De retour d’un sommet à Dar-es-Salaam, l'avion de Juvénal Habyarimana fut abattu alors qu’il était en manœuvre d’approche pour atterrir à l’aéroport international de Kigali. Les deux chefs d'Etat, Juvénal Habyarimana et Cyprien Ntaryamina sont morts dans le crash qui est présenté comme l'un des éléments déclencheurs du génocide rwandais.
Théogène Rudasingwa, ancien secrétaire général du FPR, le parti de Paul Kagamé, ancien ambassadeur du Rwanda aux Etats-Unis et ancien directeur de cabinet du Président Kagamé accuse le président rwandais d'être le commanditaire de l'attentat au micro de RFI.
«Paul Kagamé est le responsable du crash de l'avion dans lequel sont mort l'ancien président Juvénal Habyarimana, l'ancien président du Burundi, ainsi que plusieurs citoyens français. Vous pouvez le demander à n'importe qui.
En 1994,1993, et même plusieurs années après, j'ai été l'une des personnes en qui le président Kagamé avait une entière confiance. J'ai été l'un de ses confidents, j'ai été son directeur de cabinet, son ambassadeur aux Etats-Unis d'Amérique, j'ai été le secrétaire général de son parti... Donc, oui, j'ai été le confident et l'ami de Paul Kagamé.
J'ai cassé cette relation avec lui parce que je n'admets pas que la responsabilité d'un chef d'Etat soit de tuer ses citoyens. Voilà pourquoi, je demande pardon au peuple rwandais, en particulier aux familles des victimes du crash d'avion. Je demande pardon à la famille du président Habyarimana, à la famille de l'ancien président Burundais et à plein d'autres personnes, y compris les ressortissants français, morts dans ce crash.»
Théogène Rudasingwa précise ses accusations
«En 1994, Paul Kagamé m'a personnellement confié qu'il a été le responsable des ordres donnés, de la mise en place du plan et de l'exécution de ce plan. A cette époque, j'étais le secrétaire général des Forces patriotiques du Rwanda (le parti de Paul Kagamé) et je faisais aussi parti de l'armée rebelle, donc je travaillais dans l'entourage direct de Paul Kagamé.
Pendant longtemps, j'ai été l'un de ceux qui ont dit des mensonges et ont affirmé que c'est quelqu'un d'autre qui est le responsable de ce crash. Mais à présent que Paul Kagamé entraine le pays dans des situations dangereuses, je me dis qu'en révélant la vérité, cela peut servir à la réconciliation du pays. Cela peut être un exemple, pour la prévention d'éventuelles violences dans le pays.»
( RFI )
Théogène Rudasingwa, ancien secrétaire général du FPR, le parti de Paul Kagamé, ancien ambassadeur du Rwanda aux Etats-Unis et ancien directeur de cabinet du Président Kagamé accuse le président rwandais d'être le commanditaire de l'attentat au micro de RFI.
«Paul Kagamé est le responsable du crash de l'avion dans lequel sont mort l'ancien président Juvénal Habyarimana, l'ancien président du Burundi, ainsi que plusieurs citoyens français. Vous pouvez le demander à n'importe qui.
En 1994,1993, et même plusieurs années après, j'ai été l'une des personnes en qui le président Kagamé avait une entière confiance. J'ai été l'un de ses confidents, j'ai été son directeur de cabinet, son ambassadeur aux Etats-Unis d'Amérique, j'ai été le secrétaire général de son parti... Donc, oui, j'ai été le confident et l'ami de Paul Kagamé.
J'ai cassé cette relation avec lui parce que je n'admets pas que la responsabilité d'un chef d'Etat soit de tuer ses citoyens. Voilà pourquoi, je demande pardon au peuple rwandais, en particulier aux familles des victimes du crash d'avion. Je demande pardon à la famille du président Habyarimana, à la famille de l'ancien président Burundais et à plein d'autres personnes, y compris les ressortissants français, morts dans ce crash.»
Théogène Rudasingwa précise ses accusations
«En 1994, Paul Kagamé m'a personnellement confié qu'il a été le responsable des ordres donnés, de la mise en place du plan et de l'exécution de ce plan. A cette époque, j'étais le secrétaire général des Forces patriotiques du Rwanda (le parti de Paul Kagamé) et je faisais aussi parti de l'armée rebelle, donc je travaillais dans l'entourage direct de Paul Kagamé.
Pendant longtemps, j'ai été l'un de ceux qui ont dit des mensonges et ont affirmé que c'est quelqu'un d'autre qui est le responsable de ce crash. Mais à présent que Paul Kagamé entraine le pays dans des situations dangereuses, je me dis qu'en révélant la vérité, cela peut servir à la réconciliation du pays. Cela peut être un exemple, pour la prévention d'éventuelles violences dans le pays.»
( RFI )