En mission au Sénégal, du 12 au 24 octobre, le Fonds monétaire International a procédé, ce jour, à la restitution des conclusions de sa mission pour la première revue du nouveau programme économique et financier soutenu par le Mécanisme Élargi de Crédit (MEC), la Facilité Élargie de Crédit (FEC) et la Facilité de Résilience et de Durabilité (FRD). Il ressort parmi les points saillants un accord de principe entre le Fmi et le Sénégal à l’issue duquel le Sénégal aura accès à un financement de 166 milliards Fcfa avant la clôture des opérations financières au titre de la gestion 2023.
« Après l’adoption du programme en juin 2023, le Sénégal a bénéficié d’un premier tirage sur les ressources dédiées à cet effet d’un montant de 129 ou 133 milliards Fcfa selon le taux de change du dollar», a confié le ministre des finances et du budget, Mouhamadou Moustapha Ba.
L’autorité est également revenu sur la révision du taux de croissance à 4,1% au titre de 2023. Il a ainsi parlé des facteurs explicatifs.
« D’abord les conséquences de la covid-19, les conséquences du conflit russo-ukrénien, les conséquences du conflit au Moyen Orient et les conditions sécuritaires de la sous-région», a dit le ministre en apportant plus de détails sur l’impact du conflit israélo-palestinien sur l’économie nationale.
« Le budget a été fait sur la base d’une moyenne du baril du pétrole de près de 80 dollars le baril. Les chaînes d’approvisionnement, c’est pourquoi ils (les experts du Fmi: Ndlr) ont révisé la hausse l’inflation. Ils disent théoriquement l’inflation qui devait être à 3,1% sera révisée du fait de l’ensemble de ces facteurs à 6,5%. Voilà comment ces conflits rétro-agissent sur le marché des domestiques sénégalais», a déclaré le ministre des finances et du budget.
Autre point évoqué lors de la rencontre de restitution des conclusions de la mission du Fmi au Sénégal, il s’agit du surfinancement au titre de l’année 2023. Le ministre Moustapha Ba a tenu à faire la part des choses sur le terme et le surendettement.
« Ce surfinancement ne permet pas de parler de surendettement. Il n’a rien à voir avec le surendettement. La dernière analyse de la viabilité de la dette du Sénégal maintient le pays à risque de surendettement modéré. L’accès au marché financier en début de gestion est difficile compte tenu des impératifs électoraux et autres et du resserrement des conditions de financement à l’international. Nous mobilisons cela d’ores et déjà et nous le reportons en 2024 pour pouvoir faire face aux services de la dette des 4 premiers mois avec un total de 604,8 milliards Fcfa», a précisé Moustapha Ba. Le ministre des finances et du budget co-animait la rencontre avec le Chef de Mission du FMI pour le Sénégal, M. Edward R. GEMAYEL.
« Après l’adoption du programme en juin 2023, le Sénégal a bénéficié d’un premier tirage sur les ressources dédiées à cet effet d’un montant de 129 ou 133 milliards Fcfa selon le taux de change du dollar», a confié le ministre des finances et du budget, Mouhamadou Moustapha Ba.
L’autorité est également revenu sur la révision du taux de croissance à 4,1% au titre de 2023. Il a ainsi parlé des facteurs explicatifs.
« D’abord les conséquences de la covid-19, les conséquences du conflit russo-ukrénien, les conséquences du conflit au Moyen Orient et les conditions sécuritaires de la sous-région», a dit le ministre en apportant plus de détails sur l’impact du conflit israélo-palestinien sur l’économie nationale.
« Le budget a été fait sur la base d’une moyenne du baril du pétrole de près de 80 dollars le baril. Les chaînes d’approvisionnement, c’est pourquoi ils (les experts du Fmi: Ndlr) ont révisé la hausse l’inflation. Ils disent théoriquement l’inflation qui devait être à 3,1% sera révisée du fait de l’ensemble de ces facteurs à 6,5%. Voilà comment ces conflits rétro-agissent sur le marché des domestiques sénégalais», a déclaré le ministre des finances et du budget.
Autre point évoqué lors de la rencontre de restitution des conclusions de la mission du Fmi au Sénégal, il s’agit du surfinancement au titre de l’année 2023. Le ministre Moustapha Ba a tenu à faire la part des choses sur le terme et le surendettement.
« Ce surfinancement ne permet pas de parler de surendettement. Il n’a rien à voir avec le surendettement. La dernière analyse de la viabilité de la dette du Sénégal maintient le pays à risque de surendettement modéré. L’accès au marché financier en début de gestion est difficile compte tenu des impératifs électoraux et autres et du resserrement des conditions de financement à l’international. Nous mobilisons cela d’ores et déjà et nous le reportons en 2024 pour pouvoir faire face aux services de la dette des 4 premiers mois avec un total de 604,8 milliards Fcfa», a précisé Moustapha Ba. Le ministre des finances et du budget co-animait la rencontre avec le Chef de Mission du FMI pour le Sénégal, M. Edward R. GEMAYEL.