La décision du président de la République Bassirou Diomaye Faye ordonnant l’arrêt de toutes les constructions sur le littoral a suscité beaucoup de réactions de la part de la société civile. Selon l’environnementaliste Cheikh Fadel Wade, cette décision constitue une demande sociale et encourage l'Etat à aller jusqu'au bout. C’est de retirer tout bonnement les titres et baux illégaux.
« Cette décision est tant attendue par les populations, les communautés, les environnementalistes, les écologistes. Et nous encourageons cette décision. C’est une décision que les nouvelles autorités devraient prendre juste pour commencer. Ce n’est pas une décision facile et il y aura des pressions parce que les terres bloquées appartenaient à des personnalités que ce soit sur le plan politique et religieux. L’Etat doit aller jusqu’au bout », a déclaré M. Wade dans un entretien qu'il a accordé à Dakaractu.
Concernant les conséquences, l’environnementaliste estime qu’il y aura des conséquences dans chaque réforme. « Il y a des titres fonciers obtenus par une procédure légale par exemple du Port Minéralier et Vraquier de Bargny-Sendou, mais l’Etat du Sénégal a fait des appropriations pour les propriétaires traditionnelles. Il en a fait une cause d’utilité publique après, il l’a mis sur un titre foncier pour le céder à une autre personne », a-t-il précisé.
Face à cette situation, Cheikh Fadel Wade invite le nouveau régime à ouvrir d’autres enquêtes pour voir si les titres fonciers et baux obtenus dans ce domaine sont légaux à défaut, les résilier. « Le Domaine Public Maritime ne peut pas appartenir à quelqu’un parce que c’est le domaine de l’Etat. Et beaucoup de personnes qui construisent sur le littoral occupent le Domaine Publique Maritime (DPM). Les titres fonciers qui ne sont pas en bonne et due forme, doivent être résiliés pour entamer d’autres procédures », mentionne l’environnementaliste.
Par ailleurs, il reste convaincu que certes l’Etat ne doit pas agir dans l’illégalité, il a les outils de faire des audits et des enquêtes. Ceci lui permettra au besoin, de retirer tout bonnement tous les titres octroyés illégalement. De ce fait, il estime que dans cette affaire, l’Etat ne doit pas reculer parce qu’ils avaient pris cet engagement de régler les problèmes du littoral.
« Cette décision est tant attendue par les populations, les communautés, les environnementalistes, les écologistes. Et nous encourageons cette décision. C’est une décision que les nouvelles autorités devraient prendre juste pour commencer. Ce n’est pas une décision facile et il y aura des pressions parce que les terres bloquées appartenaient à des personnalités que ce soit sur le plan politique et religieux. L’Etat doit aller jusqu’au bout », a déclaré M. Wade dans un entretien qu'il a accordé à Dakaractu.
Concernant les conséquences, l’environnementaliste estime qu’il y aura des conséquences dans chaque réforme. « Il y a des titres fonciers obtenus par une procédure légale par exemple du Port Minéralier et Vraquier de Bargny-Sendou, mais l’Etat du Sénégal a fait des appropriations pour les propriétaires traditionnelles. Il en a fait une cause d’utilité publique après, il l’a mis sur un titre foncier pour le céder à une autre personne », a-t-il précisé.
Face à cette situation, Cheikh Fadel Wade invite le nouveau régime à ouvrir d’autres enquêtes pour voir si les titres fonciers et baux obtenus dans ce domaine sont légaux à défaut, les résilier. « Le Domaine Public Maritime ne peut pas appartenir à quelqu’un parce que c’est le domaine de l’Etat. Et beaucoup de personnes qui construisent sur le littoral occupent le Domaine Publique Maritime (DPM). Les titres fonciers qui ne sont pas en bonne et due forme, doivent être résiliés pour entamer d’autres procédures », mentionne l’environnementaliste.
Par ailleurs, il reste convaincu que certes l’Etat ne doit pas agir dans l’illégalité, il a les outils de faire des audits et des enquêtes. Ceci lui permettra au besoin, de retirer tout bonnement tous les titres octroyés illégalement. De ce fait, il estime que dans cette affaire, l’Etat ne doit pas reculer parce qu’ils avaient pris cet engagement de régler les problèmes du littoral.
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