Venu à la rescousse de ses camarades du collectif des enseignants « maîtres contractuels du Sénégal » (CMCS), le secrétaire général national de la Coordination Nationale des Enseignants Engagés pour un Meilleur Système (CONEEMS), Pape Boubacar Kama, a bien porté leurs préoccupations devant la presse. Aujourd’hui, ces enseignants se sont réunis en masse pour dénoncer les lenteurs administratives qui sont à l’origine de la plupart des problèmes liés au secteur éducatif et qui concernent l’ensemble des enseignants.
Dans son discours, Mr Kama a situé ses difficultés en deux points : D’abord, il souligne la lenteur dans la sortie des arrêtés obtenus après le passage de l’enseignant, qui pour des milliers d’enseignants une seule admission est notée durant toute une année. « Après l’examen, l’enseignant doit attendre trois, quatre, cinq voire six années pour avoir une commission qui va lui valoir son CAP (Certificat d’Aptitude Pédagogique) c’est vraiment dur à attendre pour quelqu’un qui a déjà ses compétences », assure le secrétaire général national. Mis à part la lenteur de ce processus, une autre attente préoccupe ses enseignants, celle de son insertion dans la fonction publique.
En effet après l’obtention de ce papier justifiant l'admission ou le passage de l’enseignant à l'examen, son approbation doit faire face à une longue liste d’attente au niveau de la fonction publique, un problème jugé angoissant. « Nous ne pouvons pas concevoir dans un État qui se respecte, que des gens puissent faire un examen et attendre des années pour tout simplement voir la couleur de ce que l’on appelle l’arrêté manifestant exactement la réussite de l’enseignement », assure Mr Kama.
Cependant, il est à noter que sans cet arrêté l’enseignant restera maître contractuel durant tout le processus allant de l’examen pratique du CAP à l’intégration pratique au niveau de la fonction publique, à cela s’ajoute aussi la panne du logiciel Giraf de travail du ministère de la fonction publique qui est en arrêt depuis cinq mois, cette machine était en capacité d’alléger les lenteurs administratives et dématérialiser les circuits des dossiers.
Dans son discours, Mr Kama a situé ses difficultés en deux points : D’abord, il souligne la lenteur dans la sortie des arrêtés obtenus après le passage de l’enseignant, qui pour des milliers d’enseignants une seule admission est notée durant toute une année. « Après l’examen, l’enseignant doit attendre trois, quatre, cinq voire six années pour avoir une commission qui va lui valoir son CAP (Certificat d’Aptitude Pédagogique) c’est vraiment dur à attendre pour quelqu’un qui a déjà ses compétences », assure le secrétaire général national. Mis à part la lenteur de ce processus, une autre attente préoccupe ses enseignants, celle de son insertion dans la fonction publique.
En effet après l’obtention de ce papier justifiant l'admission ou le passage de l’enseignant à l'examen, son approbation doit faire face à une longue liste d’attente au niveau de la fonction publique, un problème jugé angoissant. « Nous ne pouvons pas concevoir dans un État qui se respecte, que des gens puissent faire un examen et attendre des années pour tout simplement voir la couleur de ce que l’on appelle l’arrêté manifestant exactement la réussite de l’enseignement », assure Mr Kama.
Cependant, il est à noter que sans cet arrêté l’enseignant restera maître contractuel durant tout le processus allant de l’examen pratique du CAP à l’intégration pratique au niveau de la fonction publique, à cela s’ajoute aussi la panne du logiciel Giraf de travail du ministère de la fonction publique qui est en arrêt depuis cinq mois, cette machine était en capacité d’alléger les lenteurs administratives et dématérialiser les circuits des dossiers.
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