L’affaire entre la réceptionniste Aïssatou Dème Ndiaye et sa patronne Ndèye Coumba Ngom a atterri devant le tribunal des flagrants délits de Mbour. En effet, tout est parti par la plainte d'Aïssatou Dème Ndiaye réceptionniste à l'hôtel Exotique parc de Guering situé à Mbour après un chômage technique signifié par la boite à sept employés. Ainsi, la réceptionniste a traduit sa patronne devant le tribunal de travail. Cependant, au moment de quitter la boite, elle a supprimé les données de sa machine. Sur ces entrefaites, sa patronne a porté plainte contre ele. Ce qui lui a valu sa comparution ce mardi 23 avril devant le tribunal des flagrants délits.
À la barre, elle reconnaît avoir supprimé les données. "Dans ma compréhension, je croyais que les données m'appartenait parce que c'est moi qui les ai créées sans aviser mon supérieur. Ce sont des données qui existent dans le logiciel et j'avais l'habitude de le donner à mon supérieur", se dédouane-t-elle. Lors de son réquisitoire, le parquet a requis une application de la loi.
Du côté de la défense, Me Maguette Sène estime qu'il n'y a pas d'infraction dans cette affaire. " Ce sont des données qu'elle a créé elle-même sur instruction de son employeur. Et elle envoyait des données à son supérieur. Elle a supprimé une partie des données et d'ailleurs la partie civile admet avoir pu récupérer toutes les données par les services d'un informaticien", dit-il.
Selon la robe noire, dans cette affaire, l'élément moral fait défaut parce que ma cliente n'a nullement pas la volonté de nuire, car au moment où elle supprimait certaines données elle savait que les données existent déjà. De ce fait, il a plaidé la relaxe pure et simple au bénéfice du doute.
Au terme de sa plaidoirie, Me Sene a introduit une demande de liberté provisoire, qui a été accordée par le tribunal.
Le délibéré rendu le 30 avril prochain.
Aïda Ndiaye Fall
À la barre, elle reconnaît avoir supprimé les données. "Dans ma compréhension, je croyais que les données m'appartenait parce que c'est moi qui les ai créées sans aviser mon supérieur. Ce sont des données qui existent dans le logiciel et j'avais l'habitude de le donner à mon supérieur", se dédouane-t-elle. Lors de son réquisitoire, le parquet a requis une application de la loi.
Du côté de la défense, Me Maguette Sène estime qu'il n'y a pas d'infraction dans cette affaire. " Ce sont des données qu'elle a créé elle-même sur instruction de son employeur. Et elle envoyait des données à son supérieur. Elle a supprimé une partie des données et d'ailleurs la partie civile admet avoir pu récupérer toutes les données par les services d'un informaticien", dit-il.
Selon la robe noire, dans cette affaire, l'élément moral fait défaut parce que ma cliente n'a nullement pas la volonté de nuire, car au moment où elle supprimait certaines données elle savait que les données existent déjà. De ce fait, il a plaidé la relaxe pure et simple au bénéfice du doute.
Au terme de sa plaidoirie, Me Sene a introduit une demande de liberté provisoire, qui a été accordée par le tribunal.
Le délibéré rendu le 30 avril prochain.
Aïda Ndiaye Fall
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