Le chef de l’État sénégalais qui prenait part à la cérémonie sur l’Alliance internationale pour la Résilience à la sécheresse, en marge de la COP 27 en Égypte, a craché ses vérités aux grandes puissances étrangères sur la nécessité de travailler ensemble pour apporter des réponses solidaires et concertées face au changement climatique qui continue de menacer la planète. Car pour Macky Sall, la sécheresse n’est pas une affaire de pays pauvre ou riche. C’est toute la planète qui est menacée. « Je me réjouis de porter avec le Président Pedro Sanchez cette initiative sur l’Alliance pour la résilience à la sécheresse que nous lançons conjointement à l’occasion de la COP 27. Je remercie tous nos invités pour leur présence qui donne une dimension inclusive et multilatérale à l’initiative. En portant avec l’Espagne ce projet, le Sénégal veut à la fois magnifier ses excellentes relations avec un pays ami, et montrer que sur un sujet de préoccupation majeure et transfrontalière, il est possible de travailler ensemble au-delà du clivage pays développés-pays en développement.
A travers les températures caniculaires extrêmes, la désertification, les feux de brousse et autres phénomènes occasionnant des pertes de biodiversité, nous voyons bien que la sécheresse n’est pas qu’une affaire du nord ou du sud. Aucun pays n’est épargné. Selon le dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), rien qu’en Afrique seulement, 700 millions de personnes risquent d’être déplacées d’ici 2030 à cause de la sécheresse. Certaines indications montrent également que des pays développés ont été récemment frappés par les pires formes de sécheresses depuis 800, voire 1200 ans ! Dès lors, devant un péril planétaire, il est tout à fait rationnel et possible de travailler ensemble pour apporter des réponses solidaires et concertées », a souligné le président Macky Sall.
Ce qui justifie l’intérêt de l’Alliance internationale pour la Résilience à la sécheresse, selon le président en exercice de l’Union Africaine. A cet effet, le président sénégalais attire l’attention de cette alliance sur la nécessité de soutenir davantage la mise en œuvre de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification en Afrique et d'aider à promouvoir une transition énergétique juste et équitable.
« Il s’agit de sonner l’alerte au plus haut niveau, sensibiliser, porter le plaidoyer, encourager le transfert de technologies, partager le savoir, le savoir-faire, et les meilleures pratiques, par exemple l’utilisation économe de l’eau. Dans cet esprit, j’attire particulièrement l’attention de notre Alliance sur deux points d’importance majeure pour l’Afrique : Premièrement, la nécessité de soutenir davantage la mise en œuvre de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification dans les pays gravement touchés par la sécheresse et/ou la désertification, en particulier en Afrique. Il est important pour nous que cet instrument ne soit pas le laisser pour compte des Conventions de la génération de Rio 92. Je salue les efforts que le Secrétaire exécutif de la Convention déploie dans ce sens.
Deuxièmement, nous souhaitons que l’Alliance aide à promouvoir une transition énergétique juste et équitable, qui prenne en compte les besoins particuliers de l’Afrique. A titre d’exemple, l’exploitation du gaz que certains veulent arrêter au motif de lutter contre le réchauffement climatique, est pour nous un facteur de résilience, lorsqu’elle se substitue à la coupe de bois ou au charbon de bois pour la cuisson ou d’autres usages. Il nous faut donc travailler ensemble dans un esprit d’ouverture prenant en compte la diversité des situations pour réaliser nos objectifs communs. Merci encore une fois, cher Pedro, pour ton engagement. Et merci à tous pour votre participation », plaide Macky Sall…
A travers les températures caniculaires extrêmes, la désertification, les feux de brousse et autres phénomènes occasionnant des pertes de biodiversité, nous voyons bien que la sécheresse n’est pas qu’une affaire du nord ou du sud. Aucun pays n’est épargné. Selon le dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), rien qu’en Afrique seulement, 700 millions de personnes risquent d’être déplacées d’ici 2030 à cause de la sécheresse. Certaines indications montrent également que des pays développés ont été récemment frappés par les pires formes de sécheresses depuis 800, voire 1200 ans ! Dès lors, devant un péril planétaire, il est tout à fait rationnel et possible de travailler ensemble pour apporter des réponses solidaires et concertées », a souligné le président Macky Sall.
Ce qui justifie l’intérêt de l’Alliance internationale pour la Résilience à la sécheresse, selon le président en exercice de l’Union Africaine. A cet effet, le président sénégalais attire l’attention de cette alliance sur la nécessité de soutenir davantage la mise en œuvre de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification en Afrique et d'aider à promouvoir une transition énergétique juste et équitable.
« Il s’agit de sonner l’alerte au plus haut niveau, sensibiliser, porter le plaidoyer, encourager le transfert de technologies, partager le savoir, le savoir-faire, et les meilleures pratiques, par exemple l’utilisation économe de l’eau. Dans cet esprit, j’attire particulièrement l’attention de notre Alliance sur deux points d’importance majeure pour l’Afrique : Premièrement, la nécessité de soutenir davantage la mise en œuvre de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification dans les pays gravement touchés par la sécheresse et/ou la désertification, en particulier en Afrique. Il est important pour nous que cet instrument ne soit pas le laisser pour compte des Conventions de la génération de Rio 92. Je salue les efforts que le Secrétaire exécutif de la Convention déploie dans ce sens.
Deuxièmement, nous souhaitons que l’Alliance aide à promouvoir une transition énergétique juste et équitable, qui prenne en compte les besoins particuliers de l’Afrique. A titre d’exemple, l’exploitation du gaz que certains veulent arrêter au motif de lutter contre le réchauffement climatique, est pour nous un facteur de résilience, lorsqu’elle se substitue à la coupe de bois ou au charbon de bois pour la cuisson ou d’autres usages. Il nous faut donc travailler ensemble dans un esprit d’ouverture prenant en compte la diversité des situations pour réaliser nos objectifs communs. Merci encore une fois, cher Pedro, pour ton engagement. Et merci à tous pour votre participation », plaide Macky Sall…