Mouhamadou Moustapha Ba est revenu lors de la cérémonie de passation de service sur les mutations des Finances publiques, avec le budget record de 7003 milliards en 2024. Le ministre sortant est revenu en détail sur les investissements majeurs du Plan Sénégal Emergent qui a permis de financer des routes, autoroutes, BRT, TER mais également de subventionner certains produits, des denrées de première nécessité afin de soutenir le pouvoir d'achat des sénégalais et la revalorisation de la masse salariale.
" Les finances publiques ont connu des mutations avec des budgets records d’une année à l’autre (on a atteint les 7003 milliards FCFA en 2024, après les 4071 milliards FCFA de 2019 et les 3022 milliards FCFA de 2016), pour :
● assurer la mise œuvre des investissements structurants majeurs du Plan Sénégal Émergent ayant permis un rattrapage infrastructurel avec les 2526 km de routes, les 6673 km de pistes de désenclavement, les 189 km d’autoroute, les ponts, le projet pilote de Bus Rapid Transit, la relance du transport ferroviaire avec le Train Express Régional et la réhabilitation de l’axe Dakar-Tambacounda et des villes de l’intérieur, etc),
● renforcer la politique d’inclusion sociale, à travers les marqueurs sociaux (PUMA, PUDC, CMU, Promovilles, bourses de sécurité familiale, la Délégation à l’Entreprenariat Rapide ),
● soutenir le pouvoir d’achat des ménages, à travers des niveaux de subventions inédits et de renoncements à des droits des taxes et de douanes, aussi bien pour l’énergie, les hydrocarbures que les denrées de première nécessité,
● procéder à d’importantes revalorisations salariales", a expliqué le Ministre sortant Mouhamadou Moustapha Ba lors de son allocution.
Toutefois, ajoute-il," l’ampleur des résultats tangibles que je viens d’indiquer au profit des populations sénégalaises a naturellement éprouvé les finances publiques avec un surcroît d’endettement et de dépenses courantes.
Mais les finances publiques ont déjà été fortement ébranlé par les effets des tensions géopolitiques, qui ont exacerbé les prix du pétrole et des denrées alimentaires sur les marchés internationaux, les incidences de la COVID, et le resserrement des conditions de financement sur les marchés, et ce, en dépit des performances et efforts salutaires des régies financières pour toujours accroître la mobilisation des ressources, à travers la Stratégie de Mobilisation des Recettes à Moyen Terme (SRMT), qui commence à porter ses fruits.
Je suis persuadé que vous saurez prendre, avec votre équipe, les mesures adéquates pour apporter les mesures d’ajustements nécessaires", a conseillé le ministre sortant.
Néanmoins, il affirme que " le budget a aussi connu des mutations profondes dans sa préparation, son élaboration et son exécution avec les budgets programmes, qui ont renforcé l’exigence de culture de la gestion axée sur les résultats, de transparence dans la gestion et de reddition des comptes".
Sur ce, indique l'économiste, "La production du compte administratif de l’ordonnateur est une réalité (le compte administratif de l’ordonnateur, longtemps demandé par l’institution de contrôle des lois de finances aux fins de rapprochement des écritures de l’ordonnateur et de celles des comptables publics, a été produit, pour la première fois le 30 juin 2015)".
"La déconcentration de l’ordonnancement est effective et les retards dans la production des lois de règlement ont été résorbés avec l’adoption par le Parlement des Projets de Lois de Règlement pour les années 2018 à 2021, l’instruction en cours de celui de 2022 par la Cour des Comptes et la finalisation de celui de 2023, par les services, avec un dépôt prévu avant le 30 juin 2024, conformément à la réglementation", conclut le financier, qui a passé le témoin à son successeur Cheikh Diba, ce jeudi 11 avril 2024.
" Les finances publiques ont connu des mutations avec des budgets records d’une année à l’autre (on a atteint les 7003 milliards FCFA en 2024, après les 4071 milliards FCFA de 2019 et les 3022 milliards FCFA de 2016), pour :
● assurer la mise œuvre des investissements structurants majeurs du Plan Sénégal Émergent ayant permis un rattrapage infrastructurel avec les 2526 km de routes, les 6673 km de pistes de désenclavement, les 189 km d’autoroute, les ponts, le projet pilote de Bus Rapid Transit, la relance du transport ferroviaire avec le Train Express Régional et la réhabilitation de l’axe Dakar-Tambacounda et des villes de l’intérieur, etc),
● renforcer la politique d’inclusion sociale, à travers les marqueurs sociaux (PUMA, PUDC, CMU, Promovilles, bourses de sécurité familiale, la Délégation à l’Entreprenariat Rapide ),
● soutenir le pouvoir d’achat des ménages, à travers des niveaux de subventions inédits et de renoncements à des droits des taxes et de douanes, aussi bien pour l’énergie, les hydrocarbures que les denrées de première nécessité,
● procéder à d’importantes revalorisations salariales", a expliqué le Ministre sortant Mouhamadou Moustapha Ba lors de son allocution.
Toutefois, ajoute-il," l’ampleur des résultats tangibles que je viens d’indiquer au profit des populations sénégalaises a naturellement éprouvé les finances publiques avec un surcroît d’endettement et de dépenses courantes.
Mais les finances publiques ont déjà été fortement ébranlé par les effets des tensions géopolitiques, qui ont exacerbé les prix du pétrole et des denrées alimentaires sur les marchés internationaux, les incidences de la COVID, et le resserrement des conditions de financement sur les marchés, et ce, en dépit des performances et efforts salutaires des régies financières pour toujours accroître la mobilisation des ressources, à travers la Stratégie de Mobilisation des Recettes à Moyen Terme (SRMT), qui commence à porter ses fruits.
Je suis persuadé que vous saurez prendre, avec votre équipe, les mesures adéquates pour apporter les mesures d’ajustements nécessaires", a conseillé le ministre sortant.
Néanmoins, il affirme que " le budget a aussi connu des mutations profondes dans sa préparation, son élaboration et son exécution avec les budgets programmes, qui ont renforcé l’exigence de culture de la gestion axée sur les résultats, de transparence dans la gestion et de reddition des comptes".
Sur ce, indique l'économiste, "La production du compte administratif de l’ordonnateur est une réalité (le compte administratif de l’ordonnateur, longtemps demandé par l’institution de contrôle des lois de finances aux fins de rapprochement des écritures de l’ordonnateur et de celles des comptables publics, a été produit, pour la première fois le 30 juin 2015)".
"La déconcentration de l’ordonnancement est effective et les retards dans la production des lois de règlement ont été résorbés avec l’adoption par le Parlement des Projets de Lois de Règlement pour les années 2018 à 2021, l’instruction en cours de celui de 2022 par la Cour des Comptes et la finalisation de celui de 2023, par les services, avec un dépôt prévu avant le 30 juin 2024, conformément à la réglementation", conclut le financier, qui a passé le témoin à son successeur Cheikh Diba, ce jeudi 11 avril 2024.
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