DAKARACTU.COM - Ce ne sont plus que le pouvoir, l’opposition et la société civile qui mettent la pression sur le Conseil constitutionnel chargé de prononcer la recevabilité ou l’irrecevabilité de la candidature de Me Abdoulaye Wade à la prochaine présidentielle. Les imams ont profité de leur sermon de l’Aid El Fitr pour conscientiser les cinq sages sur l’immense responsabilité qui pèse sur leurs épaules.
Tidiane Diakhaté et Cie ont du pain sur la planche. S’ils n’ont pas de position tranchée sur la question, les religieux n’ont pas manqué de rappeler que le danger guette notre pays et d'appeller le Conseil Constitutionnel à faire preuve de « responsabilité » et à dire le droit, rien que le droit. Ce droit, estiment les imams, doit obéir à la logique et aux principes divins. « C'est le président du Conseil Constitutionnel, Paul Yao N’dré, qui est à l’origine du chaos ivoirien pour avoir menti dans son jugement, pour n’avoir pas dit la vérité. Résultat : des milliers de morts, des personnes déportées, un président déchu et sa famille en prison », a noté l’imam Tafsir Ndiour de la mosquée Moussanté de Thiès où a prié Idrissa Seck. Dans sa prêche, l’imam Ndiour a tenu à préciser que « le juge n’a pas de chef. La vérité doit être son seul chef. La justice doit être impartiale et indépendante. Juger, c’est une grande responsabilité. La vérité doit être dite telle quelle, sans parti pris. Un jour ou l’autre, on devra rendre des comptes devant le Bon Dieu. »
Tidiane Diakhaté et Cie ont du pain sur la planche. S’ils n’ont pas de position tranchée sur la question, les religieux n’ont pas manqué de rappeler que le danger guette notre pays et d'appeller le Conseil Constitutionnel à faire preuve de « responsabilité » et à dire le droit, rien que le droit. Ce droit, estiment les imams, doit obéir à la logique et aux principes divins. « C'est le président du Conseil Constitutionnel, Paul Yao N’dré, qui est à l’origine du chaos ivoirien pour avoir menti dans son jugement, pour n’avoir pas dit la vérité. Résultat : des milliers de morts, des personnes déportées, un président déchu et sa famille en prison », a noté l’imam Tafsir Ndiour de la mosquée Moussanté de Thiès où a prié Idrissa Seck. Dans sa prêche, l’imam Ndiour a tenu à préciser que « le juge n’a pas de chef. La vérité doit être son seul chef. La justice doit être impartiale et indépendante. Juger, c’est une grande responsabilité. La vérité doit être dite telle quelle, sans parti pris. Un jour ou l’autre, on devra rendre des comptes devant le Bon Dieu. »