Ainsi sont nos hommes politiques ! Ils changent de discours en fonction des vents et variations de la fortune. Pour avoir reproché au président Abdou Diouf son silence, frisant l’ingratitude, dans la crise qui mine présentement le Parti socialiste, Me Aïssata Tall Sall est trainée dans la boue par Abdoulaye Wilane.
Pourtant, en février 2011, le journal Le Quotidien prêtait au maire de Kaffrine, qui soupçonnait Abdou d’être de connivence avec Me Wade, les propos qui suivent : « Diouf était devenu un monarque républicain. Il apparaissait beaucoup plus comme un roi fainéant qu’un homme d’Etat. Pendant les dernières années de son règne, il a gouverné par délégation. Il s’est toujours cherché un paravent, une sorte de fusible pour ne pas répondre de sa gestion et Ousmane Tanor Dieng en a fait les frais ». Où se situe la morale ?
Pourtant, en février 2011, le journal Le Quotidien prêtait au maire de Kaffrine, qui soupçonnait Abdou d’être de connivence avec Me Wade, les propos qui suivent : « Diouf était devenu un monarque républicain. Il apparaissait beaucoup plus comme un roi fainéant qu’un homme d’Etat. Pendant les dernières années de son règne, il a gouverné par délégation. Il s’est toujours cherché un paravent, une sorte de fusible pour ne pas répondre de sa gestion et Ousmane Tanor Dieng en a fait les frais ». Où se situe la morale ?