Sur les 66 conseillers, 26 étaient présents. Certains parmi ces 26 avaient déjà vidé les lieux, au moment de la lecture de la liste de présence. ‘Depuis 2010, Bécaye Diop n’est pas en mesure de réunir le quorum’, attaque le coordonnateur régional de l’Alliance des forces de progrès, Chérif Léhibe Aïdara. ‘Aujourd’hui, nous conseillers de la commune constatons avec amertume que le maire absentéiste ne s’intéresse pas au développement de la collectivité pour laquelle il a été élu’, martèle-t-il. Selon Léhibe Aïdara, le fonctionnement de l’institution est bloqué depuis 2010 à cause de l’incapacité du maire à réunir le quorum.
Las de l'incompétence du maire, les conseillers municipaux ont demandé la mise en place d’une délégation spéciale à la mairie. Chérif Léhibe Aïdara a fustigé la situation faite à la mairie de Kolda, une des rares à ne pas avoir de ‘partenaires extérieurs’. Aïdara est d’autant plus exaspéré que cette situation coïncide avec l’hivernage. ‘Des populations seront confrontées aux problèmes de santé et d’hygiène. Et la mairie ne peut pas libérer les fonds de dotation et de concours, sans délibération des élus qui ne sont jamais présents. C'est un scandale’, dénonce-t-il.
"Mauvaise gestion" des ordures et des inondations, l’affaire de la conseillère municipale Awa Seck accusée, à tort ou raison, d’avoir bénéficié d’un marché, l'inexistence depuis 2009 d'un secrétaire municipal... Voilà autant de fautes de gestion imputées à Bécaye Diop.
La conseillère municipale Awa Seck est citée comme l’heureuse adjudicataire d’un marché de curage de caniveaux à ciel ouvert. Un conseiller municipal ajoute qu’elle serait à son deuxième marché. A la dernière mandature, le maire de Kolda, Bécaye Diop, a dû finalement trouver un secrétaire municipal logé, aux frais de la commune, à l’hôtel. Des frais estimés à quelque 600 mille francs Cfa. Ce secrétaire municipal avait fini par rendre le tablier. Et son remplaçant n’a pas duré aux affaires, juste dit-on le temps de prendre service. Il s’est rendu compte qu’il n’avait aucune responsabilité au conseil municipal. Lui et son prédécesseur n’habitent pas Kolda. Les mauvaises langues suspectent le maire Bécaye Diop d’éviter d’impliquer ses frères de parti de Kolda à la gestion de la mairie. Cet élu remonte à 2006 pour dénoncer ‘une mairie sans véhicule’. A l’heure du numérique, la mairie de Kolda n’a ni téléphone ni Internet, et elle n’est abonnée à aucun journal de la place. Même pas le quotidien national Le Soleil. Au chapitre des incongruités, l’opposition attaque l’abus opéré sur le budget alloué au carburant. Le maire dit qu’il n’y touche pas, qu’il n’a pas besoin du carburant de la mairie, mais, selon certaines indiscrétions, le compte administratif a été pompé à hauteur de 80 %. Qui bénéficie alors de ce carburant ?
A ces attaques, des élus de la majorité barricadés derrière l’anonymat ajoutent l’implication injustifiée de Yaye Diop, la sœur du ministre et maire. ‘C’est cette dame qui pilote les affaires sociales à partir de chez elle’, renseignent-ils.
Las de l'incompétence du maire, les conseillers municipaux ont demandé la mise en place d’une délégation spéciale à la mairie. Chérif Léhibe Aïdara a fustigé la situation faite à la mairie de Kolda, une des rares à ne pas avoir de ‘partenaires extérieurs’. Aïdara est d’autant plus exaspéré que cette situation coïncide avec l’hivernage. ‘Des populations seront confrontées aux problèmes de santé et d’hygiène. Et la mairie ne peut pas libérer les fonds de dotation et de concours, sans délibération des élus qui ne sont jamais présents. C'est un scandale’, dénonce-t-il.
"Mauvaise gestion" des ordures et des inondations, l’affaire de la conseillère municipale Awa Seck accusée, à tort ou raison, d’avoir bénéficié d’un marché, l'inexistence depuis 2009 d'un secrétaire municipal... Voilà autant de fautes de gestion imputées à Bécaye Diop.
La conseillère municipale Awa Seck est citée comme l’heureuse adjudicataire d’un marché de curage de caniveaux à ciel ouvert. Un conseiller municipal ajoute qu’elle serait à son deuxième marché. A la dernière mandature, le maire de Kolda, Bécaye Diop, a dû finalement trouver un secrétaire municipal logé, aux frais de la commune, à l’hôtel. Des frais estimés à quelque 600 mille francs Cfa. Ce secrétaire municipal avait fini par rendre le tablier. Et son remplaçant n’a pas duré aux affaires, juste dit-on le temps de prendre service. Il s’est rendu compte qu’il n’avait aucune responsabilité au conseil municipal. Lui et son prédécesseur n’habitent pas Kolda. Les mauvaises langues suspectent le maire Bécaye Diop d’éviter d’impliquer ses frères de parti de Kolda à la gestion de la mairie. Cet élu remonte à 2006 pour dénoncer ‘une mairie sans véhicule’. A l’heure du numérique, la mairie de Kolda n’a ni téléphone ni Internet, et elle n’est abonnée à aucun journal de la place. Même pas le quotidien national Le Soleil. Au chapitre des incongruités, l’opposition attaque l’abus opéré sur le budget alloué au carburant. Le maire dit qu’il n’y touche pas, qu’il n’a pas besoin du carburant de la mairie, mais, selon certaines indiscrétions, le compte administratif a été pompé à hauteur de 80 %. Qui bénéficie alors de ce carburant ?
A ces attaques, des élus de la majorité barricadés derrière l’anonymat ajoutent l’implication injustifiée de Yaye Diop, la sœur du ministre et maire. ‘C’est cette dame qui pilote les affaires sociales à partir de chez elle’, renseignent-ils.