Un attentat suicide, attribué au groupe djihadiste nigérian Boko Haram, a fait au moins onze morts près de la mosquée d'un village du nord du Cameroun proche de la frontière du Nigeria, a-t-on appris jeudi auprès de militaires et des autorités locales.
"Après la prière, les fidèles se sont rassemblés sous une tente à Djakana", raconte un responsable local. "Un kamikaze s'est fait exploser et a tué onze personnes. Quatre autres sont blessées", a-t-il ajouté. L'attentat a eu lieu mercredi soir après la rupture du jeûne observé pendant le mois du ramadan. Le kamikaze, un jeune garçon d'après un militaire camerounais, s'est fait exploser près de la mosquée.
Boko Haram, affaibli, mène une guérilla ciblant principalement des civils après avoir été chassé de ses fiefs l'année dernière par une opération militaire régionale. Au Cameroun, des attentats suicide, provoqués par des jeunes filles, ont fait des dizaines de morts. La secte islamiste, qui veut établir un califat dans le nord-est du Nigeria et a prêté allégeance à l'Etat islamique l'année dernière, a tué 15.000 personnes et contraint plus de deux millions à fuir les violences au Nigéria, au Tchad, au Niger et au Cameroun en sept ans.
"Après la prière, les fidèles se sont rassemblés sous une tente à Djakana", raconte un responsable local. "Un kamikaze s'est fait exploser et a tué onze personnes. Quatre autres sont blessées", a-t-il ajouté. L'attentat a eu lieu mercredi soir après la rupture du jeûne observé pendant le mois du ramadan. Le kamikaze, un jeune garçon d'après un militaire camerounais, s'est fait exploser près de la mosquée.
Boko Haram, affaibli, mène une guérilla ciblant principalement des civils après avoir été chassé de ses fiefs l'année dernière par une opération militaire régionale. Au Cameroun, des attentats suicide, provoqués par des jeunes filles, ont fait des dizaines de morts. La secte islamiste, qui veut établir un califat dans le nord-est du Nigeria et a prêté allégeance à l'Etat islamique l'année dernière, a tué 15.000 personnes et contraint plus de deux millions à fuir les violences au Nigéria, au Tchad, au Niger et au Cameroun en sept ans.