Même si certains acteurs de la protection de l’environnement et de la biodiversité se félicitent de la mise en œuvre de la loi interdisant les sachets plastiques au Sénégal, les industriels, notamment le collectif des acteurs de l’eau en sachet, expriment leurs inquiétudes dans l’application prochaine de cette nouvelle loi. Car pour Yacine Diakhaté, la vice-présidente du collectif des acteurs de l’eau en sachet, une fois que cette loi sera appliquée au Sénégal, c’est environ trente mille employés qui seront envoyés au chômage.
« Si cette loi est appliquée, sachez que, c’est plus de 30 mille emplois qui seront mis en chômage. Car dans chaque usine, nous avons au minimum dix employés directs. En plus de cela, nous sommes des industriels, et nous avons investi dans ce secteur avec l’argent des banques que nous n'avons pas encore fini de payer. Avant d’investir nous avions eu des autorisations en bonne et due forme, ce qui nous a permis de faire de gros investissements », renseigne toujours Yacine Diakhaté.
À cet effet, le collectif des acteurs de l’eau en sachet invite les autorités, la tutelle notamment, à la mise en place d’un cadre de concertation afin de discuter sur l’applicabilité de cette nouvelle loi.
« Même si cette loi est adoptée, nous pensons qu’il faut un cadre de concertation afin de trouver les voies et moyens pour mieux gérer cette situation qui risque de causer beaucoup de difficultés aux acteurs du secteur. C’est pourquoi nous invitons les autorités, le président de la République et notre ministre de tutelle à mettre en place un cadre de concertation et de dialogue entre les différents acteurs du secteur, afin de trouver un consensus sur l’application de cette loi, car nous sommes des responsables, qui sont impliqués et conscients du développement de notre pays », a invité Yacine Diakhaté, la vice-présidente du collectif des acteurs de l’eau en sachet au téléphone de Dakaractu…
« Si cette loi est appliquée, sachez que, c’est plus de 30 mille emplois qui seront mis en chômage. Car dans chaque usine, nous avons au minimum dix employés directs. En plus de cela, nous sommes des industriels, et nous avons investi dans ce secteur avec l’argent des banques que nous n'avons pas encore fini de payer. Avant d’investir nous avions eu des autorisations en bonne et due forme, ce qui nous a permis de faire de gros investissements », renseigne toujours Yacine Diakhaté.
À cet effet, le collectif des acteurs de l’eau en sachet invite les autorités, la tutelle notamment, à la mise en place d’un cadre de concertation afin de discuter sur l’applicabilité de cette nouvelle loi.
« Même si cette loi est adoptée, nous pensons qu’il faut un cadre de concertation afin de trouver les voies et moyens pour mieux gérer cette situation qui risque de causer beaucoup de difficultés aux acteurs du secteur. C’est pourquoi nous invitons les autorités, le président de la République et notre ministre de tutelle à mettre en place un cadre de concertation et de dialogue entre les différents acteurs du secteur, afin de trouver un consensus sur l’application de cette loi, car nous sommes des responsables, qui sont impliqués et conscients du développement de notre pays », a invité Yacine Diakhaté, la vice-présidente du collectif des acteurs de l’eau en sachet au téléphone de Dakaractu…
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