Dans son édition date de samedi, le New York Times revient sur les incohérences du témoignage de la femme de chambre qui accuse l'ex-patron du FMI d'agression sexuelle. A l'origine de ces doutes : un étrange coup de fil.
Les procureurs auraient commencé à douter de la crédibilité de la femme de chambre environ une semaine après l'arrestation de Dominique Strauss-Kahn. Dans son édition datée de samedi, le New York Times revient sur les incohérences du témoignage de Nafissatou D., celle qui accuse l'ex patron du FMI de crimes sexuels.
Parmi les éléments troublants, une conversation téléphonique entre la femme de chambre et son petit ami enregistrée. Citant "une source bien placée au sein de la police", le journal indique que la conversation a eu lieu 24 heures après que la femme de chambre de l'hôtel Sofitel à New York eut dit qu'elle avait été agressée sexuellement par DSK. Son interlocuteur parle d'un centre de détention réservé aux immigrants illégaux dans l'Etat de l'Arizona. Les enquêteurs du bureau du procureur du district de Manhattan ont appris l'existence de l'enregistrement et l'ont fait traduire du peul, une langue parlée en Guinée, le pays d'origine de la femme, a indiqué le New York Times. Lorsque la conversation a été traduite -mercredi seulement-, les enquêteurs ont commencé à s'inquiéter, poursuit le journal.
Des relations parfois acrimonieuses
"Elle dit en gros 'Ne t'inquiète pas, ce type a beaucoup d'argent. Je sais ce que je fais'", selon la source citée par le New York Times. L'homme avait été arrêté alors qu'il troquait des contrefaçons de vêtements de marque contre de la marijuana dans le sud-ouest de Manhattan, selon la même source. Selon le journal, l'avocat de la femme a dit qu'elle ne savait pas que l'homme était un "dealer".
Au début, explique le journal, les relations entre la femme de chambre et les procureurs étaient bonnes, et son témoignage leur paraissait solide. Mais à partir de cette conversation enregistrée, la crédibilité de la plaignante s'est peu à peu effritée, poursuit le New York Times. Diallo a menti sur les conditions de son immigration aux Etats-Unis et n'a pas révélé qu'elle avait des liens avec des personnes soupçonnées de délits. Les confrontations avec les procureurs, explique le quotidien, sont devenues progressivement tendues, voire acrimonieuses. Tout d'abord calme, Nafissatou Diallo a par la suite éclaté en sanglots et s'est effondrée par terre lors de ses dépositions. Parfois, elle n'a plus communiqué pendant des jours avec les enquêteurs.
Le New York Times raconte que la dernière déposition devant les enquêteurs, jeudi dernier, a été accablante pour la jeune femme de 32 ans. Lorsque les enquêteurs lui ont présenté ses relevés prouvant des dépôts de milliers de dollars sur des comptes ouverts à son nom en Arizona, en Géorgie, à New York et en Pennsylvanie, la femme, qui avait dit à maintes reprises que son emploi à l'hôtel Sofitel était sa seule source de revenus, s'est recluse dans le silence et s'est tournée vers son avocat en quête de conseils. "Il était sans voix", a dit de l'avocat un responsable cité par le NYT.
Les procureurs auraient commencé à douter de la crédibilité de la femme de chambre environ une semaine après l'arrestation de Dominique Strauss-Kahn. Dans son édition datée de samedi, le New York Times revient sur les incohérences du témoignage de Nafissatou D., celle qui accuse l'ex patron du FMI de crimes sexuels.
Parmi les éléments troublants, une conversation téléphonique entre la femme de chambre et son petit ami enregistrée. Citant "une source bien placée au sein de la police", le journal indique que la conversation a eu lieu 24 heures après que la femme de chambre de l'hôtel Sofitel à New York eut dit qu'elle avait été agressée sexuellement par DSK. Son interlocuteur parle d'un centre de détention réservé aux immigrants illégaux dans l'Etat de l'Arizona. Les enquêteurs du bureau du procureur du district de Manhattan ont appris l'existence de l'enregistrement et l'ont fait traduire du peul, une langue parlée en Guinée, le pays d'origine de la femme, a indiqué le New York Times. Lorsque la conversation a été traduite -mercredi seulement-, les enquêteurs ont commencé à s'inquiéter, poursuit le journal.
Des relations parfois acrimonieuses
"Elle dit en gros 'Ne t'inquiète pas, ce type a beaucoup d'argent. Je sais ce que je fais'", selon la source citée par le New York Times. L'homme avait été arrêté alors qu'il troquait des contrefaçons de vêtements de marque contre de la marijuana dans le sud-ouest de Manhattan, selon la même source. Selon le journal, l'avocat de la femme a dit qu'elle ne savait pas que l'homme était un "dealer".
Au début, explique le journal, les relations entre la femme de chambre et les procureurs étaient bonnes, et son témoignage leur paraissait solide. Mais à partir de cette conversation enregistrée, la crédibilité de la plaignante s'est peu à peu effritée, poursuit le New York Times. Diallo a menti sur les conditions de son immigration aux Etats-Unis et n'a pas révélé qu'elle avait des liens avec des personnes soupçonnées de délits. Les confrontations avec les procureurs, explique le quotidien, sont devenues progressivement tendues, voire acrimonieuses. Tout d'abord calme, Nafissatou Diallo a par la suite éclaté en sanglots et s'est effondrée par terre lors de ses dépositions. Parfois, elle n'a plus communiqué pendant des jours avec les enquêteurs.
Le New York Times raconte que la dernière déposition devant les enquêteurs, jeudi dernier, a été accablante pour la jeune femme de 32 ans. Lorsque les enquêteurs lui ont présenté ses relevés prouvant des dépôts de milliers de dollars sur des comptes ouverts à son nom en Arizona, en Géorgie, à New York et en Pennsylvanie, la femme, qui avait dit à maintes reprises que son emploi à l'hôtel Sofitel était sa seule source de revenus, s'est recluse dans le silence et s'est tournée vers son avocat en quête de conseils. "Il était sans voix", a dit de l'avocat un responsable cité par le NYT.
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