DAKARACTU.COM On peut lire des choses en filigrane à travers le communiqué de l’Alliance des forces de progrès (AFP), qui dit que les causes du blocage des négociations relatives à la désignation du candidat unique de Bennoo ne provient pas de ses membres. L’AFP nie être à l’origine des blocages et précise que « des prises de position et déclarations se succèdent, tendant à laisser croire que deux protagonistes bloquent ensemble la situation. Ce n’est nullement le cas. » Cette précision est intéressante et riche en renseignements. En effet, selon des sources proches des négociations menées par le comité de facilitation, l’attitude du Parti socialiste, attitude de refus et de combativité partisane, proviendrait du fait que Moustapha Niasse aurait été choisi pour être le candidat de l’unité. C’est le leader de l’AFP qui aurait les faveurs des partis de la coalition et même de nombre de membres du comité de facilitation. Le Parti socialiste rejette tout cela en bloc, arguant du fait que c’est lui, PS, qui est historiquement opposé à Wade depuis 2000, donc qui a la légitimité de la candidature à lui opposer. Ensuite, les socialistes argumentent le peu de poids et de représentativité des petits partis qui composent la coalition Bennoo Siggil Senegaal. Tous réunis pèseraient beaucoup moins que le seul PS.
On fait appel au juge de paix qui est Amadou Moktar Mbow, patron protecteur de l’esprit des Assises nationales, qui n’a jamais cessé de clamer que les leaders devraient savoir s’effacer devant la hauteur de la tâche et devant l’intérêt supérieur du Sénégal. Il sera de retour de France le 12 novembre et on devrait savoir les résultats de cette intervention de la dernière chance après les discussions dont les âpres débats seront tranchés le 15 novembre. Réussira-t-il là où tous ont jusqu’ici échoué ? Rien n’est moins sûr.
On fait appel au juge de paix qui est Amadou Moktar Mbow, patron protecteur de l’esprit des Assises nationales, qui n’a jamais cessé de clamer que les leaders devraient savoir s’effacer devant la hauteur de la tâche et devant l’intérêt supérieur du Sénégal. Il sera de retour de France le 12 novembre et on devrait savoir les résultats de cette intervention de la dernière chance après les discussions dont les âpres débats seront tranchés le 15 novembre. Réussira-t-il là où tous ont jusqu’ici échoué ? Rien n’est moins sûr.