La lutte contre la mauvaise gestion des deniers publics ne connaît pas de répit. Selon L’Observateur, le parquet financier a intensifié ses investigations, visant désormais deux figures féminines de la comptabilité publique. L’une d’elles, ancienne Directrice de l’Administration générale et de l’Équipement (Dage) sous le régime Macky Sall, est accusée de lourdes irrégularités dans sa gestion.
Des faits accablants mis au jour
Les révélations des corps de contrôle de l’État, relayées par L’Observateur, mettent en lumière des pratiques douteuses : paiements pour des marchés fictifs, absence de pièces justificatives, et autres manquements graves. Les inspecteurs chargés de l’audit n’ont laissé aucune marge d’interprétation. Leurs recommandations sont sans équivoque : ces fautes justifient pleinement des poursuites judiciaires.
L’autre Dage, également inspectrice du Trésor, est mise en cause pour des détournements présumés révélés dans un rapport d’audit. Selon L’Observateur, des pratiques similaires entachent sa gestion, renforçant les soupçons de blanchiment de capitaux et d’abus de confiance.
Une justice implacable contre l’impunité
La croisade judiciaire orchestrée par le parquet du Pool financier marque une nouvelle étape décisive. Après l’arrestation de Mahmadane Sarr, propriétaire de Lansar Auto, pour blanchiment de capitaux à hauteur de 14 milliards de FCFA, les magistrats semblent déterminés à faire tomber les bastions d’impunité.
Les jours à venir s’annoncent cruciaux. Comme le souligne L’Observateur, l’arrestation de l’ancienne Dage serait imminente, une étape qui pourrait faire trembler les derniers remparts des pratiques frauduleuses au sein du Trésor public.
Un message clair : la transparence avant tout
L’implication des deux Dage(s) dans cette affaire illustre la volonté des autorités judiciaires de tirer au clair les zones d’ombre laissées par l’ancien régime. Entre levée d’immunités parlementaires et poursuites judiciaires, le Pool financier semble prêt à ébranler les structures les plus opaques.
Pour l’heure, le Trésor public devient le théâtre d’une opération vérité qui ne fait que commencer. Comme le rappelle L’Observateur, cette croisade contre le pillage présumé des deniers publics marque un tournant dans la reddition des comptes.