Buena Guiss Nga Social Club N°4 par Ousseynou Nar Gueye : (Vu, lu et dit sur mes réseaux sociaux)


Une chronique largement influencée par l’actualité au Burkina donc.
Post : « L'accord de Ouaga caduc avant d'avoir été entériné à Abuja ce mardi? Manifestement, les Burkinabè ont choisi de régler leurs problèmes tous seuls. »
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Post : « Macky plus efficace à régler les problèmes du Burkina que du Sénégal. On échange? »
Echanges entre amis : Mauvaise langue  Leadership régional. C’est bien pour lui. La CEDEAO , pour ne pas dire plus, a rate le coche en ne disposant pas pour l'avenir et ce, au regard des élections qui se tiendront sous peu en Côte d'Ivoire et en Guinée. Et aussi pour prévenir des forfaitures en Gambie et au Togo. Bref, elle a manque de vision surtout que pour une fois la grande muette qu'est l'UA avait une position courageuse en traitant les putschistes de terroristes.      
Post de l’ami Abdou Khadre Lo :
« J’attends de voir l’accord final proposé par la CEDEAO au Burkina Faso. Mais des échos que j’en ai, il y a quelque chose d’extrêmement choquant, notamment cette amnistie garantie à Diendéré et à ses hommes. Je comprends que la priorité des négociateurs soit le retour aux affaires du Comité National de Transition afin que se puisse se tenir au plus vite les élections générales. Mais, le fétichisme électoral si cher à nos amis du Nord ne doit pas nous faire accepter n’importe quoi. Comment peut-on demander au peuple burkinabé de passer par perte et profit la mort d’une dizaine de personnes la semaine dernière, sans oublier les atrocités d’octobre dernier ? Si cet accord est paraphé, Diendéré aura eu tout bon. Il aura obtenu ce qu’il cherchait : mettre ses alliés en selle et assurer ses arrières. Lui garantir une impunité totale est juste une insulte à tous ceux qui luttent pour une Afrique normalisée où les criminels doivent rendre des comptes. La CEDEAO ne doit pas payer à Diendéré la rançon que les Burkinabés qu’il a pris en otage refusent de lui verser. La CEDEAO ne peut pas être plus molle que l’Union africaine qui a une position très dure contre les terroristes du RSP. Cette forfaiture ne doit pas passer. 
En maintenant la pression sur le RSP, les citoyens du Faso et du continent peuvent mettre en minorité Diendéré et l’acculer de sorte qu’il sera tout heureux de se rendre pour sauver sa peau. Tout autre compromis serait un dangereux signal envoyé aux apprentis putschistes qui pullulent dans notre région. Dans quelques semaines doivent être organisées en Guinée et en Côte d’Ivoire des élections présidentielles. Il ne faudrait pas que d’autres Diendéré se révèlent dans ces 2 pays. La CEDEAO devrait avoir cette perspective globale et non un accord à minima qui ne répond ni aux aspirations des Burkinabés ni à celles des jeunes Africains épris de justice et de démocratie intégrale que nous sommes. »
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Post de l’ami Hamdou Tidiane Sy :
« De l'impunité et du pardon...
A mon sens le pardon est aussi une valeur fondamentale (universelle?) d'une grande portée humaine et sociale. Seuls les plus grands d'entre nous sont, en réalité, capables de pardon. 
En terre africaine, notre héros à tous, Nelson Mandela, en a été la figure la plus emblématique. Madiba a porté le pardon dans son coeur et dans sa chair, et en a fait une leçon de vie, au grand dam des va-t-en guerre de tout bord. Suivons son exemple et ne nous laissons pas aveugler par le discours...extrémiste sur "l'impunité" fabriqué dans des officines qui n'en ont cure de la paix et de la stabilité sociale en Afrique, parce que justement n'ayant rien à perdre lorsque nous-nous entretuons. La justice ne veut pas dire forcément réprimer, encore moins humilier. Il ne s'agit pas d'un débat philosophique, il s'agit de penser la paix en Afrique en refusant les vieilles rengaines. »  
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« Sanguinarité », « inacheveté »...Mamadou Mignane Diouf invité du grand jury Rfm crée des néologismes.
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Le français supposé tirailleur des militaires moqué au Burkina par le caricaturiste Damien Glez qui fait dire à l’un d’eux : « fermeture immédiate des frontières terrestres, airrestres et merrestres »
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L’ami journaliste VRP multicartes Adama Gaye a posté, et c’est peu amène :
« Parler a Macky Sall pour l'amener a la raison et pour qu'il se rende a l'évidence, disent, ici même, certains de nos amis du réseau Facebook. Ce devrait être le rôle de tout patriote d'allumer une bougie au milieu de la pénombre...plutôt que de se contenter de décrier l'impasse et l'obscurité du tunnel. Cela pose cependant problème. Parce qu'outre le risque d'être traite de prétentieux non-qualifie pour parler à quelqu'un toujours prompt à se dire recouvert de la légitimité électorale, une autre question qu'il faut se poser est celle de savoir comment engager une telle démarche avec son régime? Ce serait oublier les actes trop graves, souvent irréversibles, qu'il a poses et qui endommagent la souveraineté du pays, mettent sous propriété privée, presque familiale, ses ressources naturelles, bradent les deniers publics a des fins personnelles et électoralistes avec des copains et coquins, sans tenir compte des assauts contre les grandes valeurs formant le substrat du vrai contrat social national. N'est-ce pas trop tard pour offrir des conseils a un Macky Sall qui, dès son avènement, a choisi de pratiquer la politique de la terre brulée, en compagnie d'une camarilla de laudateurs l'ayant encadre sans états d'âme pendant qu'il menait le pays vers cette voie sans issue? La vérité est qu'une solution superficielle, y compris des conseils sans impact, ne peuvent rien face a cette situation. Le pays est en berne. Il doit lui-même en tirer les conclusions qui s'imposent en cessant ses sempiternelles ruses ou entrechats: comme lorsqu'il va dire au Khalife des mourides qu'il est venu le voir en fils et talibé (nous sommes hors de la République) ou qu'il passe son temps avec des prédateurs ayant avalisé tous ses forfaits -de la transition numérique aux atermoiements sur la réduction de son mandat. Convoquer un Sommet de la Cedeao pour encore faire du bla-bla pendant que le feu couve sous la cendre au pays n'est dès lors qu'un moment de diversion diplomatique malvenu. Parler ou vouloir conseiller un sourd-muet, prompt à la fête avec ses amis qu'il amène entre Portugal et Paris, ou tenter de convaincre un homme qui n'est a l'aise qu'avec des transhumants et n'ose pas agir contre les prédateurs identifiés par la Cour des comptes et par leur train de vie, c'est vraiment perdre son temps. Il a fait trop, trop de bourdes en si peu de temps au point d'hypothéquer l'avenir de ce pays malgré ses odes à une émergence aussi invisible que l'Arlequin !Il ne nous reste qu'à nous trouver une alternative crédible pour remettre ce pays a flots, le sauver...Nous n'avons pas le choix ! »
 
Qui Adama Gaye voit-il en présidentiable comme alternative crédible encore tapie dans l’ombre ? Il ne le dit pas encore.
ogueye@groupeiam.com
Twitter :@o_nar_gueye
Mardi 22 Septembre 2015