L‘ex-ministre de la Femme sous le magistère de Me Abdoulaye Wade est aphone depuis quelque temps. Son silence est d’autant plus intrigant que réputée dame de feu et de fer, elle semble être à mille lieues des manœuvres qui rythment la vie politique en direction de l’élection de 2019. Un politique n’est jamais aussi dangereux que quand il se tait, dit-on.
La dernière fois qu’elle a pris la parole remonte au débat houleux autour du projet de loi sur le parrainage qui est passée comme lettre à la poste malgré la farouche opposition des adversaires de Macky Sall. C’est comme si le leader de l’Alliance nationale démocratique And / Saxal Liguey peine à sortir de la pause médiatique ramadanesque qu’elle s’était imposée.
Ainsi, l’ex-mairesse de Bambey, qui a été actrice de premier plan de deux frondes ayant secoué le Parti démocratique sénégalais entre 2015 et 2017, est en retrait après avoir été battue dans sa commune aux dernières législatives. A la veille de ces élections, on la soupçonnait de s’être rapprochée du pouvoir. Selon l’accusation, elle aurait, à l’image des animateurs de « Mbolom Wade », bénéficié d’un soutien financier du pouvoir pour pouvoir participer à ces législatives. Si aucune preuve formelle ne vient étayer de tels soupçons malgré les révélations de Clédor Sène, il n’en demeure pas moins vrai que compte tenu de la complicité qui a existé, sous l’ère Wade, entre le Premier ministre Macky Sall et l’alors ministre de la Femme, l’actuel chef d’Etat ne ménagerait aucun effort pour avoir à ses côtés celle qui était pressentie, par ses partisans, candidate de substitution du Pds en cas d’empêchement de Karim Wade à la présidentielle de 2019.
De toutes les façons, en dehors de Habib Sy qui a créé son propre parti et Samuel Sarr qui fait un double-jeu entre le pouvoir et l’opposition, Aïda Mbodj reste la seule grande frondeuse du parti sopiste à ne pas franchir le Rubicond pour rejoindre Benno Bokk Yakaar. Sinon, de Mamadou Lamine Keïta à Modou Diagne Fada, en passant par Pape Samba Mboup et Farba Senghor, ils sont tous, aujourd’hui, dans le camp du pouvoir. Les deux derniers nommés ont été exclus du Pds. Parti qui, jusqu’à présent, ne s’est pas prononcé sur le cas Aïda Mbodj. Est-ce à dire que celle-ci conserve encore ses chances pour se repositionner en cas d’invalidation de la candidature de Wade-fils?
La dernière fois qu’elle a pris la parole remonte au débat houleux autour du projet de loi sur le parrainage qui est passée comme lettre à la poste malgré la farouche opposition des adversaires de Macky Sall. C’est comme si le leader de l’Alliance nationale démocratique And / Saxal Liguey peine à sortir de la pause médiatique ramadanesque qu’elle s’était imposée.
Ainsi, l’ex-mairesse de Bambey, qui a été actrice de premier plan de deux frondes ayant secoué le Parti démocratique sénégalais entre 2015 et 2017, est en retrait après avoir été battue dans sa commune aux dernières législatives. A la veille de ces élections, on la soupçonnait de s’être rapprochée du pouvoir. Selon l’accusation, elle aurait, à l’image des animateurs de « Mbolom Wade », bénéficié d’un soutien financier du pouvoir pour pouvoir participer à ces législatives. Si aucune preuve formelle ne vient étayer de tels soupçons malgré les révélations de Clédor Sène, il n’en demeure pas moins vrai que compte tenu de la complicité qui a existé, sous l’ère Wade, entre le Premier ministre Macky Sall et l’alors ministre de la Femme, l’actuel chef d’Etat ne ménagerait aucun effort pour avoir à ses côtés celle qui était pressentie, par ses partisans, candidate de substitution du Pds en cas d’empêchement de Karim Wade à la présidentielle de 2019.
De toutes les façons, en dehors de Habib Sy qui a créé son propre parti et Samuel Sarr qui fait un double-jeu entre le pouvoir et l’opposition, Aïda Mbodj reste la seule grande frondeuse du parti sopiste à ne pas franchir le Rubicond pour rejoindre Benno Bokk Yakaar. Sinon, de Mamadou Lamine Keïta à Modou Diagne Fada, en passant par Pape Samba Mboup et Farba Senghor, ils sont tous, aujourd’hui, dans le camp du pouvoir. Les deux derniers nommés ont été exclus du Pds. Parti qui, jusqu’à présent, ne s’est pas prononcé sur le cas Aïda Mbodj. Est-ce à dire que celle-ci conserve encore ses chances pour se repositionner en cas d’invalidation de la candidature de Wade-fils?