Déjà presque deux ans depuis sa nomination à la tête de la mairie de Guédiawaye, et les populations de la Banlieue dakaroise attendent toujours la concrétisation des promesses électorales de Monsieur Aliou Sall qui durant toute la durée des pré-joutes locales de 2014 entendait faire de Guédiawaye une ville comme Paris une fois élu. Mais qui est réellement cet homme providentiel aux ressources tout simplement prodigieuses, qu’il en arrive à se porter au secours de tout un département, une ville qui a toujours servi de bastion électoral aux politiciens ? Encore une fois, l’arbre cache la forêt.
En fait depuis son investiture, Mr Aliou Sall est pratiquement invisible et se distingue par une politique du ni-ni au niveau de la mairie de Guédiawaye. Faire de la politique du ni-ni revient à ne pas avoir de politique du tout. D’aucuns avancent même que Guédiawaye n’est juste qu’un tremplin pour Aliou Sall dans son désir d’accéder à la magistrature suprême. C’est cette absence de politique réelle qui caractérise le maire et une équipe d’incompétents.
A Guédiawaye la mairie a changé de main, mais les problèmes demeurent surtout avec un maire aux abonnés absents, un maire président de l’Association des Maires du Sénégal, un businessman, et voyageur invétéré. En somme, il est dans toutes les sauces. A défaut d’une prise en charge réelle des préoccupations économiques des populations de Guédiawaye, Monsieur Aliou Sall a préféré adopter un traitement inéquitable des préoccupations sociales avec la distribution de billets pour la Mecque, de moutons pour la Tabaski, confondant la cause avec l’effet. Car le social n’entraine pas l’économique : c’est la bonne santé de l’économie locale qui permet de nourrir les avancées sociales.
Il est connu que les investissements d’aujourd’hui font les emplois de demain. Parlons un peu du part des investissements dans le budget des 5 communes de Guédiawaye dont la moyenne ne dépasse même pas 15% dans un contexte où on nous parle de l’acte 3 de la décentralisation qui vise à renforcer les responsabilités des collectivités en consacrant la territorialisation comme levier de performances des politiques publiques locales mais paradoxalement sur le terrain, on voit le contraire, la politique politicienne a de beaux jours devant elle. Aucun changement n’a été apporté dans le fonctionnement des mairies, même la structure du budget confectionnée depuis mathusalem demeure la même. D’ailleurs le vote des budgets a été réalisé sans travaux au préalable. Il leur a juste fallu de renseigner (remplir) les lignes du budget. Comment peut-on administrer une localité sans connaître les préoccupations des populations ? Quelle est l’utilité des conseils de quartier ? N’est-il pas dit dans les textes de l’acte 3 de la décentralisation que le vote du budget des municipalités doit se faire avec l’implication des populations ? En voyant les dépenses allouées au cabinet des maires, cela n’étonne pas de voir les administrés mis hors de toute contribution aux affaires des communes. Le maire de Wakhinane Nimzatt, Monsieur Racine Talla, Directeur de la Radio Télévision Sénégalaise ne me démentira pas. Ce Monsieur se comporte comme un « Dieu », il a installé un climat de terreur dans sa mairie, personne ne parle ou bien c’est le renvoi assuré. Je plains vraiment les habitants de cette zone avec un maire qu’ils ne voient quasiment jamais.
Cher M. Aliou Sall, notre patience a des limites et jusqu’à présent on n’a même pas vu le bout du nez de vos promesses. J’espère que vous n’allez pas emprunter le même pas que Maitre Wade : « Les promesses n’engagent que ceux qui y croient ». Je suis impatient de prendre le métro à Guédiawaye, d’aller nager dans la future piscine de Guédiawaye, de faire mes courses dans les futurs supermarchés, de me soigner gratuitement, de voir les artères de Guédiawaye toutes éclairés. Monsieur le Maire, Aliou Sall, dois-je continuer de rêver ?
J’ai oublié que tous les hommes sont défaillants et les hommes politiques sont aussi des hommes. Mais leur défaillance retombe sur la collectivité. Quand les foules s’en remettent à un « sauveur », la dictature n’est donc jamais loin. C’est exactement ce qui se passe actuellement à Guédiawaye avec le nouveau maire, Monsieur Aliou Sall. Rien ne marche et à son absence c’est encore pire, tout est bloqué. Monsieur Sall, il est extrêmement périlleux de susciter des attentes auxquelles vous ne seriez pas dans l’incapacité de répondre. Il faut d’ailleurs se méfier de ceux qui se proposent de réaliser un monde parfait sur terre.
La société parfaite, où serait assuré le bonheur pour tous, est une chimère à laquelle le Maire Aliou Sall a fait croire aux habitants de Guédiawaye.
Ibrahima Diouf dit Gaye – Gaye
Économiste-Statisticien
En fait depuis son investiture, Mr Aliou Sall est pratiquement invisible et se distingue par une politique du ni-ni au niveau de la mairie de Guédiawaye. Faire de la politique du ni-ni revient à ne pas avoir de politique du tout. D’aucuns avancent même que Guédiawaye n’est juste qu’un tremplin pour Aliou Sall dans son désir d’accéder à la magistrature suprême. C’est cette absence de politique réelle qui caractérise le maire et une équipe d’incompétents.
A Guédiawaye la mairie a changé de main, mais les problèmes demeurent surtout avec un maire aux abonnés absents, un maire président de l’Association des Maires du Sénégal, un businessman, et voyageur invétéré. En somme, il est dans toutes les sauces. A défaut d’une prise en charge réelle des préoccupations économiques des populations de Guédiawaye, Monsieur Aliou Sall a préféré adopter un traitement inéquitable des préoccupations sociales avec la distribution de billets pour la Mecque, de moutons pour la Tabaski, confondant la cause avec l’effet. Car le social n’entraine pas l’économique : c’est la bonne santé de l’économie locale qui permet de nourrir les avancées sociales.
Il est connu que les investissements d’aujourd’hui font les emplois de demain. Parlons un peu du part des investissements dans le budget des 5 communes de Guédiawaye dont la moyenne ne dépasse même pas 15% dans un contexte où on nous parle de l’acte 3 de la décentralisation qui vise à renforcer les responsabilités des collectivités en consacrant la territorialisation comme levier de performances des politiques publiques locales mais paradoxalement sur le terrain, on voit le contraire, la politique politicienne a de beaux jours devant elle. Aucun changement n’a été apporté dans le fonctionnement des mairies, même la structure du budget confectionnée depuis mathusalem demeure la même. D’ailleurs le vote des budgets a été réalisé sans travaux au préalable. Il leur a juste fallu de renseigner (remplir) les lignes du budget. Comment peut-on administrer une localité sans connaître les préoccupations des populations ? Quelle est l’utilité des conseils de quartier ? N’est-il pas dit dans les textes de l’acte 3 de la décentralisation que le vote du budget des municipalités doit se faire avec l’implication des populations ? En voyant les dépenses allouées au cabinet des maires, cela n’étonne pas de voir les administrés mis hors de toute contribution aux affaires des communes. Le maire de Wakhinane Nimzatt, Monsieur Racine Talla, Directeur de la Radio Télévision Sénégalaise ne me démentira pas. Ce Monsieur se comporte comme un « Dieu », il a installé un climat de terreur dans sa mairie, personne ne parle ou bien c’est le renvoi assuré. Je plains vraiment les habitants de cette zone avec un maire qu’ils ne voient quasiment jamais.
Cher M. Aliou Sall, notre patience a des limites et jusqu’à présent on n’a même pas vu le bout du nez de vos promesses. J’espère que vous n’allez pas emprunter le même pas que Maitre Wade : « Les promesses n’engagent que ceux qui y croient ». Je suis impatient de prendre le métro à Guédiawaye, d’aller nager dans la future piscine de Guédiawaye, de faire mes courses dans les futurs supermarchés, de me soigner gratuitement, de voir les artères de Guédiawaye toutes éclairés. Monsieur le Maire, Aliou Sall, dois-je continuer de rêver ?
J’ai oublié que tous les hommes sont défaillants et les hommes politiques sont aussi des hommes. Mais leur défaillance retombe sur la collectivité. Quand les foules s’en remettent à un « sauveur », la dictature n’est donc jamais loin. C’est exactement ce qui se passe actuellement à Guédiawaye avec le nouveau maire, Monsieur Aliou Sall. Rien ne marche et à son absence c’est encore pire, tout est bloqué. Monsieur Sall, il est extrêmement périlleux de susciter des attentes auxquelles vous ne seriez pas dans l’incapacité de répondre. Il faut d’ailleurs se méfier de ceux qui se proposent de réaliser un monde parfait sur terre.
La société parfaite, où serait assuré le bonheur pour tous, est une chimère à laquelle le Maire Aliou Sall a fait croire aux habitants de Guédiawaye.
Ibrahima Diouf dit Gaye – Gaye
Économiste-Statisticien
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