A-t-on souvent l’habitude de dire que la masse avance toujours les yeux bandés, vers un destin inconnu sans réfléchir, encore moins remettre en cause son vécu ! Le cas du Sénégal mérite réflexion vu le sens dans lequel vont les choses, où l’on voit le peuple embarqué dans des spéculations inutiles. Les débats politiques se sont stérilisés et l’opinion sénégalaise se voit entrainer dans un carcan astreignant qui anesthésie les consciences, suspend le discernement et obscurcie l’horizon par ce même fait.
Perdu dans le labyrinthe des informations, stratégie ourdie sciemment, il semblerait que l’argument partagé par la majorité des citoyens de notre cité est que, le mieux est de ne pas avoir d’avis politique. Ce que nous oublions c’est que ces gens sont mus par l’esprit de semer la discorde, le doute et de créer des points de vue opposés, le temps nécessaire pour que les hommes, perdus dans cette confusion, ne s'y retrouvent plus. Loin d’être une solution adéquate, ce retrait suinte de démission, d’abandon du navire en naufrage, acte qui n’honore aucun parmi nous. Serions-nous lâches et cois ou aussi aveugles jusqu’à trahir notre mission fondamentale qui consiste en la construction de notre république ? Les nombreuses sorties sur la rue-publique ne traduisent-elles pas le sursaut de l’instinct de survie de voyageurs embarqués dans un bateau en naufrage pour peindre sur une toile l’attitude des braves combattants ayant défendu les valeurs républicaines en ces jours mémorables des 23 Juin et Juillet 2011?
La cécité grandissante de ceux qui nous dirigent leur laisse croire que la puissance de la populace est une force aveugle, absurde, irraisonnée, ballottée sans cesse de droite ou de gauche. Il est grand temps de réclamer le pouvoir que nous avions confiées, par excès d’euphorie et par espoir, à un homme qui avait convaincu par sa longue haleine sur le terrain de la bataille de conquête du pouvoir. C’est d’ailleurs cette illusion inestimable des sénégalais qui finit par accoucher d’une réalité aliénante. Aujourd’hui, inutile de constater amèrement la désillusion de ceux-là qui avait porté, dans un élan démocratique comme nulle part ailleurs, Wade au devant de la destinée de notre cher état qui a connu de vaillants hommes dont la valeur n’est plus à démontrer. Osons le dire, Wade a déçu, a trahi tout un peuple, rayonnant de bonheur et d’espoir au soir de la première alternance que notre pays a connu. S’étant très tôt débarrassé de ceux-là qui s’étaient oublié au profit de l’intérêt général, Dansokho, Niasse, Bathily entre autres, Wade n’a pas fini de mettre à nu sa boulimie du pouvoir en divorçant d’avec ses alliés d’alors pour se mettre au profit d’un clan de mafioso pour ne pas dire d’une famille de charognards, de vautours insatiables.
Un aveugle ne peut pas en conduire un autre sans tomber dans le précipice. C’est fort de ce constat que nous supplierons aux hommes imbus de valeurs qui s’inquiètent de l’avenir du pays, de s’opposer à ce danger qui guette notre pays, consistant à la dévolution du pouvoir des fils biologiques ou d’emprunts, marque pure de la médiocrité, de la "tortuosité". Notre conscience citoyenne doit nous amener à élire nos dirigeants, non dans sur une base subjective des coups de foudre, mais sur la base objective d’un programme, d’un projet de société convaincant, pertinent et faisable. Le temps des hommes providentiels étant révolu, il s’agit de rester uni et indivisible dans une équipe triomphante qui s’engagera autour du sacerdoce de relever le pays, de restituer les valeurs, et de sauver les générations à venir. Cette lourde tache exige de nous énormément de sacrifices. Mais sans le sacrifice ne risque-t-on pas d’être condamné dans un futur proche du délit d’avoir failli à notre mission ?
Friedrich Nietzsche, observe dans Le Gai savoir: « Tu peux prêter l’oreille à la voix du devoir comme un brave soldat qui entend les ordres de son officier, ou bien comme une femme qui aime celui qui commande, ou bien comme un flatteur et un lâche qui a peur de son maitre, ou bien comme un sot qui obéit parce qu’il n’a rien à répliquer ».
MHABIB LY
maat-herou@hotmail.com
Perdu dans le labyrinthe des informations, stratégie ourdie sciemment, il semblerait que l’argument partagé par la majorité des citoyens de notre cité est que, le mieux est de ne pas avoir d’avis politique. Ce que nous oublions c’est que ces gens sont mus par l’esprit de semer la discorde, le doute et de créer des points de vue opposés, le temps nécessaire pour que les hommes, perdus dans cette confusion, ne s'y retrouvent plus. Loin d’être une solution adéquate, ce retrait suinte de démission, d’abandon du navire en naufrage, acte qui n’honore aucun parmi nous. Serions-nous lâches et cois ou aussi aveugles jusqu’à trahir notre mission fondamentale qui consiste en la construction de notre république ? Les nombreuses sorties sur la rue-publique ne traduisent-elles pas le sursaut de l’instinct de survie de voyageurs embarqués dans un bateau en naufrage pour peindre sur une toile l’attitude des braves combattants ayant défendu les valeurs républicaines en ces jours mémorables des 23 Juin et Juillet 2011?
La cécité grandissante de ceux qui nous dirigent leur laisse croire que la puissance de la populace est une force aveugle, absurde, irraisonnée, ballottée sans cesse de droite ou de gauche. Il est grand temps de réclamer le pouvoir que nous avions confiées, par excès d’euphorie et par espoir, à un homme qui avait convaincu par sa longue haleine sur le terrain de la bataille de conquête du pouvoir. C’est d’ailleurs cette illusion inestimable des sénégalais qui finit par accoucher d’une réalité aliénante. Aujourd’hui, inutile de constater amèrement la désillusion de ceux-là qui avait porté, dans un élan démocratique comme nulle part ailleurs, Wade au devant de la destinée de notre cher état qui a connu de vaillants hommes dont la valeur n’est plus à démontrer. Osons le dire, Wade a déçu, a trahi tout un peuple, rayonnant de bonheur et d’espoir au soir de la première alternance que notre pays a connu. S’étant très tôt débarrassé de ceux-là qui s’étaient oublié au profit de l’intérêt général, Dansokho, Niasse, Bathily entre autres, Wade n’a pas fini de mettre à nu sa boulimie du pouvoir en divorçant d’avec ses alliés d’alors pour se mettre au profit d’un clan de mafioso pour ne pas dire d’une famille de charognards, de vautours insatiables.
Un aveugle ne peut pas en conduire un autre sans tomber dans le précipice. C’est fort de ce constat que nous supplierons aux hommes imbus de valeurs qui s’inquiètent de l’avenir du pays, de s’opposer à ce danger qui guette notre pays, consistant à la dévolution du pouvoir des fils biologiques ou d’emprunts, marque pure de la médiocrité, de la "tortuosité". Notre conscience citoyenne doit nous amener à élire nos dirigeants, non dans sur une base subjective des coups de foudre, mais sur la base objective d’un programme, d’un projet de société convaincant, pertinent et faisable. Le temps des hommes providentiels étant révolu, il s’agit de rester uni et indivisible dans une équipe triomphante qui s’engagera autour du sacerdoce de relever le pays, de restituer les valeurs, et de sauver les générations à venir. Cette lourde tache exige de nous énormément de sacrifices. Mais sans le sacrifice ne risque-t-on pas d’être condamné dans un futur proche du délit d’avoir failli à notre mission ?
Friedrich Nietzsche, observe dans Le Gai savoir: « Tu peux prêter l’oreille à la voix du devoir comme un brave soldat qui entend les ordres de son officier, ou bien comme une femme qui aime celui qui commande, ou bien comme un flatteur et un lâche qui a peur de son maitre, ou bien comme un sot qui obéit parce qu’il n’a rien à répliquer ».
MHABIB LY
maat-herou@hotmail.com