L’affaire de l’étudiant Mamadou Diop, tué le 31 janvier 2012 à la place de l’Obélisque par le véhicule « dragon » de la police, a été encore renvoyée. La date du 16 juillet 2018 a été retenue hier, par la Cour d’appel de Dakar, pour permettre à l’Etat de comparaître. Le dossier avait été plaidé le 23 avril dernier et mis en délibéré. Finalement, le délibéré a été rabattu pour installer l’Etat dans la cause.
En fait, lors de l’audience, seuls les conseils de la famille de feu Mamadou Diop et du député Cheikh Seck ont comparu. L’Etat ainsi que les policiers Tamsir Ousmane Thiam et Wagane Souaré, qui ont fait appel, avaient fait défaut. Me Abdoulaye Tine avait demandé une infirmation pour que les dommages et intérêts fixés à 20 millions en première instance, soient majorés à 100 millions de francs Cfa.
Quant à Me Malick Mbengue, il avait demandé la confirmation du versement d’une provision d’un million au député socialiste Cheikh Seck dont les blessures doivent aussi être expertisées. Le parquet général avait requis la confirmation. En première instance, Ousmane Thiam a été condamné à 2 ans ferme, en plus d’une amende de 200 000 F Cfa pour coups mortels et coups et blessures volontaires. Son collègue Wagane Souaré a été relaxé des faits de complicité et condamné uniquement pour non-empêchement d’un délit. Pour la répression, il a écopé de 3 mois ferme. L’Etat a été déclaré civilement responsable par le tribunal correctionnel de Dakar qui avait jugé cette affaire en novembre 2015.
Enquête
En fait, lors de l’audience, seuls les conseils de la famille de feu Mamadou Diop et du député Cheikh Seck ont comparu. L’Etat ainsi que les policiers Tamsir Ousmane Thiam et Wagane Souaré, qui ont fait appel, avaient fait défaut. Me Abdoulaye Tine avait demandé une infirmation pour que les dommages et intérêts fixés à 20 millions en première instance, soient majorés à 100 millions de francs Cfa.
Quant à Me Malick Mbengue, il avait demandé la confirmation du versement d’une provision d’un million au député socialiste Cheikh Seck dont les blessures doivent aussi être expertisées. Le parquet général avait requis la confirmation. En première instance, Ousmane Thiam a été condamné à 2 ans ferme, en plus d’une amende de 200 000 F Cfa pour coups mortels et coups et blessures volontaires. Son collègue Wagane Souaré a été relaxé des faits de complicité et condamné uniquement pour non-empêchement d’un délit. Pour la répression, il a écopé de 3 mois ferme. L’Etat a été déclaré civilement responsable par le tribunal correctionnel de Dakar qui avait jugé cette affaire en novembre 2015.
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