Dans le dossier judiciaire opposant l’ex-Miss Sénégal Fabienne Féliho à l’homme d’affaires Mansour Guissé, il y a un constat qui crève les yeux : l’une des parties est dans tous les médias, parle et fait parler, porte presse... L’autre partie n’a jamais parlé et ne s’est jamais signalé aux objectifs des photographes ni à l’oeil des caméras. Fabienne Féliho parle, fait parler ses avocats, multiplie les mises en scène... Mansour Guissé se tait, ses avocats réservent leurs sorties aux prétoires et non aux médias, il n’apparaît dans aucun journal ni aucune télé... Ce contraste frappe les observateurs les plus fins. L’ex-Miss va jusqu’à proclamer par voie médiatique qu’elle a gagné le procès. Ce tintamarre a poussé dakaractu.com à s'intéresser à l'affaire pour découvrir que la vérité du dossier est toute autre. Le tribunal de première instance a prononcé le divorce aux torts exclusifs de Fabienne Féliho.
La Cour d’appel a décidé que les torts sont partagés, sans condamner l’époux à la moindre pension ni à la moindre indemnisation financière. Sur le volet pénal de l’affaire, la Cour suprême n’a pas dit que Mansour Guissé n’a pas remis des chèques à hauteur de 63 millions à son ex-femme, elle a dit que cette somme a été effectivement donnée mais sans un mandat formel pour acheter une maison. Une décision qui peut du reste être discutée : n’est-ce pas un mandat suffisant de libeller des chèques barrés à l’ordre de la Sicap ? Fabienne Féliho menace de poursuivre son ex-époux pour dénonciation calomnieuse ? Y a-t-il calomnie alors que la justice dit elle-même que l’argent a été effectivement remis en chèques à l’ex-Miss libellés à l’ordre de la Sicap ? La dénonciation calomnieuse s’entend d’une accusation mensongère. Ce qui est loin d’être le cas en l’espèce. Dans ce qu’il est convenu d’appeler l’affaire Fabienne Féliho, il y a loin de la vérité à ce qui est proclamé dans les médias. Le volet porter presse de cette affaire donne vraiment à réfléchir.
La Cour d’appel a décidé que les torts sont partagés, sans condamner l’époux à la moindre pension ni à la moindre indemnisation financière. Sur le volet pénal de l’affaire, la Cour suprême n’a pas dit que Mansour Guissé n’a pas remis des chèques à hauteur de 63 millions à son ex-femme, elle a dit que cette somme a été effectivement donnée mais sans un mandat formel pour acheter une maison. Une décision qui peut du reste être discutée : n’est-ce pas un mandat suffisant de libeller des chèques barrés à l’ordre de la Sicap ? Fabienne Féliho menace de poursuivre son ex-époux pour dénonciation calomnieuse ? Y a-t-il calomnie alors que la justice dit elle-même que l’argent a été effectivement remis en chèques à l’ex-Miss libellés à l’ordre de la Sicap ? La dénonciation calomnieuse s’entend d’une accusation mensongère. Ce qui est loin d’être le cas en l’espèce. Dans ce qu’il est convenu d’appeler l’affaire Fabienne Féliho, il y a loin de la vérité à ce qui est proclamé dans les médias. Le volet porter presse de cette affaire donne vraiment à réfléchir.