Le magazine hebdomadaire Jeune Afrique a fait un regard croisé sur le parcours de la troisième personnalité de l’Etat. Dans sa livraison de la semaine, le journal panafricain revient sur la bibliographie de Madame Aminata Touré et sa riche trajectoire dans le landerneau politique. Fonctionnaire onusien, avant de déposer ses valises dans l’arène politique sous les crocs du leader du parti Alliance pour la République (Apr). Nous sommes en 2011. Mimi Touré la dame de fer a occupé des fonctions stratégiques en sein du parti au pouvoir mais aussi au niveau de l’administration sénégalaise. Rédactrice du programme Yoonou Yokouté, directrice de campagne du candidat Macky Sall, Benno Bokk Yaakaar, garde des sceaux ministre de la Justice, Premier ministre, envoyée spéciale du Président de la République, avant d’atterrir à la tête du Conseil économique social et environnemental (Cese).
Notre confrère de Jeune Afrique, Benjamin Roger, de rappeler que la traque infernale enclenchée par Mimi et confiée à la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) n’avait pas épargné son ex-mari et père de sa fille aînée, Oumar Sarr. Battante, imperturbable, l’ancienne Chef de Gouvernement a fait parler d’elle lors des travaux de l’Université d’été du patronat marocain en apportant une réponse salée à l’ancien président français Nicolas Sarkozy qui avait fait une certaine corrélation entre la démographie en Afrique et le réchauffement climatique.
Des incidents avec le patron de l’Apr, des gens de l’entourage du président ont reconnu qu’il y en a toujours eu au fil du temps. « Aujourd’hui, cela se passe globalement bien, mais il y a toujours de petites frictions », souffle un proche du Chef de l’Etat. La source d’ajouter que les prises de position du N°3 de l’Etat du Sénégal de même que ses libertés d’action ne sont pas bien perçues par l’actuel locataire du palais de la République. « Elle a nommé beaucoup de nouveaux conseillers et elle ne fait pas mystère de ses ambitions. Cela commence à agacer le président », indique la source. Un climat glacial passe entre les deux et fait que leurs relations ne sont toujours les meilleures. En atteste la sortie récente du président Macky Sall aux militants de l’Apr lors de son passage à Paris. « Si des ministres ou des cadres ont des ambitions, qu’ils attendent la fin de mon mandat pour se manifester », fulmine Macky Sall.
Quoi qu’il en soit, la dame de fer continue de faire parler d’elle dans le clivage politique. Même si son ambition "présidentialiste" n’est pas clairement définie, les suspicions consolidées par certains observateurs et ses frères de parti voient cette femme de conviction capable de briguer les suffrages lors des élections présidentielles de 2024.
Notre confrère de Jeune Afrique, Benjamin Roger, de rappeler que la traque infernale enclenchée par Mimi et confiée à la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) n’avait pas épargné son ex-mari et père de sa fille aînée, Oumar Sarr. Battante, imperturbable, l’ancienne Chef de Gouvernement a fait parler d’elle lors des travaux de l’Université d’été du patronat marocain en apportant une réponse salée à l’ancien président français Nicolas Sarkozy qui avait fait une certaine corrélation entre la démographie en Afrique et le réchauffement climatique.
Des incidents avec le patron de l’Apr, des gens de l’entourage du président ont reconnu qu’il y en a toujours eu au fil du temps. « Aujourd’hui, cela se passe globalement bien, mais il y a toujours de petites frictions », souffle un proche du Chef de l’Etat. La source d’ajouter que les prises de position du N°3 de l’Etat du Sénégal de même que ses libertés d’action ne sont pas bien perçues par l’actuel locataire du palais de la République. « Elle a nommé beaucoup de nouveaux conseillers et elle ne fait pas mystère de ses ambitions. Cela commence à agacer le président », indique la source. Un climat glacial passe entre les deux et fait que leurs relations ne sont toujours les meilleures. En atteste la sortie récente du président Macky Sall aux militants de l’Apr lors de son passage à Paris. « Si des ministres ou des cadres ont des ambitions, qu’ils attendent la fin de mon mandat pour se manifester », fulmine Macky Sall.
Quoi qu’il en soit, la dame de fer continue de faire parler d’elle dans le clivage politique. Même si son ambition "présidentialiste" n’est pas clairement définie, les suspicions consolidées par certains observateurs et ses frères de parti voient cette femme de conviction capable de briguer les suffrages lors des élections présidentielles de 2024.