C'est le seul avocat à avoir reconnu devant la barre n'avoir jamais rendu visite à son client en prison. Leurs échanges ont eu pour cadre...le box des accusés. Et pourtant, cela semble suffisant pour créer un lien entre les deux hommes. Bien qu'étant d'obédience chiite, Me Mounir Balal a reconnu avoir vu en son client un homme pétri de valeurs qu'il ne retrouve jusque là que chez son guide, l'Imam Ali.
L'avocat part de là pour casser brique après brique les arguments du procureur qui a requis 30 ans de réclusion criminelle contre l'Imam Ndao. Il rappelle à qui veut l'entendre que son client ne milite pas pour le jihad armé, même s'il a reconnu que cette forme de lutte existe dans l'Islam. “C'est un homme de paix”, décrète Me Balal. Presque admiratif devant la curiosité de son client qui affectionne la recherche sur tous les sujets, l'avocat de dire qu'on ne peut pas lui reprocher ce qu'il qualifie de vertu. “Ce n'est pas un délit, ni un crime. Le fait de détenir des ouvrages traitant des questions sensibles avec autant d'acuité telles que le terrorisme, le nazisme, la franc-maçonnerie, pour la bonne et simple raison que tous ces ouvrages sont accessibles en librairie. La liberté d'expression est un droit sacro saint consacré par notre loi fondamentale, et par toutes les conventions régionales et internationales”, assène Me Balal. Dans la même veine, il dément la fréquentation par son client de l'application Telegram et met au défi le procureur.
La relation d'affaires qu'ont entretenu Imam Ndao et son co-accusé Ibrahima Diallo a mérité l'attention de l'avocat. Qui, étape par étape, a tenté de démontrer la bonne foi de son client dans cette affaire qui semble depuis le début l'éclabousser. Pour Me Mounir Balal, l'Imam Ndao n'a jamais douté de la licéité de l'argent que lui a remis Ibrahima Diallo. Par contre, la robe noire reconnaît que son client a eu des doutes sur la propriété de l'argent et a fait montre de prudence dès l'instant qu'il a appris que Coumba Niang avait déposé des sous entre les mains de l'homme qui venait de lui donner quelques heures plus tôt 14 000 euros. “Imam a remis les 1500 dans l'enveloppe des 12500 euros que Ibrahima Diallo lui avait confiés et a dit à Coumba Niang qu'il parlerait à ce dernier à son retour”, relate l'avocat. Selon qui, si son client n'était pas de bonne foi, il n'aurait pas agi de la sorte.
S'il est indulgent avec son client, ce qui n'est en rien anormal, Me Mounir Balal s'est étonné du fait que “le juge d'instruction” n'ait pas fait son travail comme il se devait. L'avocat est d'avis que le magistrat instructeur s'est contenté du réquisitoire définitif du parquet pour renvoyer les accusés devant la chambre criminelle. Selon lui, c'est un impair que la chambre doit corriger. Il espère avoir touché le cœur et l'esprit des hommes et de la femme qui composent ladite juridiction pour obtenir la relaxe de l'Imam Alioune Ndao.
L'avocat part de là pour casser brique après brique les arguments du procureur qui a requis 30 ans de réclusion criminelle contre l'Imam Ndao. Il rappelle à qui veut l'entendre que son client ne milite pas pour le jihad armé, même s'il a reconnu que cette forme de lutte existe dans l'Islam. “C'est un homme de paix”, décrète Me Balal. Presque admiratif devant la curiosité de son client qui affectionne la recherche sur tous les sujets, l'avocat de dire qu'on ne peut pas lui reprocher ce qu'il qualifie de vertu. “Ce n'est pas un délit, ni un crime. Le fait de détenir des ouvrages traitant des questions sensibles avec autant d'acuité telles que le terrorisme, le nazisme, la franc-maçonnerie, pour la bonne et simple raison que tous ces ouvrages sont accessibles en librairie. La liberté d'expression est un droit sacro saint consacré par notre loi fondamentale, et par toutes les conventions régionales et internationales”, assène Me Balal. Dans la même veine, il dément la fréquentation par son client de l'application Telegram et met au défi le procureur.
La relation d'affaires qu'ont entretenu Imam Ndao et son co-accusé Ibrahima Diallo a mérité l'attention de l'avocat. Qui, étape par étape, a tenté de démontrer la bonne foi de son client dans cette affaire qui semble depuis le début l'éclabousser. Pour Me Mounir Balal, l'Imam Ndao n'a jamais douté de la licéité de l'argent que lui a remis Ibrahima Diallo. Par contre, la robe noire reconnaît que son client a eu des doutes sur la propriété de l'argent et a fait montre de prudence dès l'instant qu'il a appris que Coumba Niang avait déposé des sous entre les mains de l'homme qui venait de lui donner quelques heures plus tôt 14 000 euros. “Imam a remis les 1500 dans l'enveloppe des 12500 euros que Ibrahima Diallo lui avait confiés et a dit à Coumba Niang qu'il parlerait à ce dernier à son retour”, relate l'avocat. Selon qui, si son client n'était pas de bonne foi, il n'aurait pas agi de la sorte.
S'il est indulgent avec son client, ce qui n'est en rien anormal, Me Mounir Balal s'est étonné du fait que “le juge d'instruction” n'ait pas fait son travail comme il se devait. L'avocat est d'avis que le magistrat instructeur s'est contenté du réquisitoire définitif du parquet pour renvoyer les accusés devant la chambre criminelle. Selon lui, c'est un impair que la chambre doit corriger. Il espère avoir touché le cœur et l'esprit des hommes et de la femme qui composent ladite juridiction pour obtenir la relaxe de l'Imam Alioune Ndao.