Pour plus d’un, l’appui aux initiatives socio-économiques des femmes est chose indispensable dans la relance des économies de nos États, surtout en cette période post pandémie. Pour cette frange qui constitue plus de la moitié (52%) de la population sénégalaise, 6 d’entre-elles sur 10 vivent et travaillent dans les zones rurales où elles constituent 68% de la force de travail, ont révélé des statistiques du ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant.
Sous ce chapitre, une analyse du contexte national a dévoilé, certes l’implication de beaucoup d’acteurs et d’organisations de la Société civile, mais elle a mis à nu un déficit de synergie entre les interventions sur la problématique de l’accès et du contrôle des ressources foncières par les femmes.
Prenant conscience de cette diversité d’acteurs et d’initiatives, les organisations ont discuté de la nécessité de définir une stratégie commune et concertée de travail basée sur les priorités dégagées par les différentes dynamiques en cours. Cette concertation a débouché sur la mise en place d’une plateforme nationale dénommée Alliance nationale pour la promotion des droits fonciers des femmes (Anff).
Cette dernière entité vient de marquer un bond en avant, après s’être joint à la communauté internationale pour célébrer le rôle et la place de la femme rurale sénégalaise marquée de sceau de la précarité en termes d’accès et de jouissance effective aux ressources foncières. Au détour d’un webinaire tenu ce vendredi 17 décembre qui a réuni des acteurs de la société civile et même des agents de l’État, l’engagement a été pris, au nom des ministères de la Femme et de l’Agriculture de nouer un partenariat avec l’Anff.
‘’La femme rurale sénégalaise marquée du sceau de la précarité en terme d’accès aux ressources foncières’’
Intervenant sur les opportunités dans le secteur de l’agriculture pour les femmes et le type de partenariat avec l’Anff, Mme Sokhna Ndèye Mbacké, représentant du département en charge de l’agriculture, a fait état des niveaux stratégique et opérationnel.
‘’Si je viens au partenariat, du fait que nous, on intervient sur deux niveaux : Il y a le niveau stratégique et celui opérationnel avec pas mal d’initiatives en cours, présentement. Ce qu’on propose à l’alliance c’est vraiment d’aller vers une convention de partenariat où on pourra mettre en exergue les deux volets que ce soit opérationnel ou institutionnel ou stratégique. Je pense que c’est cela qui pourra vraiment aider l’alliance à mieux travailler avec le ministre de l’agriculture. Et ce projet de convention de partenariat sera adossé sur un plan d’action qui sera suivi par les deux parties’’.
Elle a profité de son exposé pour revenir sur les grandes lignes de cette circulaire au profit des femmes. ‘’Pour la circulaire, les mesures qui ont été prises sont relatives à l’affectation d’un quota d’au moins 15% des aménagements aux femmes. Parce qu’il faut savoir que l’agriculture facilite l’accès des terres aux femmes. Donc, à travers des mesures, le ministère de l’agriculture a demandé qu’au niveau de ses services comme la Saed qui font des aménagements agricoles, d’affecter 15% de ces aménagements à réaliser à partir des eaux de surface mais surtout au niveau d’autres structures comme l’Anida (Agence nationale d’insertion et de développement agricole) et les projets et programmes qui interviennent dans les eaux souterraines’’, a dit Mme Mbacké.
Elle a indiqué, également, que demande est aussi faite ‘’d’affecter au moins 20% des aménagements réalisées aux femmes ; d’attribuer au moins 10% des tracteurs subventionnés aux femmes ; d’allouer au minimum 40% des financements aux femmes et d’attribuer au moins 20% des projets de recherche agricole financés aux femmes mais aussi de porter à 20% de taux de représentation des femmes aux instances de décision. Parce que la plupart des décisions se font au niveau de ces instances là. C’est dire donc, selon elle, que des efforts sont en train d’être faits en vue de mieux prendre en compte les préoccupations des femmes’’.
‘’Que l’alliance soit incontournable sur ces questions liées à l’accès des femmes au foncier’’
Représentante du ministère de la famille, Mme Sadio Kanouté, a elle aussi été favorable à la formalisation d’un partenariat tacite entre l’Anff et le département pour lequel elle intervenait. ‘’Comme je l’ai dit tantôt dans mon exposé, nous sommes ouverts à tout type de partenariat. Et pour vous rassurer, le ministère est disponible à signer une convention. Donc nous sommes partants’’, a-t-elle conclu.
Pour Mme Julie Cissé, coordonnatrice du Groupement d’initiatives pour le progrès social/West Africa région (Gips/War) le problème majeur se situe au niveau de la formalisation du partenariat.
‘’On ne doute pas de la volonté politique mais ces dispositifs comment les formaliser ? La formalisation d’un partenariat pourrait nous aider à travailler encore plus’’, a-t-elle dit avant d’exprimer le vœux de tous les acteurs engagés dans cette lutte pour que la femme puisse avoir accès au foncier. ‘’Nous souhaitons collaborer de manière formelle avec les deux ministères’’, a-t-elle ajouté avant de relever, pour le déplorer, l’absence de partenariat formel. ‘’Il y a une collaboration sur le terrain, mais, il ne manquait que la formalisation pour être beaucoup plus efficient’’. D’ailleurs, elle est d’avis que l’Anff gagnerait à être davantage impliquée’’. Son vœu est que le nécessaire soit fait ‘’de sorte que l’alliance soit incontournable sur ces questions liées à l’accès des femmes au foncier’’.
Sous ce chapitre, une analyse du contexte national a dévoilé, certes l’implication de beaucoup d’acteurs et d’organisations de la Société civile, mais elle a mis à nu un déficit de synergie entre les interventions sur la problématique de l’accès et du contrôle des ressources foncières par les femmes.
Prenant conscience de cette diversité d’acteurs et d’initiatives, les organisations ont discuté de la nécessité de définir une stratégie commune et concertée de travail basée sur les priorités dégagées par les différentes dynamiques en cours. Cette concertation a débouché sur la mise en place d’une plateforme nationale dénommée Alliance nationale pour la promotion des droits fonciers des femmes (Anff).
Cette dernière entité vient de marquer un bond en avant, après s’être joint à la communauté internationale pour célébrer le rôle et la place de la femme rurale sénégalaise marquée de sceau de la précarité en termes d’accès et de jouissance effective aux ressources foncières. Au détour d’un webinaire tenu ce vendredi 17 décembre qui a réuni des acteurs de la société civile et même des agents de l’État, l’engagement a été pris, au nom des ministères de la Femme et de l’Agriculture de nouer un partenariat avec l’Anff.
‘’La femme rurale sénégalaise marquée du sceau de la précarité en terme d’accès aux ressources foncières’’
Intervenant sur les opportunités dans le secteur de l’agriculture pour les femmes et le type de partenariat avec l’Anff, Mme Sokhna Ndèye Mbacké, représentant du département en charge de l’agriculture, a fait état des niveaux stratégique et opérationnel.
‘’Si je viens au partenariat, du fait que nous, on intervient sur deux niveaux : Il y a le niveau stratégique et celui opérationnel avec pas mal d’initiatives en cours, présentement. Ce qu’on propose à l’alliance c’est vraiment d’aller vers une convention de partenariat où on pourra mettre en exergue les deux volets que ce soit opérationnel ou institutionnel ou stratégique. Je pense que c’est cela qui pourra vraiment aider l’alliance à mieux travailler avec le ministre de l’agriculture. Et ce projet de convention de partenariat sera adossé sur un plan d’action qui sera suivi par les deux parties’’.
Elle a profité de son exposé pour revenir sur les grandes lignes de cette circulaire au profit des femmes. ‘’Pour la circulaire, les mesures qui ont été prises sont relatives à l’affectation d’un quota d’au moins 15% des aménagements aux femmes. Parce qu’il faut savoir que l’agriculture facilite l’accès des terres aux femmes. Donc, à travers des mesures, le ministère de l’agriculture a demandé qu’au niveau de ses services comme la Saed qui font des aménagements agricoles, d’affecter 15% de ces aménagements à réaliser à partir des eaux de surface mais surtout au niveau d’autres structures comme l’Anida (Agence nationale d’insertion et de développement agricole) et les projets et programmes qui interviennent dans les eaux souterraines’’, a dit Mme Mbacké.
Elle a indiqué, également, que demande est aussi faite ‘’d’affecter au moins 20% des aménagements réalisées aux femmes ; d’attribuer au moins 10% des tracteurs subventionnés aux femmes ; d’allouer au minimum 40% des financements aux femmes et d’attribuer au moins 20% des projets de recherche agricole financés aux femmes mais aussi de porter à 20% de taux de représentation des femmes aux instances de décision. Parce que la plupart des décisions se font au niveau de ces instances là. C’est dire donc, selon elle, que des efforts sont en train d’être faits en vue de mieux prendre en compte les préoccupations des femmes’’.
‘’Que l’alliance soit incontournable sur ces questions liées à l’accès des femmes au foncier’’
Représentante du ministère de la famille, Mme Sadio Kanouté, a elle aussi été favorable à la formalisation d’un partenariat tacite entre l’Anff et le département pour lequel elle intervenait. ‘’Comme je l’ai dit tantôt dans mon exposé, nous sommes ouverts à tout type de partenariat. Et pour vous rassurer, le ministère est disponible à signer une convention. Donc nous sommes partants’’, a-t-elle conclu.
Pour Mme Julie Cissé, coordonnatrice du Groupement d’initiatives pour le progrès social/West Africa région (Gips/War) le problème majeur se situe au niveau de la formalisation du partenariat.
‘’On ne doute pas de la volonté politique mais ces dispositifs comment les formaliser ? La formalisation d’un partenariat pourrait nous aider à travailler encore plus’’, a-t-elle dit avant d’exprimer le vœux de tous les acteurs engagés dans cette lutte pour que la femme puisse avoir accès au foncier. ‘’Nous souhaitons collaborer de manière formelle avec les deux ministères’’, a-t-elle ajouté avant de relever, pour le déplorer, l’absence de partenariat formel. ‘’Il y a une collaboration sur le terrain, mais, il ne manquait que la formalisation pour être beaucoup plus efficient’’. D’ailleurs, elle est d’avis que l’Anff gagnerait à être davantage impliquée’’. Son vœu est que le nécessaire soit fait ‘’de sorte que l’alliance soit incontournable sur ces questions liées à l’accès des femmes au foncier’’.
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