À Ndia, le chef de village accuse le maire de Kébémer, Mamadou Lamine Thiam, de vouloir s'approprier 330 hectares de terres, en affirmant que ces dernières devraient bénéficier à la communauté. Selon lui, Thiam cherche à faire croire que Ndia n'existe pas, dans le but de justifier son projet d'expansion face à la saturation de Kébémer. Le chef de village soutient avoir des documents solides prouvant son droit sur ces terres.
Le conflit foncier met en lumière une situation complexe, impliquant plusieurs acteurs, dont des opérateurs privés comme Maguette Loum. Ce dernier aurait tenté d’acheter des terrains avant de se rétracter en découvrant l’illégalité des transactions. Les tensions sont exacerbées par les accusations de complicité dirigées contre des figures politiques comme Bada Lo et Aly Dia, qui seraient responsables de la déstabilisation de la communauté depuis des années.
Face à ces allégations, le chef de village appelle à un audit immédiat de la gestion foncière. Il a récemment soumis une lettre au sous-préfet et au préfet, qui lui auraient donné raison, soulignant que son objectif est l'intérêt général. Les habitants de Ndia restent mobilisés pour défendre leurs droits, alors que la situation continue d'évoluer sous l'œil attentif des autorités compétentes.