Empruntée et timorée, la Côte d'Ivoire, l'une des grandes favorites de la CAN-2012, n'a pas spécialement brillé pour ses débuts dans la compétition mais a assuré l'essentiel en dominant le Soudan grâce à un but de Didier Drogba (1-0), dimanche à Malabo (groupe B).
Après l'exploit des Zambiens face aux Sénégalais (2-1), samedi, les Eléphants peuvent au moins se dire qu'ils se sont évités une bien mauvaise surprise face à l'une des formations les plus faibles de la Coupe d'Afrique. Mais leur prestation a de quoi laisser perplexe alors qu'ils font figure de prétendants sérieux à la victoire finale.
Si cette génération dorée souhaite enfin ramener au pays le trophée continental après 20 ans de disette, elle devra montrer un tout autre visage lors de ses prochaines sorties. Car les Ivoiriens n'ont dû une nouvelle fois leur salut qu'à leur homme providentiel et capitaine Didier Drogba, auteur du seul but de la rencontre sur une tête juste avant la pause (39e).
Pour le reste, les hommes de François Zahoui peuvent difficilement pavoiser et le festival offensif espéré contre une équipe classée à la 120e place par la Fifa a été remis à plus tard.
Certes, les Soudanais ont souvent fait bloc derrière pour ne pas s'exposer et empêcher les individualités ivoiriennes de s'exprimer. Mais ce choix tactique compréhensible ne peut expliquer l'apathie et le manque de sérénité des Eléphants, qui ont multiplié les erreurs techniques grossières et les transmissions ratées.
Le camouflet aurait même pu être terrible si la barre transversale n'avait pas repoussé une tentative de Mudather (42e) et sans les deux belles parades de Barry (50e, 58e).
Hormis Drogba, qui a rempli sa mission en trouvant l'ouverture, aucun Ivoirien n'a réussi à sortir du lot. Le seul à surnager a été Gervinho, intenable en première période, même s'il a manqué une énorme occasion sur un service en retrait parfait du buteur de Chelsea (36e). Les Soudanais ne s'y sont d'ailleurs pas trompés en lui réservant un traitement de choc tout au long du match.
Kalou, transparent, a sauvé sa rencontre en délivrant une passe décisive millimétrée à Drogba alors que Yaya Touré, censé être l'homme à tout faire du milieu de terrain, a très peu pesé sur le jeu de sa sélection.
Précédées d'une très forte attente, les vedettes ivoiriennes, qui évoluent pourtant dans les plus grands championnats européens, ont peut-être eu du mal à gérer la pression lors de leur entrée en lice. Mais à ce rythme, c'est une nouvelle désillusion que risquent de connaître les Eléphants, obligés de réagir à tout prix dès jeudi face au Burkina Faso.
Après l'exploit des Zambiens face aux Sénégalais (2-1), samedi, les Eléphants peuvent au moins se dire qu'ils se sont évités une bien mauvaise surprise face à l'une des formations les plus faibles de la Coupe d'Afrique. Mais leur prestation a de quoi laisser perplexe alors qu'ils font figure de prétendants sérieux à la victoire finale.
Si cette génération dorée souhaite enfin ramener au pays le trophée continental après 20 ans de disette, elle devra montrer un tout autre visage lors de ses prochaines sorties. Car les Ivoiriens n'ont dû une nouvelle fois leur salut qu'à leur homme providentiel et capitaine Didier Drogba, auteur du seul but de la rencontre sur une tête juste avant la pause (39e).
Pour le reste, les hommes de François Zahoui peuvent difficilement pavoiser et le festival offensif espéré contre une équipe classée à la 120e place par la Fifa a été remis à plus tard.
Certes, les Soudanais ont souvent fait bloc derrière pour ne pas s'exposer et empêcher les individualités ivoiriennes de s'exprimer. Mais ce choix tactique compréhensible ne peut expliquer l'apathie et le manque de sérénité des Eléphants, qui ont multiplié les erreurs techniques grossières et les transmissions ratées.
Le camouflet aurait même pu être terrible si la barre transversale n'avait pas repoussé une tentative de Mudather (42e) et sans les deux belles parades de Barry (50e, 58e).
Hormis Drogba, qui a rempli sa mission en trouvant l'ouverture, aucun Ivoirien n'a réussi à sortir du lot. Le seul à surnager a été Gervinho, intenable en première période, même s'il a manqué une énorme occasion sur un service en retrait parfait du buteur de Chelsea (36e). Les Soudanais ne s'y sont d'ailleurs pas trompés en lui réservant un traitement de choc tout au long du match.
Kalou, transparent, a sauvé sa rencontre en délivrant une passe décisive millimétrée à Drogba alors que Yaya Touré, censé être l'homme à tout faire du milieu de terrain, a très peu pesé sur le jeu de sa sélection.
Précédées d'une très forte attente, les vedettes ivoiriennes, qui évoluent pourtant dans les plus grands championnats européens, ont peut-être eu du mal à gérer la pression lors de leur entrée en lice. Mais à ce rythme, c'est une nouvelle désillusion que risquent de connaître les Eléphants, obligés de réagir à tout prix dès jeudi face au Burkina Faso.