Suite à la sortie de l'imam Oumar Diène ce mardi 08 avril 2024 exigeant du Chef de l'État le respect de la tradition de "Sukaru koor" n'enchante pas la Ligue des Imams et Prédicateurs du Sénégal (Lips) qui se démarque de cette affaire.
Dans un communiqué transmis à Dakaractu, le Président de la Lips Imam Ahmed Dame Ndiaye a exprimé ses préoccupations face aux demandes émises par certains individus qui se réclament de la fonction d'Imam.
"En tant qu'organisation dévouée à la promotion d'une pratique noble de l'Islam, à la gouvernance vertueuse et à la préservation de la dignité des Imams et chefs religieux, la Ligue ne peut en aucun cas tolérer de tels comportements", a déclaré Imam Ahmed Dame Ndiaye qui ajoute que dans un contexte où les aspirations de la population incluent une rupture nette avec les anciennes pratiques gabégiques de l'État et l'avènement d'une nouvelle république en phase avec nos valeurs et notre identité, la Lips invite les autorités à s'engager sans une réflexion approfondie sur le statut du religieux dans notre pays et sur la formalisation des relations entre l'État et la religion.
Selon lui, ces mesures devront prendre en compte les besoins légitimes de la communauté musulmane sénégalaise, en toute dignité.
Dans un communiqué transmis à Dakaractu, le Président de la Lips Imam Ahmed Dame Ndiaye a exprimé ses préoccupations face aux demandes émises par certains individus qui se réclament de la fonction d'Imam.
"En tant qu'organisation dévouée à la promotion d'une pratique noble de l'Islam, à la gouvernance vertueuse et à la préservation de la dignité des Imams et chefs religieux, la Ligue ne peut en aucun cas tolérer de tels comportements", a déclaré Imam Ahmed Dame Ndiaye qui ajoute que dans un contexte où les aspirations de la population incluent une rupture nette avec les anciennes pratiques gabégiques de l'État et l'avènement d'une nouvelle république en phase avec nos valeurs et notre identité, la Lips invite les autorités à s'engager sans une réflexion approfondie sur le statut du religieux dans notre pays et sur la formalisation des relations entre l'État et la religion.
Selon lui, ces mesures devront prendre en compte les besoins légitimes de la communauté musulmane sénégalaise, en toute dignité.
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