Comme elle l’avait fait en réplique à la mobilisation du M23, la majorité présidentielle a décidé d’organiser son séminaire aujourd’hui sur la recevabilité de la candidature de Me Wade.Et pour ce faire, Iba Der Thiam et ses frères de la Cap 21 comptent sur l’expertise d’une vingtaine de constitutionnalistes étrangers et nationaux parmi lesquels Jacques Mariel Nzouankeu, et Seydou Madany Sy.Mais avec l’absence de grands ténors comme Serigne Diop et Kader Boye.
La mouvance présidentielle ne lésine pas sur les moyens pour expliquer et faire accepter à l’opinion nationale et internationale que la candidature de Me Wade et bel bien recevable et donc conforme à la Constitution contrairement au déclaration du M 23. Une armada de constitutionnalistes venant d’un peu partout dans le monde a été amenée à Dakar pour défendre la cause du candidat Wade.
Parmi les internationaux ‘plus pointus que Carcassone’ comme le soutiennent les libéraux, avec des Cv bien mis en évidence, on peut citer Michel de Guilenchmidt un haut fonctionnaire français d’origine russe avocat au Barreau de Paris, Diedier Maus expert en droit constitutionnel, Jean-Yves de Cara, docteur d’État en droit public, agrégé des facultés de droit, Charles Zorgbibe juriste et historien français spécialiste des relations internationales. Thurbert Baker ,ancien Procureur général démocrate de l’Etat de Géorgie de 1997 à 2010 et président de l’Association nationale des procureurs au pays d’Obama, Jane Moffat, spécialiste du droit, Bernard Chantebout professeur émérite de droit public à l'Université Paris V. Agrégé de droit public, Dominique Chagnollaud docteur d'Etat en science politique, de l'Iep de Paris en 1988, agrégé de droit, Christine Desouches qui sera la secrétaire de séance.
Parmi les participants nationaux, il y a le Recteur Seydou Madani Sy, Professeur Agrégé de droit public, ancien Recteur de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, ancien Recteur, ancien Garde des Sceaux. Le Professeur N’Zouankeu, Professeur de Droit public à la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques de Dakar et Moustapha Sourang. Quant à Serigne Diop et Kader Boye, leur absence a été justifiée, soutient Mame Mactar Guèye, porte-parole de la Cap 21. ‘Serigne Diop se trouve actuellement à Luxembourg pour les besoins de la conférence mondiale des médiateurs. Mais s’il arrive avant la fin du séminaire, il viendra y participer. Pour Kader Boye, il est actuellement alité’, explique le bras droit de Iba Der Thiam.
Pour les observateurs, on cite, entre autres, le Professeur Iba Der Thiam, Professeur agrégé, Docteur d’Etat, ancien ministre, Vice-Président de l’Assemblée nationale, les avocats Amadou Sall, ancien Garde des Sceaux, avocat à la cour, Amadou Kâ, avocat à la cour, Député à l’Assemblée nationale, Ousmane Sèye, avocat à la cour, Abdoulaye Diallo, avocat à la cour etc.
Ce séminaire se tient au moment où le M23 se mobilise pour amener Me Wade à renoncer à sa candidature jugée anti-constitutionnelle. Le Professeur de Droit constitutionnel Babacar Guèye, un des rédacteurs de l’avant-projet de la Constitution a apporté déjà un éclairage sur les circonstances de l’introduction des articles 27 et 104 au sujet de la polémique sur cette candidature.’A l’époque, nous avions eu une discussion sur la durée du mandat du président de la République. Nous avons dit que Senghor et Diouf ont fait chacun 20 ans au pouvoir et que c’était trop long. C’est pourquoi nous avons estimé que 10 ans, c’est largement suffisants. Donc on a réduit le mandat à 5 ans et il est renouvelable une fois’, avait dit le Pr. Guèye. Pour lui, Abdoulaye Wade a épuisé ses mandats. ‘Le premier mandat, c’était celui qui a commencé en 2000. Et que la Constitution de 2001 a pris en charge dans le cadre de l’article 104. Le deuxième mandat, c’est celui qu’il a commencé en 2007, et qui va se terminer en 2012. En 2012, il aura fait ses deux mandats successifs et ne pourra pas se présenter en 2012’. Des arguments que les experts de Wade tenteront de démonter aujourd’hui au Méridien président.
Georges Nesta DIOP
( WALF )
La mouvance présidentielle ne lésine pas sur les moyens pour expliquer et faire accepter à l’opinion nationale et internationale que la candidature de Me Wade et bel bien recevable et donc conforme à la Constitution contrairement au déclaration du M 23. Une armada de constitutionnalistes venant d’un peu partout dans le monde a été amenée à Dakar pour défendre la cause du candidat Wade.
Parmi les internationaux ‘plus pointus que Carcassone’ comme le soutiennent les libéraux, avec des Cv bien mis en évidence, on peut citer Michel de Guilenchmidt un haut fonctionnaire français d’origine russe avocat au Barreau de Paris, Diedier Maus expert en droit constitutionnel, Jean-Yves de Cara, docteur d’État en droit public, agrégé des facultés de droit, Charles Zorgbibe juriste et historien français spécialiste des relations internationales. Thurbert Baker ,ancien Procureur général démocrate de l’Etat de Géorgie de 1997 à 2010 et président de l’Association nationale des procureurs au pays d’Obama, Jane Moffat, spécialiste du droit, Bernard Chantebout professeur émérite de droit public à l'Université Paris V. Agrégé de droit public, Dominique Chagnollaud docteur d'Etat en science politique, de l'Iep de Paris en 1988, agrégé de droit, Christine Desouches qui sera la secrétaire de séance.
Parmi les participants nationaux, il y a le Recteur Seydou Madani Sy, Professeur Agrégé de droit public, ancien Recteur de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, ancien Recteur, ancien Garde des Sceaux. Le Professeur N’Zouankeu, Professeur de Droit public à la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques de Dakar et Moustapha Sourang. Quant à Serigne Diop et Kader Boye, leur absence a été justifiée, soutient Mame Mactar Guèye, porte-parole de la Cap 21. ‘Serigne Diop se trouve actuellement à Luxembourg pour les besoins de la conférence mondiale des médiateurs. Mais s’il arrive avant la fin du séminaire, il viendra y participer. Pour Kader Boye, il est actuellement alité’, explique le bras droit de Iba Der Thiam.
Pour les observateurs, on cite, entre autres, le Professeur Iba Der Thiam, Professeur agrégé, Docteur d’Etat, ancien ministre, Vice-Président de l’Assemblée nationale, les avocats Amadou Sall, ancien Garde des Sceaux, avocat à la cour, Amadou Kâ, avocat à la cour, Député à l’Assemblée nationale, Ousmane Sèye, avocat à la cour, Abdoulaye Diallo, avocat à la cour etc.
Ce séminaire se tient au moment où le M23 se mobilise pour amener Me Wade à renoncer à sa candidature jugée anti-constitutionnelle. Le Professeur de Droit constitutionnel Babacar Guèye, un des rédacteurs de l’avant-projet de la Constitution a apporté déjà un éclairage sur les circonstances de l’introduction des articles 27 et 104 au sujet de la polémique sur cette candidature.’A l’époque, nous avions eu une discussion sur la durée du mandat du président de la République. Nous avons dit que Senghor et Diouf ont fait chacun 20 ans au pouvoir et que c’était trop long. C’est pourquoi nous avons estimé que 10 ans, c’est largement suffisants. Donc on a réduit le mandat à 5 ans et il est renouvelable une fois’, avait dit le Pr. Guèye. Pour lui, Abdoulaye Wade a épuisé ses mandats. ‘Le premier mandat, c’était celui qui a commencé en 2000. Et que la Constitution de 2001 a pris en charge dans le cadre de l’article 104. Le deuxième mandat, c’est celui qu’il a commencé en 2007, et qui va se terminer en 2012. En 2012, il aura fait ses deux mandats successifs et ne pourra pas se présenter en 2012’. Des arguments que les experts de Wade tenteront de démonter aujourd’hui au Méridien président.
Georges Nesta DIOP
( WALF )