DAKARACTU.COM - A six mois de l’élection présidentielle de 2012, les candidatures se multiplient. Cette tendance inquiète Mamadou Ndiaye, ancien journaliste d’Apanews et de l’Afp, qui prédit que certains candidats dits indépendants vont vers l'humiliation.
« Certains candidats indépendants risquent d’être humiliés à l’élection présidentielle de 2012 », a dit l’ancien journaliste et consultant à l’émission Remue-ménage de la Radio futurs médias ce dimanche.
Ce risque d’humiliation de certains candidats est d’autant plus réel que la volonté de se présenter à l’élection présidentielle connait un emballement incontrôlé. «La multiplicité des candidatures est synonyme d’émiettement des voix surtout si l’on sait que la plupart d’entre eux (les candidats indépendants) ne sont pas aussi connus de la nouvelle génération », théorise Ndiaye. Avant d’ajouter que ces derniers semblent bien avoir compris cela en adoptant une stratégie d’unité avec la mise en place du G4 réunissant Ibrahima Fall, Arona Coumba Ndoffène Diouf, Moussa Touré et Amsatou Sow Sidibé. Créé le 9 juillet, le G4 (réunissant les candidats indépendants) a pour objectif déclaré de concevoir un programme politique qui va porter au pouvoir un candidat indépendant. Bâti sur l’dée que les Sénégalais en ont marre des politiciens classiques et souhaitent essayer un homme ou une femme qui sorte du sérail, le G4 veut reproduire au Sénégal l’expérience qu’a connue le Bénin en 2006. Un technocrate du nom de Yayi Boni a battu la classe politique traditionnelle.
Tamsir Jupiter Ndiaye, l'autre participant au débat, estime que ce ne sera pas facile de porter au pouvoir un candidat indépendant calqué sur le modèle du technocrate béninois, Yayi Boni.
L’analyse réelle des faits montre que le jeu politique sénégalais est dominé par Abdoulaye Wade, Idrissa Seck, Ousmane Tanor Dieng, Moustapha Niass et Macky Sall. C’est pourquoi Mamadou Ndiaye conclut ce chapitre en soulignant que certains candidats indépendants n’atteindront même pas la barre des 1%, à l'image d’Abdoulaye Bio Tchané à la présidentielle béninoise de janvier 2011.
« Certains candidats indépendants risquent d’être humiliés à l’élection présidentielle de 2012 », a dit l’ancien journaliste et consultant à l’émission Remue-ménage de la Radio futurs médias ce dimanche.
Ce risque d’humiliation de certains candidats est d’autant plus réel que la volonté de se présenter à l’élection présidentielle connait un emballement incontrôlé. «La multiplicité des candidatures est synonyme d’émiettement des voix surtout si l’on sait que la plupart d’entre eux (les candidats indépendants) ne sont pas aussi connus de la nouvelle génération », théorise Ndiaye. Avant d’ajouter que ces derniers semblent bien avoir compris cela en adoptant une stratégie d’unité avec la mise en place du G4 réunissant Ibrahima Fall, Arona Coumba Ndoffène Diouf, Moussa Touré et Amsatou Sow Sidibé. Créé le 9 juillet, le G4 (réunissant les candidats indépendants) a pour objectif déclaré de concevoir un programme politique qui va porter au pouvoir un candidat indépendant. Bâti sur l’dée que les Sénégalais en ont marre des politiciens classiques et souhaitent essayer un homme ou une femme qui sorte du sérail, le G4 veut reproduire au Sénégal l’expérience qu’a connue le Bénin en 2006. Un technocrate du nom de Yayi Boni a battu la classe politique traditionnelle.
Tamsir Jupiter Ndiaye, l'autre participant au débat, estime que ce ne sera pas facile de porter au pouvoir un candidat indépendant calqué sur le modèle du technocrate béninois, Yayi Boni.
L’analyse réelle des faits montre que le jeu politique sénégalais est dominé par Abdoulaye Wade, Idrissa Seck, Ousmane Tanor Dieng, Moustapha Niass et Macky Sall. C’est pourquoi Mamadou Ndiaye conclut ce chapitre en soulignant que certains candidats indépendants n’atteindront même pas la barre des 1%, à l'image d’Abdoulaye Bio Tchané à la présidentielle béninoise de janvier 2011.