Invité d’honneur de la 10ème édition de la Grande Rentrée Citoyenne, la présidente du collectif ‘’Vérité pour Adama’’, Assa Traoré a effectué le déplacement à Dakar pour prendre part à l’événement initiée par la directrice de ‘’Intelligence Magazine’’, Amy Sarr Fall.
Prenant la parole, la militante des droits humains est longuement revenue sur la mort de son petit frère en 2016 qui a fait d’elle une héroïne. Considérée comme l’une des militantes françaises les plus célèbres du 21ème siècle, Assa a livré plus de détails sur le dossier.
« Nous sommes dans un déni de justice totale. C’est la première fois en France dans une affaire de violence policière qu’il y a autant d’expertises. Nous sommes à la 11ème expertise. Si on avait fait confiance à la justice française, mon petit frère serait mort de cause cardiaque, infection très grave, drépanocytose, chaleur, sous l’emprise de l’alcool et de la drogue alors que tout cela était faux parce qu’on s’est battu avec notre avocat. Une expertise était sortie en février 2021 faite par des experts belges mandatés par la justice française, ces experts disent clairement que les gendarmes sont responsables de la mort de mon petit frère », a expliqué la militante.
Selon elle, jusqu’ici, la justice française a refusé de mettre les gendarmes impliqués dans la mort du jeune Adama Traoré en examen mais promet d’aller jusqu’au bout de sa logique pour que justice soit rendue à la famille d’Adama Traoré.
Prenant la parole, la militante des droits humains est longuement revenue sur la mort de son petit frère en 2016 qui a fait d’elle une héroïne. Considérée comme l’une des militantes françaises les plus célèbres du 21ème siècle, Assa a livré plus de détails sur le dossier.
« Nous sommes dans un déni de justice totale. C’est la première fois en France dans une affaire de violence policière qu’il y a autant d’expertises. Nous sommes à la 11ème expertise. Si on avait fait confiance à la justice française, mon petit frère serait mort de cause cardiaque, infection très grave, drépanocytose, chaleur, sous l’emprise de l’alcool et de la drogue alors que tout cela était faux parce qu’on s’est battu avec notre avocat. Une expertise était sortie en février 2021 faite par des experts belges mandatés par la justice française, ces experts disent clairement que les gendarmes sont responsables de la mort de mon petit frère », a expliqué la militante.
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