À Tivaouane, l’affaire a fait grand bruit : un malfaiteur bien rodé dans l’art de voler des charges de béton sur des chantiers a failli réussir un coup de plus. Cette fois, son opération a été stoppée, mais pas sans conséquences pour B. Lô, un chauffeur de camion qui risque gros pour s’être laissé embarquer dans ce qu’il pensait être un simple transport. L’Observateur revient sur ce dossier troublant.
Un piège en béton armé
Tout commence près d’une station à Tivaouane, où B. Lô, chauffeur de camion, est abordé par un individu. Ce dernier lui propose une mission de transport de béton depuis un chantier voisin contre une rémunération de 20 000 FCFA. La transaction semble honnête, et B. Lô, sans poser de questions, accepte le contrat.
Arrivé sur le chantier situé près du lycée de la ville, il commence à charger les sacs de béton dans son camion. C’est alors qu’un voisin intervient, intrigué par cette activité. À la question “Qui vous a demandé de prendre ce béton ?”, le chauffeur désigne son employeur temporaire. Mais l’homme, flairant le danger, s’échappe sur une moto Jakarta avant d’être identifié.
Le propriétaire en alerte
Rapidement alerté, le propriétaire du chantier, un certain M. Mboup, se rend sur place pour constater les faits. Il immobilise le camion et appelle la police. B. Lô, abasourdi, est arrêté sur le champ. Inculpé de vol en réunion avec usage de véhicule, il est placé sous mandat de dépôt à la Maison d’arrêt et de correction (MAC) de Thiès.
Un chauffeur naïf ou complice ?
Mercredi dernier, B. Lô a comparu devant le Tribunal des flagrants délits de Thiès. À la barre, il plaide la bonne foi, affirmant ne pas connaître l’homme qui l’avait engagé. “Je pensais simplement transporter du béton pour un client”, a-t-il déclaré.
Cependant, le Procureur de la République ne partage pas cet avis. Selon lui, B. Lô connaissait parfaitement les intentions malhonnêtes de son employeur d’un jour. “Son comportement démontre une intention manifeste de participer à ce vol”, a-t-il affirmé, avant de requérir une peine de 2 ans de prison, dont 6 mois ferme.
Un verdict en attente
Pour B. Lô, le couperet tombera le 22 novembre 2024, date à laquelle le tribunal rendra son délibéré. Qu’il soit coupable ou simple victime d’un stratagème, cette affaire met en lumière les risques pour les chauffeurs qui acceptent des missions sans vérifier leur légalité.
Dans un monde où les arnaques se multiplient, une mission en apparence banale peut parfois cacher un véritable engrenage judiciaire. À Tivaouane, B. Lô en a fait les frais, et l’ombre du “voleur à la Jakarta” plane toujours.
Un piège en béton armé
Tout commence près d’une station à Tivaouane, où B. Lô, chauffeur de camion, est abordé par un individu. Ce dernier lui propose une mission de transport de béton depuis un chantier voisin contre une rémunération de 20 000 FCFA. La transaction semble honnête, et B. Lô, sans poser de questions, accepte le contrat.
Arrivé sur le chantier situé près du lycée de la ville, il commence à charger les sacs de béton dans son camion. C’est alors qu’un voisin intervient, intrigué par cette activité. À la question “Qui vous a demandé de prendre ce béton ?”, le chauffeur désigne son employeur temporaire. Mais l’homme, flairant le danger, s’échappe sur une moto Jakarta avant d’être identifié.
Le propriétaire en alerte
Rapidement alerté, le propriétaire du chantier, un certain M. Mboup, se rend sur place pour constater les faits. Il immobilise le camion et appelle la police. B. Lô, abasourdi, est arrêté sur le champ. Inculpé de vol en réunion avec usage de véhicule, il est placé sous mandat de dépôt à la Maison d’arrêt et de correction (MAC) de Thiès.
Un chauffeur naïf ou complice ?
Mercredi dernier, B. Lô a comparu devant le Tribunal des flagrants délits de Thiès. À la barre, il plaide la bonne foi, affirmant ne pas connaître l’homme qui l’avait engagé. “Je pensais simplement transporter du béton pour un client”, a-t-il déclaré.
Cependant, le Procureur de la République ne partage pas cet avis. Selon lui, B. Lô connaissait parfaitement les intentions malhonnêtes de son employeur d’un jour. “Son comportement démontre une intention manifeste de participer à ce vol”, a-t-il affirmé, avant de requérir une peine de 2 ans de prison, dont 6 mois ferme.
Un verdict en attente
Pour B. Lô, le couperet tombera le 22 novembre 2024, date à laquelle le tribunal rendra son délibéré. Qu’il soit coupable ou simple victime d’un stratagème, cette affaire met en lumière les risques pour les chauffeurs qui acceptent des missions sans vérifier leur légalité.
Dans un monde où les arnaques se multiplient, une mission en apparence banale peut parfois cacher un véritable engrenage judiciaire. À Tivaouane, B. Lô en a fait les frais, et l’ombre du “voleur à la Jakarta” plane toujours.
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