Après les accusations portées contre le Directeur Général de la Rts Racine Talla sur une augmentation de salaire octroyée à certains employés, la direction du Capital Humain de la Rts a sorti un communiqué pour rétablir la vérité des faits.
D'après le communiqué exploité par Dakaractu, le vendredi 29 mars 2024, la Direction Générale de la Rts précise qu'elle a signé un nouvel Accord d'entreprise avec le Syndicat National des Professionnels de l'Audiovisuel Public ( Synpap). Une signature assujettie à quatre conditions que sont: son approbation par le Conseiller d'administration; son approbation par le chef de l'État ; la signature du décret portant financement du service public de l'audiovisuel.
En effet, explique-t-il , " c’est avec l’intersyndicale SYNPICS-CNTS que la Direction Générale de la RTS a négocié ce nouvel accord. Cependant, au bout de trois années de discussions ponctuées de campagnes de lynchages médiatiques, les deux parties n’ont pu s’accorder sur un point à savoir la clause de mobilité", révèle le communiqué.
Ainsi poursuit le communiqué, " suite à la médiation de bonnes volontés dont les secrétaires généraux du SYNPICS, Monsieur Bamba KASSE, et de la CNTS, Monsieur Mody GUIRO, les négociations avaient repris. L’article relatif à la clause de mobilité a été retiré du texte et le Directeur Général a proposé une prime d'installation de 500.000 F non remboursable pour accompagner tout agent affecté."
Refus de l'intersyndicale SYNPICS-CNTS qui estime que sa formulation renvoie à une clause de mobilité qui ne dit pas son nom. L’article 57 est donc enlevé et un accord est trouvé.
L'intersyndicale propose la signature d'un communiqué conjoint, un projet de texte est fait, et envoyé au Directeur Général qui demande, par devoir de vérité vis-à-vis des agents, de préciser dans ledit communiqué que l'article relatif à la prime d'installation a été retirée du projet d'accord parce que l'intersyndicale estime que c' est une clause de mobilité qui ne dit pas son nom. Les choses en sont restées là.
" C’est alors que le SYNPAP, Syndicat majoritaire au collège des délégués et qui siège au Conseil d’Administration au nom de tous les travailleurs, est entré en jeu. Au bout de plusieurs séances de négociations, l’article 57 a été réintroduit dans le nouvel accord d'entreprise. Les conditions énumérées plus haut étant remplies, c’est donc en toute légalité que le Directeur Général de la RTS a conclu l’Accord d’Entreprise avec le Syndicat National des Professionnels de l’Audiovisuel Public (SYNPAP)", nous dit-on.
La direction du Capital Humain donne les explications suivantes relatives aux augmentations de salaire :
⦁ Le salaire du Directeur Général n’a pas connu d’augmentation ;
⦁ en dehors de la prime d’installation, tous les autres avantages financiers, y compris la prime de responsabilité des Directeurs objet de tous les fantasmes, avaient été arrêtés d’accord parties avec l’intersyndicale SYNPICS-CNTS ;
⦁ les salaires des Directeurs ne sont pas attachés à leur personne mais plutôt à leurs fonctions, en cas de perte de ces dernières, ils perdent leurs indemnités de fonction et d’autres avantages ;
⦁ à ce jour, les agents de la RTS sont les seuls à n’avoir pas bénéficiés d’augmentations de salaires depuis dix (10) ans ;
ceux-là qui dénoncent cet accord vont bénéficier de ces augmentations. Il en sera de même en cas de promotion interne ultérieure.
D'après le communiqué exploité par Dakaractu, le vendredi 29 mars 2024, la Direction Générale de la Rts précise qu'elle a signé un nouvel Accord d'entreprise avec le Syndicat National des Professionnels de l'Audiovisuel Public ( Synpap). Une signature assujettie à quatre conditions que sont: son approbation par le Conseiller d'administration; son approbation par le chef de l'État ; la signature du décret portant financement du service public de l'audiovisuel.
En effet, explique-t-il , " c’est avec l’intersyndicale SYNPICS-CNTS que la Direction Générale de la RTS a négocié ce nouvel accord. Cependant, au bout de trois années de discussions ponctuées de campagnes de lynchages médiatiques, les deux parties n’ont pu s’accorder sur un point à savoir la clause de mobilité", révèle le communiqué.
Ainsi poursuit le communiqué, " suite à la médiation de bonnes volontés dont les secrétaires généraux du SYNPICS, Monsieur Bamba KASSE, et de la CNTS, Monsieur Mody GUIRO, les négociations avaient repris. L’article relatif à la clause de mobilité a été retiré du texte et le Directeur Général a proposé une prime d'installation de 500.000 F non remboursable pour accompagner tout agent affecté."
Refus de l'intersyndicale SYNPICS-CNTS qui estime que sa formulation renvoie à une clause de mobilité qui ne dit pas son nom. L’article 57 est donc enlevé et un accord est trouvé.
L'intersyndicale propose la signature d'un communiqué conjoint, un projet de texte est fait, et envoyé au Directeur Général qui demande, par devoir de vérité vis-à-vis des agents, de préciser dans ledit communiqué que l'article relatif à la prime d'installation a été retirée du projet d'accord parce que l'intersyndicale estime que c' est une clause de mobilité qui ne dit pas son nom. Les choses en sont restées là.
" C’est alors que le SYNPAP, Syndicat majoritaire au collège des délégués et qui siège au Conseil d’Administration au nom de tous les travailleurs, est entré en jeu. Au bout de plusieurs séances de négociations, l’article 57 a été réintroduit dans le nouvel accord d'entreprise. Les conditions énumérées plus haut étant remplies, c’est donc en toute légalité que le Directeur Général de la RTS a conclu l’Accord d’Entreprise avec le Syndicat National des Professionnels de l’Audiovisuel Public (SYNPAP)", nous dit-on.
La direction du Capital Humain donne les explications suivantes relatives aux augmentations de salaire :
⦁ Le salaire du Directeur Général n’a pas connu d’augmentation ;
⦁ en dehors de la prime d’installation, tous les autres avantages financiers, y compris la prime de responsabilité des Directeurs objet de tous les fantasmes, avaient été arrêtés d’accord parties avec l’intersyndicale SYNPICS-CNTS ;
⦁ les salaires des Directeurs ne sont pas attachés à leur personne mais plutôt à leurs fonctions, en cas de perte de ces dernières, ils perdent leurs indemnités de fonction et d’autres avantages ;
⦁ à ce jour, les agents de la RTS sont les seuls à n’avoir pas bénéficiés d’augmentations de salaires depuis dix (10) ans ;
ceux-là qui dénoncent cet accord vont bénéficier de ces augmentations. Il en sera de même en cas de promotion interne ultérieure.