Le Premier ministre ivoirien Guillaume Soro a affirmé vendredi que son pays serait prêt à livrer à la Cour pénale internationale (CPI) des militaires issus des forces du président Alassane Ouattara en cas de crimes de sang, dans un entretien à RFI et France 24.
Interrogé pour savoir si son gouvernement était prêt à livrer des éléments de l'ex-rébellion des Forces nouvelles, qui ont rejoint la nouvelle armée du président Ouattara, celui qui fut leur leader s'est clairement engagé.
Il ne faut pas faire le travail des juges à leur place. Laissons les faire. Si l'enquête révèle qu'un militaire a une responsabilité dans la commission de crimes de sang, évidemment que nous serons d'accord que la Cour Pénale fasse son travail et qu'il soit extradé, a déclaré M. Soro.
De toute façon le Président de la République a été clair sur cette question. Et le gouvernement a la même position : il ne faut pas laisser survivre l'impunité, a-t-il rappelé.
N'anticipons rien. Laissons la Cour Pénale faire son travail. Pour le moment, c'est l'ouverture de l'enquête, laissons-les faire, a-t-il aussi insisté.
Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) a été autorisé le 3 octobre à enquêter sur des crimes contre l'humanité et des crimes de guerre qui auraient été commis par les auteurs des violences ayant suivi l'élection présidentielle de novembre 2010 en Côte d'Ivoire.
M. Ouattara avait demandé le 3 mai à la CPI d'enquêter sur les crimes les plus graves commis au moment des violences, la justice ivoirienne se chargeant notamment des crimes économiques et des crimes contre la sécurité de l'Etat.
L'ancien président Laurent Gbagbo a été arrêté le 11 avril après plus de quatre mois de crise, dont deux semaines de guerre, née de son refus de reconnaître sa défaite à la présidentielle de novembre 2010. La crise post-électorale a fait quelque 3.000 morts selon l'ONU.
Fin septembre, le ministre ivoirien des droits de l'Homme, Gnénéma Coulibaly, a estimé que le transfèrement de l'ancien président Gbagbo à la CPI à La Haye faciliterait le processus de réconciliation en Côte d'Ivoire.
La CPI a prévenu qu'elle enquêterait sur les crimes potentiellement commis dans chacun des deux camps.
Côté Ouattara, des ONG internationales ont notamment mis en cause Chérif Ousmane, pilier de la rébellion nordiste de 2002, qui fut chef des opérations FRCI dans le bastion pro-Gbagbo de Yopougon, à Abidjan. Actuellement numéro 2 de la garde présidentielle, il est un homme de confiance d'Alassane Ouattara.
Tous les commandants de zone - nous avons eu l'occasion de le montrer, de le démontrer à plusieurs reprises - ont été rappelés à l'ordre. Ceux qui n'ont pas suivi les consignes que nous avons données ont été purement et simplement mis de côté, a affirmé Guillaume Soro à Radio France International et France 24.
( AFP )
Interrogé pour savoir si son gouvernement était prêt à livrer des éléments de l'ex-rébellion des Forces nouvelles, qui ont rejoint la nouvelle armée du président Ouattara, celui qui fut leur leader s'est clairement engagé.
Il ne faut pas faire le travail des juges à leur place. Laissons les faire. Si l'enquête révèle qu'un militaire a une responsabilité dans la commission de crimes de sang, évidemment que nous serons d'accord que la Cour Pénale fasse son travail et qu'il soit extradé, a déclaré M. Soro.
De toute façon le Président de la République a été clair sur cette question. Et le gouvernement a la même position : il ne faut pas laisser survivre l'impunité, a-t-il rappelé.
N'anticipons rien. Laissons la Cour Pénale faire son travail. Pour le moment, c'est l'ouverture de l'enquête, laissons-les faire, a-t-il aussi insisté.
Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) a été autorisé le 3 octobre à enquêter sur des crimes contre l'humanité et des crimes de guerre qui auraient été commis par les auteurs des violences ayant suivi l'élection présidentielle de novembre 2010 en Côte d'Ivoire.
M. Ouattara avait demandé le 3 mai à la CPI d'enquêter sur les crimes les plus graves commis au moment des violences, la justice ivoirienne se chargeant notamment des crimes économiques et des crimes contre la sécurité de l'Etat.
L'ancien président Laurent Gbagbo a été arrêté le 11 avril après plus de quatre mois de crise, dont deux semaines de guerre, née de son refus de reconnaître sa défaite à la présidentielle de novembre 2010. La crise post-électorale a fait quelque 3.000 morts selon l'ONU.
Fin septembre, le ministre ivoirien des droits de l'Homme, Gnénéma Coulibaly, a estimé que le transfèrement de l'ancien président Gbagbo à la CPI à La Haye faciliterait le processus de réconciliation en Côte d'Ivoire.
La CPI a prévenu qu'elle enquêterait sur les crimes potentiellement commis dans chacun des deux camps.
Côté Ouattara, des ONG internationales ont notamment mis en cause Chérif Ousmane, pilier de la rébellion nordiste de 2002, qui fut chef des opérations FRCI dans le bastion pro-Gbagbo de Yopougon, à Abidjan. Actuellement numéro 2 de la garde présidentielle, il est un homme de confiance d'Alassane Ouattara.
Tous les commandants de zone - nous avons eu l'occasion de le montrer, de le démontrer à plusieurs reprises - ont été rappelés à l'ordre. Ceux qui n'ont pas suivi les consignes que nous avons données ont été purement et simplement mis de côté, a affirmé Guillaume Soro à Radio France International et France 24.
( AFP )
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