Quand Dieu veut perdre quelqu’un, il le rend vaniteux. Abdelkrim Raghni l’a appris à ses dépens. L’«ami» des syndicalistes n’est plus directeur général de Cbao Attajariwafa Bank Sénégal. Il a été remplacé par Mounir Ouighiri. C’est la décision majeure prise hier, mercredi 22 avril, à l’issue de la réunion du Conseil d’administration de la banque qui, un certain temps, connait une grogne de la part des syndicalistes qui fustigent, non seulement la gestion du désormais ex-directeur général, mais aussi la «marocanisation» de l’établissement bancaire.
Selon des sources qui ont pris part à la cérémonie de passation de service, le tout nouveau directeur général n’a pas été laudatif à l’endroit de son prédécesseur. «Il s’est juste contenté de lui souhaiter une retraite paisible», confie notre source, qui relève que le conseil d’administration n’écarterait pas l’idée d’auditer la gestion de Raghmi.
Du côté des syndicats, c’est un sentiment de soulagement qui animent Pape Doudou Tounkara, Pascal Mankor et autres Mouhamadou Thiam. «Nous avons tout fait pour éviter qu’on en arrive là. Mais le directeur l’a voulu parce qu’il l’a cherché», soutient un d’entre eux. Toutefois s’est-il empressé de préciser «notre combat n’est celui d’une personne. Nous nous battons plutôt contre certaines pratiques. Ils viennent de nommer un nouveau directeur, nous allons l’accorder un état de grâce de deux voire trois mois pour qu’il puisse s’imprégner de la situation».
Sud Quotidien
Selon des sources qui ont pris part à la cérémonie de passation de service, le tout nouveau directeur général n’a pas été laudatif à l’endroit de son prédécesseur. «Il s’est juste contenté de lui souhaiter une retraite paisible», confie notre source, qui relève que le conseil d’administration n’écarterait pas l’idée d’auditer la gestion de Raghmi.
Du côté des syndicats, c’est un sentiment de soulagement qui animent Pape Doudou Tounkara, Pascal Mankor et autres Mouhamadou Thiam. «Nous avons tout fait pour éviter qu’on en arrive là. Mais le directeur l’a voulu parce qu’il l’a cherché», soutient un d’entre eux. Toutefois s’est-il empressé de préciser «notre combat n’est celui d’une personne. Nous nous battons plutôt contre certaines pratiques. Ils viennent de nommer un nouveau directeur, nous allons l’accorder un état de grâce de deux voire trois mois pour qu’il puisse s’imprégner de la situation».
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