DAKARACTU.COM - Le président de la République, Me Abdoulaye Wade, devrait sa liberté au président guinéen, Alpha Condé. C’est en tout cas ce que déclare le président guinéen dans un entretien qu’il a accordé à l’Observateur. «Lorsque Wade et mon ami et frère Landing Savané ont été arrêtés, je suis venu voir Abdou Diouf à Dakar pour lui dire qu’il ne pouvait pas mettre Wade en prison. Il faut qu’il le libère», a-t-il confié. Avant d’ajouter que quand Diouf mettait une voiture à sa disposition, il allait constamment chez Wade, Niasse et Dansokho. Le président guinéen en veut pour preuve le fait qu’il a lui-même appelé Me Wade. «Quand on s’est vu à Abuja, il m’a dit qu’il voulait venir en Guinée, je lui ai dit que dès mon retour du Canada, il pouvait venir», a-t-il poursuivi.
Revenant sur l’affaire du blocage de l’avion de Senegal Airlines, Alpha Condé estime que c’est la Guinée qui est plutôt la victime, car le Sénégal n’avait pas de droit de vol sur la Guinée. "Lorsque Karim Wade m’a appelé pour dire qu’il souhaitait que Sénégal Airlines puisse arriver en Guinée, j’ai demandé qu’on l’autorise à faire autant de vols qu’elle veut, a révélé Alpha Condé. La Guinée n’a rien à voir dans ce dossier. Air Sénégal devait de l’argent à la FIR qui est l’équivalent de l’ASECNA…La Guinée n’a réclamé aucun centime au Sénégal". Le président guinéen a conclu que les relations entre chefs d’Etat doivent rester des relations officielles et et ne pas relever du domaine privé.
Revenant sur l’affaire du blocage de l’avion de Senegal Airlines, Alpha Condé estime que c’est la Guinée qui est plutôt la victime, car le Sénégal n’avait pas de droit de vol sur la Guinée. "Lorsque Karim Wade m’a appelé pour dire qu’il souhaitait que Sénégal Airlines puisse arriver en Guinée, j’ai demandé qu’on l’autorise à faire autant de vols qu’elle veut, a révélé Alpha Condé. La Guinée n’a rien à voir dans ce dossier. Air Sénégal devait de l’argent à la FIR qui est l’équivalent de l’ASECNA…La Guinée n’a réclamé aucun centime au Sénégal". Le président guinéen a conclu que les relations entre chefs d’Etat doivent rester des relations officielles et et ne pas relever du domaine privé.