la plage de Yoff, une odeur nauséabonde perturbe la respiration et donne l’envie de gerber. Déchets, plastiques, cadavres d’animaux, restes d’aliments et eau usée flirtent avec les vagues et les pêcheurs. Cette mosaïque préjudiciable pour l’organisme et l’environnement semble ne pas inquiéter ces pêcheurs trouvés sur place.
Ndongo Diop, la soixantaine, pêcheur de profession est catégorique. Pour lui, cette période est trop risquée pour une aventure même à moins de 300 km.
« Depuis que je suis adolescent, je fréquente la mer. Le temps ne permet pas de braver l’océan. Nous les pêcheurs en ce moment,on ose même pas jeter l’encre à plus de 100 mètres à plus forte raison de tenter l’aventure a plus de 1000 mètres »,
À côté d’un abri de fortune, on repère Talla Ndoye entouré d’un groupe de jeunes pêcheurs qui s’activent péniblement à réparer l’hélice d’une pirogue. Cette dernière avec sa taille imposante, décorée avec les couleurs du drapeau Espagnol donne l’impression d’une préparation à l’émigration clandestine. Cependant le doyen du groupe, Talla Ndoye nous rassure.
Interpellé sur les risques en cette période. Il abonde dans le même sens que Ndongo Diop. « Avec ces conditions climatiques, même un pêcheur aguerri ne peut y résister. Ceux qui ont péri hier à Saint Louis ont été emportés par la rigueur du froid », soutient t-il.
Vêtu de son blouson rouge blanc, Elimane Guèye conforte les propos de ces prédécesseurs. « Cette terrible nouvelle m’a choqué, c’est dur. Ce qui s’est passé à Saint Louis est de la responsabilité des convoyeurs », déclare Elimane Gueye. Ajoutant, il confie que « les candidats allaient périr de froid si leur embarcation n’avait pas chaviré. A cette période nous les pêcheurs ,on conseille même pas à nos frères de tenter l’aventure », ajoute t-il.
Le délégué de quartier, El Hadji Ngala Mbengue, déconseille les candidats à l'émigration irrégulière de braver l’océan atlantique en cette période.
« Le climat est défavorable pour le moment, il est périlleux de pratiquer les routes de l’océan. Le froid, les vents et le brouillard rendent très dangereuse la traversée », explique t-il.
En outre, les pêcheurs de Yoff dénoncent les licences de pêche accordées aux étrangers. Ainsi ils interpellent leur ministre de tutelle pour plus de considération à leur égard.
DakarActu a fait le déplacement à Yoff pour interroger les pêcheurs sur les risques en cette période.
A moins de 100 mètres de la plage de Yoff, une odeur nauséabonde perturbe la respiration et donne l’envie de gerber. Déchets, plastiques, cadavres d’animaux, restes d’aliments et eau usée flirtent avec les vagues et les pêcheurs. Cette mosaïque préjudiciable pour l’organisme et l’environnement semble ne pas inquiéter ces pêcheurs trouvés sur place.
Ndongo Diop, la soixantaine, pêcheur de profession est catégorique. Pour lui, cette période est trop risquée pour une aventure même à moins de 300 km.
« Depuis que je suis adolescent, je fréquente la mer. Le temps ne permet pas de braver l’océan. Nous les pêcheurs en ce moment,on ose même pas jeter l’encre à plus de 100 mètres à plus forte raison de tenter l’aventure a plus de 1000 mètres »,
À côté d’un abri de fortune, on repère Talla Ndoye entouré d’un groupe de jeunes pêcheurs qui s’activent péniblement à réparer l’hélice d’une pirogue. Cette dernière avec sa taille imposante, décorée avec les couleurs du drapeau Espagnol donne l’impression d’une préparation à l’émigration clandestine. Cependant le doyen du groupe, Talla Ndoye nous rassure.
Interpellé sur les risques en cette période. Il abonde dans le même sens que Ndongo Diop. « Avec ces conditions climatiques, même un pêcheur aguerri ne peut y résister. Ceux qui ont péri hier à Saint Louis ont été emportés par la rigueur du froid », soutient t-il.
Vêtu de son blouson rouge blanc, Elimane Guèye conforte les propos de ces prédécesseurs. « Cette terrible nouvelle m’a choqué, c’est dur. Ce qui s’est passé à Saint Louis est de la responsabilité des convoyeurs », déclare Elimane Gueye. Ajoutant, il confie que « les candidats allaient périr de froid si leur embarcation n’avait pas chaviré. A cette période nous les pêcheurs ,on conseille même pas à nos frères de tenter l’aventure », ajoute t-il.
Le délégué de quartier, El Hadji Ngala Mbengue, déconseille les candidats à l'émigration irrégulière de braver l’océan atlantique en cette période.
« Le climat est défavorable pour le moment, il est périlleux de pratiquer les routes de l’océan. Le froid, les vents et le brouillard rendent très dangereuse la traversée », explique t-il.
En outre, les pêcheurs de Yoff dénoncent les licences de pêche accordées aux étrangers. Ainsi ils interpellent leur ministre de tutelle pour plus de considération à leur égard.
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