Accusations de Médiapart contre Baldé : Barra Tall dément le site français

Le dossier des chantiers de l’ANOCI a efait surface, hier, sur la place publique. Le déclic ? un article du site Français « Médiapart » repris par des journaux Dakarois et qui a fait l’effet d’une véritable bombe au regard du contenu des déclarations qui y sont prêtées à Barra Tall et Abdoulaye Baldé.

Pour dire le moins, c’est une affaire qui serait partie pour secouer le milieu politico-économique dans une période aussi sensible que cet entre deux tours de la présidentielle, si ce n’était que l’article ne renvoie pas aux propos tenus par l’entrepreneur qui a plus abordé des questions de fond que ces questions de forme.

En langage plus clair, Barra Tall dément et précise qu’il n’a jamais dit que c’est Baldé qui lui a demandé de « de doubler ou presque » ses offres lorsqu’il soumissionnait pour les chantiers de l’ANOCI. Des marchés dont il a d’ailleurs été écarté de façon peu orthodoxe et sur lesquels il a eu à s’expliquer longuement.

Donc à la publication de cet article, l’entrepreneur, qui ne transige pas sur les choses claires, nettes et précises, a aussitôt câblé le journaliste français auteur de l’article pour lui rappeler la teneur de leur entretien et lui préciser n’avoir jamais dit que c’est Baldé qui a tenu les propos que l’article lui prête.

Une précision qu’il a refait à un journaliste de la RFM qui l’avait joint dans la journée pour recueillir sa réaction à la teneur de l’article. « Je lui ai fait savoir que j’ai appelé le journaliste Français auteur de l’article pour lui dire que je n’ai jamais prêté ces propos à Baldé » dit Barra Tall qui a aussi, par la suite, pris son téléphone pour appeler Baldé en personne pour lui expliquer que les propos qui lui sont prêtés ne sont pas de lui.

Une précision importante, selon le président de Yamalé qui tient à rendre justice à Abdoulaye Baldé. Pour barra Tall, il ne faut pas que des considérations de forme ne viennent noyer les vraies questions de fond dans cette affaire de l’ANOCI qui ne manquera pas d’être soulevée un jour.