L’ASSEMBLÉE NATIONALE A DÉÇU
Secrétaire exécutif du réseau parlementaire pour la protection de l’environnement du Sénégal ( REPES) et Député de « Bës Du Niakk », Cheikh Oumar Sy fait partie des Sénégalais que l’Assemblée Nationale a déçus.
Invité du Grand Jury, le parlementaire estime que les attentes des populations n’ont pas été satisfaites du fait que les ruptures escomptées n’ont jamais pu se réaliser. Ainsi a-t-il avoué que, malgré tout l’espoir porté sur cette législature à laquelle il appartient, il y a eu désillusion. « La législature a porté la marque de la rupture. Mais nous sommes restés sur notre fin. Les Sénégalais ont porté beaucoup d’espoirs sur l’Assemblée Nationale. Jusqu’à présent, nous constatons que l’exécutif détient l’agenda. Une seule proposition de loi qui a été votée et elle était d’ordre politique puisqu’elle concernait l’augmentation du groupe parlementaire de 10 à 15. Plusieurs autres sont dans les tiroirs ».
Cheikh Oumar Sy de retenir, toutefois, qu’en termes de projets de lois, de bonnes décisions ont été prises dont l’acte 3 de la décentralisation. Le député de s’offusquer toute la précipitation qui a entouré cette loi dans sa conception et dans son adoption. « J’avoue qu’on n’a pas eu le temps de lire ce projet de loi. Il y a eu beaucoup de précipitation. Les ruptures attendues n’ont pas eu lieu ».
Très fair-play, Cheikh Oumar Sy, abordant la question du référendum, a rappelé avoir été battu par le Oui du Président Sall, mais affirme avoir eu vent que les Sénégalais sont en train de se poser certaines questions dont celle concernant les incidences financières exorbitantes des réformes. Pire, lui-même ne sait pas le nombre exact de la prochaine législature. « 10 députés vont coûter 1 milliard... Je ne sais pas si c’est 150 + 10 ou 140 + 10 » dira-t-il avant de souhaiter que le quota de 10 députés de la diaspora soit intégré dans les 150 députés déjà existants. « Il faut conserver le nombre! »
PROROGATION DU MANDAT DES DÉPUTÉS
Pour ce qui concerne les rumeurs qui voudraient que la mandat des députés soit prorogé, Cheikh Oumar Sy a affiché sa désapprobation. Pour lui, les 5 ans suffisent. Ainsi profite-t-il de l’occasion pour déclarer qu’il pourrait être amené à démissionner si une telle décision était prise. « Moi, Cheikh Oumar Sy, je me satisfais des 5 ans. Je peux rendre le tablier. J’espère bien que le calendrier ne sera pas changé ».
CONSEIL DES MINISTRES DÉCENTRALISÉ
Interpellé sur la vague de promesses faites aux régions visitées et la déferlante en milliards brandie au terme des précédents conseils des ministres décentralisés, le député de Bës Du Niakk signale que les populations des localités concernées attendent encore de voir les engagements respectés. « Les populations n’ont pas encore vu toutes ces promesses. Les promesses n’ont pas été chiffrées et proposées dans un document soumis à l’Assemblée Nationale ». Il donnera l’exemple de l’Université du Sine Saloum dont il a été déjà procédé à la pose de la première pierre et qui, jusqu’à présent, n’a pas vu le jour.
PROTOCOLE DE REBEUSS
« S’il y a un protocole, il faut le rendre public… Nous avons pour rôle, nous hommes politiques, d’être le plus transparent avec les Sénégalais. Je ne peux accuser qui que ce soit sur le protocole de Rebeuss… », a notamment martelé l’invité de Grand Jury. Toutefois, Cheikh Oumar Sy estime que la justice devrait s’auto-saisir. « C’est devenu un débat gênant. Les Sénégalais vont dire que les politiques sont là en train de faire des deals sur leur dos. La justice son rôle c’est quoi ? Nous attendons de la justice de pouvoir elle-même se saisir de ces dossiers et éclairer la lanterne des Sénégalais ».
Il dira toutefois être favorable à la poursuite de la traque des biens mal acquis...
Secrétaire exécutif du réseau parlementaire pour la protection de l’environnement du Sénégal ( REPES) et Député de « Bës Du Niakk », Cheikh Oumar Sy fait partie des Sénégalais que l’Assemblée Nationale a déçus.
Invité du Grand Jury, le parlementaire estime que les attentes des populations n’ont pas été satisfaites du fait que les ruptures escomptées n’ont jamais pu se réaliser. Ainsi a-t-il avoué que, malgré tout l’espoir porté sur cette législature à laquelle il appartient, il y a eu désillusion. « La législature a porté la marque de la rupture. Mais nous sommes restés sur notre fin. Les Sénégalais ont porté beaucoup d’espoirs sur l’Assemblée Nationale. Jusqu’à présent, nous constatons que l’exécutif détient l’agenda. Une seule proposition de loi qui a été votée et elle était d’ordre politique puisqu’elle concernait l’augmentation du groupe parlementaire de 10 à 15. Plusieurs autres sont dans les tiroirs ».
Cheikh Oumar Sy de retenir, toutefois, qu’en termes de projets de lois, de bonnes décisions ont été prises dont l’acte 3 de la décentralisation. Le député de s’offusquer toute la précipitation qui a entouré cette loi dans sa conception et dans son adoption. « J’avoue qu’on n’a pas eu le temps de lire ce projet de loi. Il y a eu beaucoup de précipitation. Les ruptures attendues n’ont pas eu lieu ».
Très fair-play, Cheikh Oumar Sy, abordant la question du référendum, a rappelé avoir été battu par le Oui du Président Sall, mais affirme avoir eu vent que les Sénégalais sont en train de se poser certaines questions dont celle concernant les incidences financières exorbitantes des réformes. Pire, lui-même ne sait pas le nombre exact de la prochaine législature. « 10 députés vont coûter 1 milliard... Je ne sais pas si c’est 150 + 10 ou 140 + 10 » dira-t-il avant de souhaiter que le quota de 10 députés de la diaspora soit intégré dans les 150 députés déjà existants. « Il faut conserver le nombre! »
PROROGATION DU MANDAT DES DÉPUTÉS
Pour ce qui concerne les rumeurs qui voudraient que la mandat des députés soit prorogé, Cheikh Oumar Sy a affiché sa désapprobation. Pour lui, les 5 ans suffisent. Ainsi profite-t-il de l’occasion pour déclarer qu’il pourrait être amené à démissionner si une telle décision était prise. « Moi, Cheikh Oumar Sy, je me satisfais des 5 ans. Je peux rendre le tablier. J’espère bien que le calendrier ne sera pas changé ».
CONSEIL DES MINISTRES DÉCENTRALISÉ
Interpellé sur la vague de promesses faites aux régions visitées et la déferlante en milliards brandie au terme des précédents conseils des ministres décentralisés, le député de Bës Du Niakk signale que les populations des localités concernées attendent encore de voir les engagements respectés. « Les populations n’ont pas encore vu toutes ces promesses. Les promesses n’ont pas été chiffrées et proposées dans un document soumis à l’Assemblée Nationale ». Il donnera l’exemple de l’Université du Sine Saloum dont il a été déjà procédé à la pose de la première pierre et qui, jusqu’à présent, n’a pas vu le jour.
PROTOCOLE DE REBEUSS
« S’il y a un protocole, il faut le rendre public… Nous avons pour rôle, nous hommes politiques, d’être le plus transparent avec les Sénégalais. Je ne peux accuser qui que ce soit sur le protocole de Rebeuss… », a notamment martelé l’invité de Grand Jury. Toutefois, Cheikh Oumar Sy estime que la justice devrait s’auto-saisir. « C’est devenu un débat gênant. Les Sénégalais vont dire que les politiques sont là en train de faire des deals sur leur dos. La justice son rôle c’est quoi ? Nous attendons de la justice de pouvoir elle-même se saisir de ces dossiers et éclairer la lanterne des Sénégalais ».
Il dira toutefois être favorable à la poursuite de la traque des biens mal acquis...