Après douze mois derrière les barreaux, Ndella Madior Diouf, fondatrice de la pouponnière Keur Yeurmandé, entrevoit une lueur d’espoir. Le 10 décembre prochain, la Chambre d’accusation examinera une nouvelle requête de mise en liberté provisoire introduite par ses avocats, après plusieurs refus consécutifs. Cette audience représente pour elle une ultime chance de retrouver la liberté avant son procès, un combat acharné contre les lourdes accusations qui pèsent sur elle.
Un dossier aux charges accablantes
Arrêtée le 28 décembre 2023 et placée sous mandat de dépôt par le Doyen des juges, Oumar Maham Diallo, Ndella Madior Diouf fait face à un faisceau d’accusations graves : traite de personnes, exercice illégal de médecine, privation d’aliments ou de soins ayant entraîné la mort, mise en danger de la vie d’autrui, non-assistance à une personne en danger et obtention illégale de certificats d’inhumation.
Selon L’Observateur, tout a commencé avec une vidéo glaçante devenue virale. Elle montre un bébé agonisant, allongé sur un lit, le corps émacié et le regard vide. Les cris qui résonnent en arrière-plan accentuent l’horreur de cette scène. Cette séquence a provoqué une vague d’indignation nationale et internationale, entraînant une pétition appelant à la fermeture immédiate de la pouponnière située à Sacré-Cœur 3.
Six jours après la diffusion de ces images, Ndella Madior Diouf est interpellée par la Brigade de protection de la Sûreté urbaine de Dakar. Placée en garde à vue, elle est ensuite incarcérée au Camp pénal de Liberté 6, où elle vit depuis dans des conditions carcérales qu’elle décrit comme oppressantes.
Une défense déterminée
Malgré les accusations, Ndella et son équipe juridique, menée par Me Aboubacry Barro, ne baissent pas les bras. Ils ont multiplié les recours : demandes de mise en liberté provisoire, proposition de placement sous bracelet électronique… Mais toutes ces démarches ont jusqu’ici été rejetées.
« Elle continue de solliciter tous les recours possibles pour échapper aux quatre murs silencieux et oppressants du Camp pénal », écrit L’Observateur. La nouvelle audience du 10 décembre représente donc une chance cruciale pour briser l’étau de l’enfermement.
Une pouponnière au cœur de la polémique
L’affaire Ndella Madior Diouf est aussi celle d’une pouponnière devenue le symbole de dysfonctionnements graves. Fermée depuis l’arrestation de sa fondatrice, Keur Yeurmandé hébergeait 48 nourrissons, dont certains présentaient des signes de malnutrition et des troubles de santé. Selon la Directrice de l’Agence nationale de la Petite enfance, qui a pris en charge les enfants, l’établissement fonctionnait sans aucune autorisation administrative.
Une audience attendue
Alors que l’audience du 10 décembre se rapproche, l’affaire divise l’opinion publique. Si certains appellent à la clémence, d’autres estiment que les accusations sont trop graves pour permettre une quelconque liberté provisoire.
Pour Ndella Madior Diouf, cette audience est une opportunité de livrer sa version des faits et de convaincre la justice de lui accorder un sursis, en attendant un procès qui promet d’être retentissant.
Comme le souligne L’Observateur, ce dossier met en lumière les lacunes dans la régulation des établissements accueillant les enfants vulnérables, mais aussi les pressions exercées sur la justice face à l’émotion suscitée par les images choquantes. La décision de la Chambre d’accusation, attendue avec impatience, pourrait marquer un tournant décisif dans cette affaire complexe et sensible.
Un dossier aux charges accablantes
Arrêtée le 28 décembre 2023 et placée sous mandat de dépôt par le Doyen des juges, Oumar Maham Diallo, Ndella Madior Diouf fait face à un faisceau d’accusations graves : traite de personnes, exercice illégal de médecine, privation d’aliments ou de soins ayant entraîné la mort, mise en danger de la vie d’autrui, non-assistance à une personne en danger et obtention illégale de certificats d’inhumation.
Selon L’Observateur, tout a commencé avec une vidéo glaçante devenue virale. Elle montre un bébé agonisant, allongé sur un lit, le corps émacié et le regard vide. Les cris qui résonnent en arrière-plan accentuent l’horreur de cette scène. Cette séquence a provoqué une vague d’indignation nationale et internationale, entraînant une pétition appelant à la fermeture immédiate de la pouponnière située à Sacré-Cœur 3.
Six jours après la diffusion de ces images, Ndella Madior Diouf est interpellée par la Brigade de protection de la Sûreté urbaine de Dakar. Placée en garde à vue, elle est ensuite incarcérée au Camp pénal de Liberté 6, où elle vit depuis dans des conditions carcérales qu’elle décrit comme oppressantes.
Une défense déterminée
Malgré les accusations, Ndella et son équipe juridique, menée par Me Aboubacry Barro, ne baissent pas les bras. Ils ont multiplié les recours : demandes de mise en liberté provisoire, proposition de placement sous bracelet électronique… Mais toutes ces démarches ont jusqu’ici été rejetées.
« Elle continue de solliciter tous les recours possibles pour échapper aux quatre murs silencieux et oppressants du Camp pénal », écrit L’Observateur. La nouvelle audience du 10 décembre représente donc une chance cruciale pour briser l’étau de l’enfermement.
Une pouponnière au cœur de la polémique
L’affaire Ndella Madior Diouf est aussi celle d’une pouponnière devenue le symbole de dysfonctionnements graves. Fermée depuis l’arrestation de sa fondatrice, Keur Yeurmandé hébergeait 48 nourrissons, dont certains présentaient des signes de malnutrition et des troubles de santé. Selon la Directrice de l’Agence nationale de la Petite enfance, qui a pris en charge les enfants, l’établissement fonctionnait sans aucune autorisation administrative.
Une audience attendue
Alors que l’audience du 10 décembre se rapproche, l’affaire divise l’opinion publique. Si certains appellent à la clémence, d’autres estiment que les accusations sont trop graves pour permettre une quelconque liberté provisoire.
Pour Ndella Madior Diouf, cette audience est une opportunité de livrer sa version des faits et de convaincre la justice de lui accorder un sursis, en attendant un procès qui promet d’être retentissant.
Comme le souligne L’Observateur, ce dossier met en lumière les lacunes dans la régulation des établissements accueillant les enfants vulnérables, mais aussi les pressions exercées sur la justice face à l’émotion suscitée par les images choquantes. La décision de la Chambre d’accusation, attendue avec impatience, pourrait marquer un tournant décisif dans cette affaire complexe et sensible.