L’entrée en campagne électorale de Youssou Ndour est une bonne nouvelle pour la démocratie et pour les sénégalais. Même si nous percevions ses ambitions pour le Sénégal dans ses diverses déclarations, très peu pensaient que l’homme prudent et avisé que nous avons connu allait se jeter dans cette fosse aux lions qu’est une campagne présidentielle. En cela le candidat démontre un réel talent politique et un indéniable courage. Un talent politique à jouer la surprise et à prendre ses contempteurs à défaut. Et un courage voire un patriotisme sincère eu égard aux risques colossaux qu’il est conscient de prendre par cette décision de compétir à la majorité suprême.
Surtout un goût de la revanche puisé dans une existence jalonnée par l’admiration et le mépris auquel nous savons entourer ces saltimbanques que l’élite intellectuelle et politique a toujours instrumentalisé en lui déniant toute capacité à comprendre les enjeux et toute compétence dans l’appréhension des solutions.
En cela Youssou Ndour est celui que nous avons tous été. Ce petit adolescent se frayant une opinion au milieu de ces adultes jaloux de l’autorité que leur confèrent leur age et leur expérience. C’est là où sa candidature constitue la vraie nouveauté de ce siècle. Pourquoi le sénégalais le plus connu dans le monde devrait il se contenter de critiquer ou de soutenir des candidats représentatifs de corps sociaux à qui les électeurs sénégalais ont confié, en vain, leur sort ?
Qu’on revienne sur l’histoire politique du Sénégal et on comprendra aisément, ce que cette candidature révèle dans la capacité du peuple sénégalais à générer des leaders nouveaux capables de le représenter et dont la proximité avec eux ne s’est jamais démenti.
En effet, Youssou Ndour, tout au long de sa carrière, a démontré cette capacité « d’enracinement et d’ouverture » chère au à l’ancien Président-Poète Senghor, qui reste l’un des rares intellectuels à pouvoir se disputer l’imaginaire des sénégalais avec le nouveau candidat. J’
Sa réussite, d’abord dans le domaine culturel, c'est-à-dire tout près du cœur et des passions sénégalaises et aussi son génie dans la transformation de ce talent en projet de développement pourvoyeur d’emplois et de dignité, sont autant d’atouts à son actif. Et, après avoir confié son destin successivement à un poète, un technocrate et enfin un avocat qui semblent avoir peu changé son sort, le peuple sénégalais, dans la situation historique actuelle, sera sans doute tenté de changer la donne. Non pas dans un aventurisme lourd de dangers mais plutôt dans une analyse lucide des différents profils qui se disputent son suffrage.
C’est pourquoi, j’appelle les citoyens sénégalais, à avoir le courage de se débarrasser de leurs vieilles œillères et à sortir de l’instrumentalisation inconsciente dans laquelle nous sommes tous. Le pouvoir, qu’il soit économique, politique ou social, ne peut et ne doit être l’apanage de certains. Le seul arbitre est le peuple. Et chacun a le droit de compétir. Et Youssou Ndour n’est pas le moindre.
Karfa Sira DIALLO
Président de la Fondation du Mémorial de la Traite des Noirs
Surtout un goût de la revanche puisé dans une existence jalonnée par l’admiration et le mépris auquel nous savons entourer ces saltimbanques que l’élite intellectuelle et politique a toujours instrumentalisé en lui déniant toute capacité à comprendre les enjeux et toute compétence dans l’appréhension des solutions.
En cela Youssou Ndour est celui que nous avons tous été. Ce petit adolescent se frayant une opinion au milieu de ces adultes jaloux de l’autorité que leur confèrent leur age et leur expérience. C’est là où sa candidature constitue la vraie nouveauté de ce siècle. Pourquoi le sénégalais le plus connu dans le monde devrait il se contenter de critiquer ou de soutenir des candidats représentatifs de corps sociaux à qui les électeurs sénégalais ont confié, en vain, leur sort ?
Qu’on revienne sur l’histoire politique du Sénégal et on comprendra aisément, ce que cette candidature révèle dans la capacité du peuple sénégalais à générer des leaders nouveaux capables de le représenter et dont la proximité avec eux ne s’est jamais démenti.
En effet, Youssou Ndour, tout au long de sa carrière, a démontré cette capacité « d’enracinement et d’ouverture » chère au à l’ancien Président-Poète Senghor, qui reste l’un des rares intellectuels à pouvoir se disputer l’imaginaire des sénégalais avec le nouveau candidat. J’
Sa réussite, d’abord dans le domaine culturel, c'est-à-dire tout près du cœur et des passions sénégalaises et aussi son génie dans la transformation de ce talent en projet de développement pourvoyeur d’emplois et de dignité, sont autant d’atouts à son actif. Et, après avoir confié son destin successivement à un poète, un technocrate et enfin un avocat qui semblent avoir peu changé son sort, le peuple sénégalais, dans la situation historique actuelle, sera sans doute tenté de changer la donne. Non pas dans un aventurisme lourd de dangers mais plutôt dans une analyse lucide des différents profils qui se disputent son suffrage.
C’est pourquoi, j’appelle les citoyens sénégalais, à avoir le courage de se débarrasser de leurs vieilles œillères et à sortir de l’instrumentalisation inconsciente dans laquelle nous sommes tous. Le pouvoir, qu’il soit économique, politique ou social, ne peut et ne doit être l’apanage de certains. Le seul arbitre est le peuple. Et chacun a le droit de compétir. Et Youssou Ndour n’est pas le moindre.
Karfa Sira DIALLO
Président de la Fondation du Mémorial de la Traite des Noirs