De Kissinger à Georges Bush en passant par Donald Rumsfeld et Tony Blair, les oligarques sont tous allergiques aux hommes politiques qui ont des projets nationalistes et qui revendiquent plus d'assainissement dans les contrats d'exploitation des ressources naturelles de leur pays. Saddam Hussein pour ne citer que lui en guise d’illustration (la liste est longue) l'a essayé, il n'a pas réussi. En fait, confortablement installés dans le bureau ovale Donald Rumsfeld, Bush et Condoleeza Rice, tous actionnaires dans de grandes firmes pétrolières lui ont donné 48h pour quitter sa terre natale sous prétexte qu'il constituait une menace pour la stabilité mondiale. Il refusa et on a connu la suite, une conduite sans merci à la potence et tout ceci en faisant fi complètement des textes de l'Organisation des Nations désunies, pardon, unies. Ils n'avaient cependant pas compris que presser cent quintaux de mensonges ne permettra jamais d'extraire une once de vérité. Jusqu'ici, aucune arme chimique n'est encore retrouvée! Des puits de pétrole ? Oui !
Ce qui est extraordinaire dans tout ça est le fait que les seigneurs du crime organisé n'administrent presque jamais le coup fatal. Si c'était dans un match de football, ils s’approprieraient le poste de numéro 10 surement. Ils s'occupent de la tâche managériale consistant à mettre sur orbite le numéro 9 (leur mercenaire) pour qu'il puisse s'emparer du ballon sans obstacle puis le mettre dans les filets. Celui qui ne parvient pas à lire en filigrane la séquence de jeu ne verra que l'irakien qui force Saddam Hussein à réciter la « chahâda ». Il ne verra que des drogués libyens, disons même des chevaux fous qui rouent Kadhafi de coups jusqu'à ce que la mort vînt à son secours. Il verra aussi que des ivoiriens qui catapultent Laurent Gbagbo dans les filets du tribunal pénal international après avoir violenté et embastillé sa femme, une grande militante syndicale.
Aujourd'hui qui occupent les espaces décisionnels de l'Irak, de la Cote d'ivoire, de la Libye et du pays des pharaons? Les mercenaires des seigneurs du crime seulement! Quand le peuple égyptien dans sa majorité écrasante a donné l'aval à Mohamed Morsi de présider aux destinées de sa nation, l'armée égyptienne financée par les Usa à hauteur de 3 milliards de dollars par an le fit partir de force. Le meilleur moyen que la communauté internationale a trouvé pour justifier le bain de sang à la place Tarir est de nous servir un nouveau concept : coup d’état démocratique. Quelle honte !
Malheur à ces présidents parachutés au pouvoir si un jour ils prennent conscience et que l'idée de rompre le pacte avec les seigneurs du crime leur taraude l'esprit! L'opinion internationale sera préparée. Les grandes chaines médiatiques telles que Fox News, CNN, France 24 et BBC News feront ce qu'ils savent faire avec adresse. Elles couvriront la campagne de diabolisation de l'ennemi à abattre. Elles porteront des salissures sur sa peau et propageront à grande échelle le mensonge. Les coins les plus reculés du monde seront informés. Les proches de l’ennemi demanderont qu'on le fasse partir de force. Le conseil de sécurité de l'Onu se réunira ensuite. Russes et chinois joueront un peu les trouble- fête puis céderont si leurs intérêts résident dans le départ de l'ennemi. On signera la paperasse. Les B-52 bombarderont, le sang coulera, les cimetières s'élargiront. Celui de Bassora en Irak en témoigne avec ses tombes qui s’étendent à perte de vue. Ô douleur ! L'ennemi d'habitude très courageux s'opposera dignement avec lieutenants et moyens de bord jusqu'à ce que pour eux, le glas sonnera violemment. D’autres pseudo-chefs d'Etat, de véritables larbins, surtout ceux africains les substitueront afin que l'exploitation se perpétue, afin que des générations soient sacrifiées au profit du méchant et roublard oligarque qui se délecte de la destruction de l'être humain qu’importe son origine. En effet, si le sang des mineurs congolais augmente le chiffre d’affaire de Apple, Samsung ou encore Nokia, l’européen n’a pas de vie, la pression l’habite, il craint le licenciement, il se livre à Dignitas ou à Exit (entreprises d’aie au suicide). Il n’hésite pas aussi d’aller travailler à Kidal, au prix de faire son voyage retour dans un cercueil.
La fourberie a longtemps existé. Il est hors de question qu’elle continue à gouverner le monde! Le mal doit être coupé à la racine. L'Onu est juste constituée de cinq pays en réalité dirigés par des oligarques. Ils ont le droit de veto au conseil de sécurité devenu conseil de l'insécurité maintenant. Ils déclarent la guerre à la Syrie et ferment les yeux sur un coup d’Etat militaire en Egypte, ils font la pression sur l’Iran et regardent l’Etat juif violer chaque minute des accords qui pourraient aboutir à une paix définitive en Palestine. La révolte doit sonner sans délais. Nombreuses sont ces nations qui ne se sentent plus dans l'Onu. Elles doivent prendre leur destin en main. En une seule voix comme des guerriers de la Rome antique, elles doivent revendiquer plus d'égalité, au cas échéant, créer une organisation parallèle où la quintessence du concept, démocratie perdue depuis belle lurette refera surface. C'est seulement ainsi qu'elles pourront dire "vade retro satanas!" puis espérer voir l’oligarchie financière mondiale disparaître de ce monde.
Partir tranquillement à Kidal couvrir des moments de paix et de réconciliation deviendra ainsi possible et la vie des porteurs de voix, vaillants journalistes sera épargnée.
Mamadou MBENGUE
Ce qui est extraordinaire dans tout ça est le fait que les seigneurs du crime organisé n'administrent presque jamais le coup fatal. Si c'était dans un match de football, ils s’approprieraient le poste de numéro 10 surement. Ils s'occupent de la tâche managériale consistant à mettre sur orbite le numéro 9 (leur mercenaire) pour qu'il puisse s'emparer du ballon sans obstacle puis le mettre dans les filets. Celui qui ne parvient pas à lire en filigrane la séquence de jeu ne verra que l'irakien qui force Saddam Hussein à réciter la « chahâda ». Il ne verra que des drogués libyens, disons même des chevaux fous qui rouent Kadhafi de coups jusqu'à ce que la mort vînt à son secours. Il verra aussi que des ivoiriens qui catapultent Laurent Gbagbo dans les filets du tribunal pénal international après avoir violenté et embastillé sa femme, une grande militante syndicale.
Aujourd'hui qui occupent les espaces décisionnels de l'Irak, de la Cote d'ivoire, de la Libye et du pays des pharaons? Les mercenaires des seigneurs du crime seulement! Quand le peuple égyptien dans sa majorité écrasante a donné l'aval à Mohamed Morsi de présider aux destinées de sa nation, l'armée égyptienne financée par les Usa à hauteur de 3 milliards de dollars par an le fit partir de force. Le meilleur moyen que la communauté internationale a trouvé pour justifier le bain de sang à la place Tarir est de nous servir un nouveau concept : coup d’état démocratique. Quelle honte !
Malheur à ces présidents parachutés au pouvoir si un jour ils prennent conscience et que l'idée de rompre le pacte avec les seigneurs du crime leur taraude l'esprit! L'opinion internationale sera préparée. Les grandes chaines médiatiques telles que Fox News, CNN, France 24 et BBC News feront ce qu'ils savent faire avec adresse. Elles couvriront la campagne de diabolisation de l'ennemi à abattre. Elles porteront des salissures sur sa peau et propageront à grande échelle le mensonge. Les coins les plus reculés du monde seront informés. Les proches de l’ennemi demanderont qu'on le fasse partir de force. Le conseil de sécurité de l'Onu se réunira ensuite. Russes et chinois joueront un peu les trouble- fête puis céderont si leurs intérêts résident dans le départ de l'ennemi. On signera la paperasse. Les B-52 bombarderont, le sang coulera, les cimetières s'élargiront. Celui de Bassora en Irak en témoigne avec ses tombes qui s’étendent à perte de vue. Ô douleur ! L'ennemi d'habitude très courageux s'opposera dignement avec lieutenants et moyens de bord jusqu'à ce que pour eux, le glas sonnera violemment. D’autres pseudo-chefs d'Etat, de véritables larbins, surtout ceux africains les substitueront afin que l'exploitation se perpétue, afin que des générations soient sacrifiées au profit du méchant et roublard oligarque qui se délecte de la destruction de l'être humain qu’importe son origine. En effet, si le sang des mineurs congolais augmente le chiffre d’affaire de Apple, Samsung ou encore Nokia, l’européen n’a pas de vie, la pression l’habite, il craint le licenciement, il se livre à Dignitas ou à Exit (entreprises d’aie au suicide). Il n’hésite pas aussi d’aller travailler à Kidal, au prix de faire son voyage retour dans un cercueil.
La fourberie a longtemps existé. Il est hors de question qu’elle continue à gouverner le monde! Le mal doit être coupé à la racine. L'Onu est juste constituée de cinq pays en réalité dirigés par des oligarques. Ils ont le droit de veto au conseil de sécurité devenu conseil de l'insécurité maintenant. Ils déclarent la guerre à la Syrie et ferment les yeux sur un coup d’Etat militaire en Egypte, ils font la pression sur l’Iran et regardent l’Etat juif violer chaque minute des accords qui pourraient aboutir à une paix définitive en Palestine. La révolte doit sonner sans délais. Nombreuses sont ces nations qui ne se sentent plus dans l'Onu. Elles doivent prendre leur destin en main. En une seule voix comme des guerriers de la Rome antique, elles doivent revendiquer plus d'égalité, au cas échéant, créer une organisation parallèle où la quintessence du concept, démocratie perdue depuis belle lurette refera surface. C'est seulement ainsi qu'elles pourront dire "vade retro satanas!" puis espérer voir l’oligarchie financière mondiale disparaître de ce monde.
Partir tranquillement à Kidal couvrir des moments de paix et de réconciliation deviendra ainsi possible et la vie des porteurs de voix, vaillants journalistes sera épargnée.
Mamadou MBENGUE