Il est des moments de la vie où le silence, qu’il soit individuel ou collectif relève de la lâcheté. Dans le contexte de notre pays si malmené par WADE et son clan, l’image que Benno est en train d’offrir à tous ceux qui rêvent d’une alternance démocratique et progressiste à l’élection présidentielle de février 2012 est un cauchemar particulièrement traumatisant. Après tant d’années de déception et de souffrance du peuple sénégalais, comment nous tenir en otage en bloquant le processus de désignation du candidat de l’unité et de rassemblement faute de possibilité d’un candidat unique de Benno? Ce jeu dangereux auquel nous assistons passivement nous interpelle et doit nous faire réagir vigoureusement et sans faiblesse pour éviter une situation politique catastrophique à notre pays et à toute la gauche. Les promesses d’unité et de respect de solutions claires, transparentes et porteuses de conditions d’efficacité issues des concertations de la commission chargée de piloter le processus décisionnel défini avec l’accord des parties concernées ont été proclamées publiquement ; elles sont en passe d’être jetées à la poubelle par certains sans se soucier des conséquences dévastatrices qui en résulteraient.
La première conséquence serait de créer un choc qui plongerait des millions de sénégalais dans le désespoir faute d’avoir une offre politique alternative à celle des libéraux au pouvoir ou dans l’opposition.
La seconde conséquence serait de réduire à néant tous les efforts consentis pour organiser les Assises Nationales avec les résultats substantiels obtenus et qui constituent la meilleure offre programmatique pour reconstruire le Sénégal sur des bases les plus solides.
La troisième conséquence prévisible serait le sentiment profond de trahison de beaucoup de militants et d’électeurs qui considéreraient que Benno est loin des préoccupations réelles et profondes du peuple sénégalais.
La quatrième conséquence serait une démotivation de l’électorat potentiel de toutes ses organisations de gauche avec un risque d’abstention important le 26 février.
La cinquième conséquence serait un phénomène de vote sanction contre NIASSE et TANOR.
La sixième conséquence serait de favoriser le candidat du camp présidentiel et les anciens premiers ministres libéraux en rupture avec WADE qui sont candidats à sa succession.
La septième conséquence serait de permettre à au moins un candidat indépendant de récupérer une partie des électeurs potentiels de Benno et de handicaper ainsi les candidatures de NIASSE et de TANOR s’ils maintiennent leur candidature.
La huitième conséquence serait d’empêcher toute possibilité des camps de NIASSE et de TANOR de créer les conditions d’une dynamique électorale victorieuse.
La neuvième conséquence serait le produit des huit conséquences négatives précédentes qui se déclencheraient en chaîne et en interaction en défaveur de NIASSE et de TANOR avec des risques d’être éliminés dès le premier tour.
La dixième conséquence serait la disparition du paysage politique de l’essentiel des forces de gauche au profit des partis libéraux dirigés par des jeunes ayant la légitime ambition de gagner et de conserver le pouvoir très longtemps.
Nous devons tous nous poser une question essentielle en ces moments difficiles : quels intérêts individuels ou de groupe peuvent être supérieurs à l’intérêt général du peuple sénégalais ? La réponse devrait être claire et évidente pour tous : il n’y en a pas !
Dans la situation de notre pays et devant les enjeux liés à son avenir, est-il difficile de comprendre que ceux qui feront preuve de sacrifice, de modestie et d’esprit collectif seront les plus dignes de confiance, les plus méritants de gagner et les plus armés pour relever les multiples défis auxquels le Sénégal est confronté?
L’acharnement à vouloir être coûte que coûte président de la république ou à le rester est un indice concret qui doit inspirer la méfiance des citoyens honnêtes. L’histoire des pays regorge de preuves et le cas du Sénégal est suffisant pour nous éclairer largement.
Camarades de Benno et militants de gauche, indignons-nous pour faire échec à ceux qui nous prennent en otage et qui font courir à la gauche et au Sénégal de très grands risques !
Djibril BA, tiguereyene@yahoo.fr
La première conséquence serait de créer un choc qui plongerait des millions de sénégalais dans le désespoir faute d’avoir une offre politique alternative à celle des libéraux au pouvoir ou dans l’opposition.
La seconde conséquence serait de réduire à néant tous les efforts consentis pour organiser les Assises Nationales avec les résultats substantiels obtenus et qui constituent la meilleure offre programmatique pour reconstruire le Sénégal sur des bases les plus solides.
La troisième conséquence prévisible serait le sentiment profond de trahison de beaucoup de militants et d’électeurs qui considéreraient que Benno est loin des préoccupations réelles et profondes du peuple sénégalais.
La quatrième conséquence serait une démotivation de l’électorat potentiel de toutes ses organisations de gauche avec un risque d’abstention important le 26 février.
La cinquième conséquence serait un phénomène de vote sanction contre NIASSE et TANOR.
La sixième conséquence serait de favoriser le candidat du camp présidentiel et les anciens premiers ministres libéraux en rupture avec WADE qui sont candidats à sa succession.
La septième conséquence serait de permettre à au moins un candidat indépendant de récupérer une partie des électeurs potentiels de Benno et de handicaper ainsi les candidatures de NIASSE et de TANOR s’ils maintiennent leur candidature.
La huitième conséquence serait d’empêcher toute possibilité des camps de NIASSE et de TANOR de créer les conditions d’une dynamique électorale victorieuse.
La neuvième conséquence serait le produit des huit conséquences négatives précédentes qui se déclencheraient en chaîne et en interaction en défaveur de NIASSE et de TANOR avec des risques d’être éliminés dès le premier tour.
La dixième conséquence serait la disparition du paysage politique de l’essentiel des forces de gauche au profit des partis libéraux dirigés par des jeunes ayant la légitime ambition de gagner et de conserver le pouvoir très longtemps.
Nous devons tous nous poser une question essentielle en ces moments difficiles : quels intérêts individuels ou de groupe peuvent être supérieurs à l’intérêt général du peuple sénégalais ? La réponse devrait être claire et évidente pour tous : il n’y en a pas !
Dans la situation de notre pays et devant les enjeux liés à son avenir, est-il difficile de comprendre que ceux qui feront preuve de sacrifice, de modestie et d’esprit collectif seront les plus dignes de confiance, les plus méritants de gagner et les plus armés pour relever les multiples défis auxquels le Sénégal est confronté?
L’acharnement à vouloir être coûte que coûte président de la république ou à le rester est un indice concret qui doit inspirer la méfiance des citoyens honnêtes. L’histoire des pays regorge de preuves et le cas du Sénégal est suffisant pour nous éclairer largement.
Camarades de Benno et militants de gauche, indignons-nous pour faire échec à ceux qui nous prennent en otage et qui font courir à la gauche et au Sénégal de très grands risques !
Djibril BA, tiguereyene@yahoo.fr