L’Hydre de Lerne refait surface. Idrissa Seck, profitant de la signature d’un accord avec la Mauritanie, remet un vieux débat sur la table. Macky Sall a répondu par le mépris en marge de la conférence de presse conjointe qu’il a animée avec le Président George Weah ce jeudi. Il a parlé de « non-sujet », comme pour clore la polémique.
C’est ce champ lexical de l’évitement qu’il a toujours utilisé parlant du dossier afférent à l’exploitation de la manne pétro gazière découverte au Sénégal sous son magistère. « Dès qu’on parle de pétrole, les esprits sont tout de suite en alerte maximale », avait encore minimisé le chef de l’Etat, lors du Conseil présidentiel tenu le 4 décembre 2017, alors que la démission spectaculaire de son ministre de l’Energie alimente le prisme déformant de son opposition à ce sujet. Macky a toujours donné l’air de fuir ce débat. Idy revient à la charge et lui demande de croiser le fer avec lui sur ce terrain de jeu glissant. Il s’agit en réalité d’un tremplin qui a du rebond dont Idy peut se servir comme rampe de lancement. « Il y a eu une éclipse d’une dizaine d’années. L’éclipse est terminée », se laisse convaincre l’ancien Premier ministre. A cet égard, il faut préciser que le leader de Rewmi, qui en sait trop sur l’Etat et ses secrets, n’est ni Ousmane Sonko, ni Thierno Alassane Sall. C’est ce que Seck, dans un subtil style de communication, a rappelé au Président de l’Apr ce vendredi quand il souligne avoir été « le patron » de celui-ci.
Toute la question est maintenant de savoir si l’auteur des fameux « CD » ne va pas, dans les jours à venir, réactiver d’autres dossiers en dormance et à fortes résonnances médiatiques. On se rappelle qu’au lendemain de la libération de Karim Wade, il avait, à travers une lettre adressée aux Sénégalais depuis le Maroc, listé un certain nombre de villes (dont plusieurs paradis fiscaux) où se nicheraient des « dealers, présents et passés ». Parmi ceux-ci, il avait cité : Doha, Nicosie, Jérusalem, Beyrouth, Dubaï, Paris, Monaco, Genève, New York, Montréal, Ouagadougou, Matam, Dakar...Idy, avait défié son monde, en souhaitant, pour éclairer ces nébuleuses supposées, la mise sur pied d’un jury d’honneur qui pourrait être composé des représentants de la presse et ceux de plusieurs organisations de la société civile nationale et internationale.
Pour mémoire, c’est après avoir publié cette lettre en juillet 2016 que Idrissa Seck s’est emmuré dans un silence profond. Des sources de Dakaractu, proches de l’ex-Pm, renseignant que ce silence était calculé. Mara avait, dès lors que ses révélations n’avaient pas produit l’effet escompté, délibérément choisi de rester mutique jusqu’en 2018. Ainsi, à quelques encablures de la présidentielle de 2019, le moment est-il venu pour Idrissa Seck de sortir tous les cafards sous les placards ?
C’est ce champ lexical de l’évitement qu’il a toujours utilisé parlant du dossier afférent à l’exploitation de la manne pétro gazière découverte au Sénégal sous son magistère. « Dès qu’on parle de pétrole, les esprits sont tout de suite en alerte maximale », avait encore minimisé le chef de l’Etat, lors du Conseil présidentiel tenu le 4 décembre 2017, alors que la démission spectaculaire de son ministre de l’Energie alimente le prisme déformant de son opposition à ce sujet. Macky a toujours donné l’air de fuir ce débat. Idy revient à la charge et lui demande de croiser le fer avec lui sur ce terrain de jeu glissant. Il s’agit en réalité d’un tremplin qui a du rebond dont Idy peut se servir comme rampe de lancement. « Il y a eu une éclipse d’une dizaine d’années. L’éclipse est terminée », se laisse convaincre l’ancien Premier ministre. A cet égard, il faut préciser que le leader de Rewmi, qui en sait trop sur l’Etat et ses secrets, n’est ni Ousmane Sonko, ni Thierno Alassane Sall. C’est ce que Seck, dans un subtil style de communication, a rappelé au Président de l’Apr ce vendredi quand il souligne avoir été « le patron » de celui-ci.
Toute la question est maintenant de savoir si l’auteur des fameux « CD » ne va pas, dans les jours à venir, réactiver d’autres dossiers en dormance et à fortes résonnances médiatiques. On se rappelle qu’au lendemain de la libération de Karim Wade, il avait, à travers une lettre adressée aux Sénégalais depuis le Maroc, listé un certain nombre de villes (dont plusieurs paradis fiscaux) où se nicheraient des « dealers, présents et passés ». Parmi ceux-ci, il avait cité : Doha, Nicosie, Jérusalem, Beyrouth, Dubaï, Paris, Monaco, Genève, New York, Montréal, Ouagadougou, Matam, Dakar...Idy, avait défié son monde, en souhaitant, pour éclairer ces nébuleuses supposées, la mise sur pied d’un jury d’honneur qui pourrait être composé des représentants de la presse et ceux de plusieurs organisations de la société civile nationale et internationale.
Pour mémoire, c’est après avoir publié cette lettre en juillet 2016 que Idrissa Seck s’est emmuré dans un silence profond. Des sources de Dakaractu, proches de l’ex-Pm, renseignant que ce silence était calculé. Mara avait, dès lors que ses révélations n’avaient pas produit l’effet escompté, délibérément choisi de rester mutique jusqu’en 2018. Ainsi, à quelques encablures de la présidentielle de 2019, le moment est-il venu pour Idrissa Seck de sortir tous les cafards sous les placards ?
Autres articles
-
Quand une autorité devient un poids : analyse et solutions pour préserver l’image du régime Par Souleymane Ly
-
Jamra dépose une plainte contre la manifestation féministe du 31 décembre : Promotion du nudisme et atteinte aux bonnes mœurs pour Mame Matar
-
Sécurité routière : les mesures conservatoires du gouvernement
-
Saint-Louis : Les pêcheurs et l'industrie gazière face à une crise sans précédent
-
New York : la police arrête un homme soupçonné d'avoir mis le feu à une femme dans le métro