Nous croyions avoir touché le fond avec le PS, le PDS nous a montré qu'il y a plus profond que le fond et nous y avons élu domicile. Aujourd'hui à la veille des élections présidentielles, pléthore de candidats postulent au poste de Président de la République. Et nous avons à faire un choix décisif pour l'avenir du Sénégal. Mais l'expérience désastreuse de l'alternance nous oblige à mûrir notre choix. Le constat unanime est qu'une rupture avec les pratiques d'antan s’avèrent indispensables si nous voulons relever notre pays. Or, la présentation qui nous est faite de l'offre électorale ne met en avant qu'un triste remake du sempiternel duel entre le PS et le PDS. Cette réalité est au moins désespérante, au plus déprimante. La rupture ne peut pas être portée par les candidats NIASSE, TANOR, IDY et MACKY. Il faut se rendre à l'évidence, c’est une variante du PS et du PDS.
NI PS
L'éclatement de BENNO SIGGIL SENEGAL n'est que le prolongement de la sourde rivalité entre Moustapha NIASSE et Ousmane Tanor DIENG suite au congrès de 1996 au cours duquel Adbou DIOUF a imposé Tanor au poste de premier secrétaire au détriment de militants historiques du PS comme Moustapha NIASSE. Finalement, les deux iront aux élections se posant en alternative au PDS, tout en ruinant les espoirs des millions d’électeurs qui depuis les élections locales de 2009 avaient reporte leurs espoirs de changements sur BENNO SIGGIL SENEGAL. Mais les hommes changent rarement encore moins les hommes politiques. Il faudra que l’on s’y fasse. Choisir entre Ousmane Tanor DIENG et Moustapha NIASSE revient juste à trancher la question de légitimité entre les deux à l'intérieur du PS. Notre pays le SENEGAL a peu de chances d'en sortir gagnant. L'élection de l'un des deux ne saurait en un aucun cas être vecteur de grands changements et de rupture dans la conduite du pays. Leur incapacité à prendre en compte les intérêts du peuple au détriment de leurs petites personnes a conduit à l'échec de BENNO. Ils doivent en payer le prix par une retraite politique via une sanction par la voie des urnes. Mais que dire de l'autre pôle de changement constitue par Idrissa SECK et Macky SALL ?
NI PDS
L'alternance s’est transformée en < alter noce > en attendant de finir en < alternokhe> tellement l’exaspération des populations est grande. Quelle ironie de l'histoire que le besoin de changement soit porte par les créatures du PDS. En effet, Idrissa SECK et Macky SALL sont comptables du bilan catastrophique du PDS. Les actes majeurs poses par Maître WADE sous son magistère se sont faits en leur présence, le démantèlement de l'administration par la multiplication des agences, le culte de l’argent, le système d'impunité avec le vote de la loi EZZAN. Ils ont en commun d’avoir participé et valide la mise en place du système libéral, et joui à l’excès des largesses du pouvoir. Leur départ du PDS n'est en aucun cas lie à leur contestation de cette politique mais seulement de leur incapacité à s’approprier l’appareil du parti. Alors, la remise en cause du système inique du régime de Wade ne peut pas se faire par l’élection de l’un des deux, membres à part entière du club des nouveaux riches de l’alternance.
POUR LA CREATION D’UN POLE DE L’ESPOIR autour de Ibrahima Fall, avec Mamadou Lamine Diallo, Talla Sylla et Cheikh Bamba Dieye)
La véritable rupture consistera en l'élection d'un Président de la République qui ne soit ni Ousmane Tanor DIENG, ni Moustapha NIASSE, ni Idrissa SECK, ni Macky SALL. Mais elle ne doit nullement consister à élire n’importe quel candidat pare de la vertu du changement radical. Ainsi la candidature de Youssou NDOUR constituerait-elle un véritable changement, ne saurait avoir notre adhésion. L'alternateur à la place de l’alter noce ne pourrait déboucher que sur une République Youza dont les atermoiements résulteront de l'incapacité du candidat à décider devant les choix décisifs pour l’avenir de notre pays. La logique aurait voulu que Youssou Ndour commençât sa carrière politique en se présentant au poste de député. Hélas, la réussite dans les affaires couplée à la dévaluation de la fonction présidentielle conduit notre You national à viser une marche trop haute pour lui, n’en déplaise à ses thuriféraires. Un président même s'il est entouré de bons conseillers doit être en mesure en dernier lieu de trancher et de mettre en œuvre une vision, ce qui suppose un niveau intellectuel a même de comprendre les enjeux. En d'autres termes, la rupture doit être portée par un candidat dont la dimension intellectuelle, la compétence et l’éthique sont reconnus de tous. L'échec des gouvernements successifs depuis l’indépendance repose sur l'absence d’éthique dans la gestion des deniers publics. Les capacités intellectuelles ne peuvent pas compenser ce manque.
Notre besoin de rupture consistant en un changement quant à la gestion patrimoniale de l'État nécessite la mise à l'écart dans la conduite des affaires publiques, des systèmes PS et PDS pour un nouveau départ 52 ans après les indépendances. Les Assises ont posé le bon diagnostic et propose des solutions intéressantes mais elles n’ont pas été au bout de leur logique. En effet, elles auraient dû continuer le processus et faire une sélection parmi les prétendants quitte à organiser des primaires. Le candidat choisi aurait eu une légitimité incontestable à incarner le changement. Or, on se retrouve avec une multiplication de candidatures toutes faisant sienne les conclusions des assises alors qu’il apparaît clairement, que la majorité de ces candidats est la causes des maux de notre pays ayant nécessité la tenue des assises. Il nous appartient d’assumer notre besoin de rupture en écartant dans notre choix le PS et le PDS, afin de porter au pouvoir un candidat à mémé de l’incarner et de le mettre en œuvre. C'est la condition sine qua non pour attaquer les grands maux du pays, la pauvrette et le chômage de masse sans oublier la Casamance et le problème énergétique. Les moyens adéquats pour résoudre ces problèmes passent par une mobilisation exceptionnelle des moyens financiers et humains à travers un nouveau rapport aux biens publics, un changement de paradigme. L'émergence d’un pôle de l’espoir autour d’Ibrahima Fall avec Talla Sylla, Cheikh Bamba Dieye et Mamadou Lamine Diallo serait intéressante. Elle aurait le mérite de clarifier le débat pour les partisans d’une rupture, majoritaires dans ce pays mais ayant du mal à choisir avec la multiplicité des candidatures. Il appartient au Professeur Ibrahim Fall d’entamer les démarches pour la constitution de ce pôle. L'occasion est belle pour Talla Sylla, Cheikh Bamba Dieye et Mamadou Lamine Diallo de former une équipe pour gouverner à court terme en préparant les législatives et à moyen terme d'acquérir de l'expérience et proposer une véritable alternative après le mandat unique du Professeur Ibrahima Fall. Paradoxalement, le besoin de changement n’a jamais été aussi fort autant que la capacité à l’incarner. Les défis qui attendent le nouveau Président de la République sont immenses. Le chômage des jeunes constitue une bombe à retardement dont la déflagration est très proche avec des possibilités d’immigration quasi nulles liées à la crise économique dans les pays occidentaux.
L'augmentation de la pauvreté liée au coût de la vie rend extrêmement urgente la mobilisation de moyens colossaux pour la résorber sans oublier la crise énergétique. Dans ce cadre, l'élection d’un Président de la République parée des vertus de l’humilité et du respect des biens publics est primordiale. Elle permettra une réduction drastique du train de vie de l'État et l'utilisation d’importantes ressources pour résoudre les maux du pays.
Cette politique ne peut être portée ni par le PS, mi par le PDS, l'heure de la rupture a sonné avec ces deux partis a qui nous devons 52 ans échec économique, politique et social. Leur mise à l'écart du pouvoir va permettre leur mutation avec l'avènement de nouveaux dirigeants. L'élan dont le Sénégal doit être porte par une équipe. Il ne saurait être le fait du PS ou du PDS, c’est tout le sens de la création du pôle de l’espoir autour d’Ibrahima Fall. Il est temps de tourner la page de la gestion personnelle et patrimoniale du pouvoir afin de changer les mentalités et de nous élancer dans ce 21e siècle avec espoir.
Mohamadou BOYE
mohamadouboye@hotmail.com
NI PS
L'éclatement de BENNO SIGGIL SENEGAL n'est que le prolongement de la sourde rivalité entre Moustapha NIASSE et Ousmane Tanor DIENG suite au congrès de 1996 au cours duquel Adbou DIOUF a imposé Tanor au poste de premier secrétaire au détriment de militants historiques du PS comme Moustapha NIASSE. Finalement, les deux iront aux élections se posant en alternative au PDS, tout en ruinant les espoirs des millions d’électeurs qui depuis les élections locales de 2009 avaient reporte leurs espoirs de changements sur BENNO SIGGIL SENEGAL. Mais les hommes changent rarement encore moins les hommes politiques. Il faudra que l’on s’y fasse. Choisir entre Ousmane Tanor DIENG et Moustapha NIASSE revient juste à trancher la question de légitimité entre les deux à l'intérieur du PS. Notre pays le SENEGAL a peu de chances d'en sortir gagnant. L'élection de l'un des deux ne saurait en un aucun cas être vecteur de grands changements et de rupture dans la conduite du pays. Leur incapacité à prendre en compte les intérêts du peuple au détriment de leurs petites personnes a conduit à l'échec de BENNO. Ils doivent en payer le prix par une retraite politique via une sanction par la voie des urnes. Mais que dire de l'autre pôle de changement constitue par Idrissa SECK et Macky SALL ?
NI PDS
L'alternance s’est transformée en < alter noce > en attendant de finir en < alternokhe> tellement l’exaspération des populations est grande. Quelle ironie de l'histoire que le besoin de changement soit porte par les créatures du PDS. En effet, Idrissa SECK et Macky SALL sont comptables du bilan catastrophique du PDS. Les actes majeurs poses par Maître WADE sous son magistère se sont faits en leur présence, le démantèlement de l'administration par la multiplication des agences, le culte de l’argent, le système d'impunité avec le vote de la loi EZZAN. Ils ont en commun d’avoir participé et valide la mise en place du système libéral, et joui à l’excès des largesses du pouvoir. Leur départ du PDS n'est en aucun cas lie à leur contestation de cette politique mais seulement de leur incapacité à s’approprier l’appareil du parti. Alors, la remise en cause du système inique du régime de Wade ne peut pas se faire par l’élection de l’un des deux, membres à part entière du club des nouveaux riches de l’alternance.
POUR LA CREATION D’UN POLE DE L’ESPOIR autour de Ibrahima Fall, avec Mamadou Lamine Diallo, Talla Sylla et Cheikh Bamba Dieye)
La véritable rupture consistera en l'élection d'un Président de la République qui ne soit ni Ousmane Tanor DIENG, ni Moustapha NIASSE, ni Idrissa SECK, ni Macky SALL. Mais elle ne doit nullement consister à élire n’importe quel candidat pare de la vertu du changement radical. Ainsi la candidature de Youssou NDOUR constituerait-elle un véritable changement, ne saurait avoir notre adhésion. L'alternateur à la place de l’alter noce ne pourrait déboucher que sur une République Youza dont les atermoiements résulteront de l'incapacité du candidat à décider devant les choix décisifs pour l’avenir de notre pays. La logique aurait voulu que Youssou Ndour commençât sa carrière politique en se présentant au poste de député. Hélas, la réussite dans les affaires couplée à la dévaluation de la fonction présidentielle conduit notre You national à viser une marche trop haute pour lui, n’en déplaise à ses thuriféraires. Un président même s'il est entouré de bons conseillers doit être en mesure en dernier lieu de trancher et de mettre en œuvre une vision, ce qui suppose un niveau intellectuel a même de comprendre les enjeux. En d'autres termes, la rupture doit être portée par un candidat dont la dimension intellectuelle, la compétence et l’éthique sont reconnus de tous. L'échec des gouvernements successifs depuis l’indépendance repose sur l'absence d’éthique dans la gestion des deniers publics. Les capacités intellectuelles ne peuvent pas compenser ce manque.
Notre besoin de rupture consistant en un changement quant à la gestion patrimoniale de l'État nécessite la mise à l'écart dans la conduite des affaires publiques, des systèmes PS et PDS pour un nouveau départ 52 ans après les indépendances. Les Assises ont posé le bon diagnostic et propose des solutions intéressantes mais elles n’ont pas été au bout de leur logique. En effet, elles auraient dû continuer le processus et faire une sélection parmi les prétendants quitte à organiser des primaires. Le candidat choisi aurait eu une légitimité incontestable à incarner le changement. Or, on se retrouve avec une multiplication de candidatures toutes faisant sienne les conclusions des assises alors qu’il apparaît clairement, que la majorité de ces candidats est la causes des maux de notre pays ayant nécessité la tenue des assises. Il nous appartient d’assumer notre besoin de rupture en écartant dans notre choix le PS et le PDS, afin de porter au pouvoir un candidat à mémé de l’incarner et de le mettre en œuvre. C'est la condition sine qua non pour attaquer les grands maux du pays, la pauvrette et le chômage de masse sans oublier la Casamance et le problème énergétique. Les moyens adéquats pour résoudre ces problèmes passent par une mobilisation exceptionnelle des moyens financiers et humains à travers un nouveau rapport aux biens publics, un changement de paradigme. L'émergence d’un pôle de l’espoir autour d’Ibrahima Fall avec Talla Sylla, Cheikh Bamba Dieye et Mamadou Lamine Diallo serait intéressante. Elle aurait le mérite de clarifier le débat pour les partisans d’une rupture, majoritaires dans ce pays mais ayant du mal à choisir avec la multiplicité des candidatures. Il appartient au Professeur Ibrahim Fall d’entamer les démarches pour la constitution de ce pôle. L'occasion est belle pour Talla Sylla, Cheikh Bamba Dieye et Mamadou Lamine Diallo de former une équipe pour gouverner à court terme en préparant les législatives et à moyen terme d'acquérir de l'expérience et proposer une véritable alternative après le mandat unique du Professeur Ibrahima Fall. Paradoxalement, le besoin de changement n’a jamais été aussi fort autant que la capacité à l’incarner. Les défis qui attendent le nouveau Président de la République sont immenses. Le chômage des jeunes constitue une bombe à retardement dont la déflagration est très proche avec des possibilités d’immigration quasi nulles liées à la crise économique dans les pays occidentaux.
L'augmentation de la pauvreté liée au coût de la vie rend extrêmement urgente la mobilisation de moyens colossaux pour la résorber sans oublier la crise énergétique. Dans ce cadre, l'élection d’un Président de la République parée des vertus de l’humilité et du respect des biens publics est primordiale. Elle permettra une réduction drastique du train de vie de l'État et l'utilisation d’importantes ressources pour résoudre les maux du pays.
Cette politique ne peut être portée ni par le PS, mi par le PDS, l'heure de la rupture a sonné avec ces deux partis a qui nous devons 52 ans échec économique, politique et social. Leur mise à l'écart du pouvoir va permettre leur mutation avec l'avènement de nouveaux dirigeants. L'élan dont le Sénégal doit être porte par une équipe. Il ne saurait être le fait du PS ou du PDS, c’est tout le sens de la création du pôle de l’espoir autour d’Ibrahima Fall. Il est temps de tourner la page de la gestion personnelle et patrimoniale du pouvoir afin de changer les mentalités et de nous élancer dans ce 21e siècle avec espoir.
Mohamadou BOYE
mohamadouboye@hotmail.com
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