Catastrophes Naturelles en Afrique: La mutuelle Panafricaine de Gestion des Risques (ARC) échange sur les réactions efficaces


La Mutuelle Panafricaine de Gestion des Risques (ARC), une agence spécialisée de l'Union Africaine ( UA) pour appuyer les États africains face aux catastrophes naturelles, a organisé ce jeudi 17 octobre une rencontre réunissant les membres de l'équipe technique internationale, afin d'échanger sur les réactions efficaces à avoir contre les événements météorologiques extrêmes. 
 
Comme partout ailleurs, le temps se fait aussi destructeur au Sénégal. Entre hivernage, inondation et crue de fleuve, la Mutuelle Panafricaine de Gestion des Risques a convoqué un rassemblement avec plusieurs membres internationaux dans l'optique de "renforcer les capacités des équipes nationales de différents pays ", parmi lesquels on retrouve la Côte d'Ivoire, le Bénin, le Burkina Faso, la Gambie et le Togo. 
 
" Nous espérons qu'à l'issue de cette activité nos collaborateurs seront renforcés, car c'est l'objectif de cette rencontre. Nos pays seront davantage préparés dans la gestion des risques de catastrophes, particulièrement les chocs extrêmes ", nous explique  Abdoulaye NOBA, directeur de la prévention au Sénégal et représentant du ministère de l'intérieur. 
 
Très attentifs aux récentes nouvelles météorologiques touchant le sol sénégalais, spécialement la crue de fleuve handicapant la région Nord-ouest du pays, l'ARC est davantage déterminé à apporter les réponses nécessaires pour anticiper les désastres naturels. " Dans ce cadre- là, l'ARC est un mécanisme qui permet de réfléchir, d'anticiper, et de voir comment est-ce que sur place les plans qui sont déjà installés par le gouvernement peuvent être renforcés ", argumente Linda Carole Tiemoko, chef du régional de l'ARC Afrique Ouest et Centre. 
 
Elle ajoute d'ailleurs que l'organisation a des préoccupations allant même au-delà des conséquences environnementales, s'interrogeant sur  " comment prévoir, planifier les activités qui prennent en compte le genre afin de dédommager les foyers,  notamment ceux où l'on trouve des femmes, chef du foyer ". 
 
Vendredi 18 Octobre 2024
Chancelle