L'ancien étudiant à l'Université de Sherbrooke a été acquitté des faits d'association de malfaiteurs en relation avec une activité terroriste et association de malfaiteurs en vue du financement du terrorisme. La décision rendue par la chambre criminelle spéciale devant statuer sur les affaires de terrorisme n'a pas surpris beaucoup de monde tant, nombreux ont été les faits qui ont plaidé en faveur d'Assane Kamara. Ecroué après que sa mère l'a dénoncé à la Division des investigations criminelles, Assane Kamara a pris son mal en patience deux années durant avant de voir le droit être prononcé dans son différend avec le ministère public.
Devant la chambre criminelle, Assane Kamara a plaidé non coupable. Avec un calme olympien, il a réfuté tous les faits à lui reprochés par le parquet qui a pourtant sorti la grosse artillerie pour le faire condamner à cinq (5) ans de prison. Outre sa défense perspicace, Assane Kamara a du compter sur ses proches. En effet, sa fiancée et son frère utérin qui ont comparu à titre de renseignement ont disculpé l'accusé.
Bilal Fall, le frère avec qui il vivait à Sherbrooke a dit devant la barre n'avoir pas eu de différend avec Assane Kamara. Sur la brouille qui aurait conduit ce dernier à quitter son appartement pour Edmonton, Bilal Fall a trouvé normal que son frère utérin ait besoin de plus de liberté. Surtout l'appartement devenait étroit après l'arrivée de leur soeur qui a du emménager dans la chambre naguère occupée par Assane Kamara. “Assane n'aime pas la facilité (...) ce n'est pas quelqu'un de dangereux”, avait déclaré Bilal Fall, apparement décidé de faire sortir son frangin de taule.
La même posture est affichée par la fiancée de l'accusé. Mariama Kamara a lavé à grande eau son homme. L'absence de la mère en raison du décès de son époux n'a pas plaidé en défaveur de ce dernier. A l'origine de l'alerte qui a mis les enquêteurs aux trousses de Assane Kamara, Astou Lô semble avoir regretté son acte comme l'a prétendu Me Ousmane Sèye.
Comme pour donner le coup de massue au parquet qui a commis l'erreur d'avoir voulu anticiper sur les actes terroristes qu'aurait voulu commettre Assane Kamara, la défense n'a pas lésiné sur les arguments pour démontrer qu'en réalité l'étudiant a été victime de la peur d'une mère qui ne sait plus à quel fils se fier. Me Ousmane Sèye a ardemment défendu son client qui, selon lui n'a rien d'un terroriste. Me Djibril Diallo a embouché la même trompette. L'avocat a profité de sa plaidoirie pour donner une leçon aux autorités sénégalaises qui, à son avis, ne devraient pas regarder le phénomène du radicalisme avec des “œillères occidentales”. Pour la robe noire, son client a commis le délit de vouloir vivre sa religion telle que l'ont prescrit les livres. Invité à dire un dernier mot après la plaidoirie de ses avocats, Assane Kamara a placé une phrase qui a glacé la salle et qui, sans aucun doute, aura joué sur la décision rendue aujourd'hui par la chambre criminelle. Sa chère mère a perdu un époux, mais elle a retrouvé son fils...
Devant la chambre criminelle, Assane Kamara a plaidé non coupable. Avec un calme olympien, il a réfuté tous les faits à lui reprochés par le parquet qui a pourtant sorti la grosse artillerie pour le faire condamner à cinq (5) ans de prison. Outre sa défense perspicace, Assane Kamara a du compter sur ses proches. En effet, sa fiancée et son frère utérin qui ont comparu à titre de renseignement ont disculpé l'accusé.
Bilal Fall, le frère avec qui il vivait à Sherbrooke a dit devant la barre n'avoir pas eu de différend avec Assane Kamara. Sur la brouille qui aurait conduit ce dernier à quitter son appartement pour Edmonton, Bilal Fall a trouvé normal que son frère utérin ait besoin de plus de liberté. Surtout l'appartement devenait étroit après l'arrivée de leur soeur qui a du emménager dans la chambre naguère occupée par Assane Kamara. “Assane n'aime pas la facilité (...) ce n'est pas quelqu'un de dangereux”, avait déclaré Bilal Fall, apparement décidé de faire sortir son frangin de taule.
La même posture est affichée par la fiancée de l'accusé. Mariama Kamara a lavé à grande eau son homme. L'absence de la mère en raison du décès de son époux n'a pas plaidé en défaveur de ce dernier. A l'origine de l'alerte qui a mis les enquêteurs aux trousses de Assane Kamara, Astou Lô semble avoir regretté son acte comme l'a prétendu Me Ousmane Sèye.
Comme pour donner le coup de massue au parquet qui a commis l'erreur d'avoir voulu anticiper sur les actes terroristes qu'aurait voulu commettre Assane Kamara, la défense n'a pas lésiné sur les arguments pour démontrer qu'en réalité l'étudiant a été victime de la peur d'une mère qui ne sait plus à quel fils se fier. Me Ousmane Sèye a ardemment défendu son client qui, selon lui n'a rien d'un terroriste. Me Djibril Diallo a embouché la même trompette. L'avocat a profité de sa plaidoirie pour donner une leçon aux autorités sénégalaises qui, à son avis, ne devraient pas regarder le phénomène du radicalisme avec des “œillères occidentales”. Pour la robe noire, son client a commis le délit de vouloir vivre sa religion telle que l'ont prescrit les livres. Invité à dire un dernier mot après la plaidoirie de ses avocats, Assane Kamara a placé une phrase qui a glacé la salle et qui, sans aucun doute, aura joué sur la décision rendue aujourd'hui par la chambre criminelle. Sa chère mère a perdu un époux, mais elle a retrouvé son fils...