Depuis maintenant près de quinze mois, le Rassemblement pour l’Ethique des Valeurs et l’Emancipation (Reve), est porté sur les fonts baptismaux. Déjà son secrétaire général, administrateur du journal « La dépêche Diplomatique », est monté sur ses grands chevaux pour annoncer sa candidature à la succession du patron des libéraux. « Je ne saurai comprendre que depuis la nuit des temps, Tambacounda puisse continuer de souffrir le martyre malgré ses énormes potentialités naturelles et sa position géographique qui doit en faire la vitrine du Sénégal.
De Mady Cissokho du temps de feu le président poète Senghor à Abdoulaye Wade, rien de suffisamment sérieux n’a pu être réalisé dans cette région qui nous a vus naître, et c’est comme si ce que d’aucuns appellent à tort ou à raison le Sénégal utile existait, et que Tambacounda n’en fait guère partie » a lancé d’entrée de jeu Abdourahmane Dabo qui ajoutera que grande a été sa déception quand il a vu l’état de la grande mosquée de Tambacounda.
« Même pour cette maison de Dieu, qui ne connait ni politique, ni ethnie, l’Etat et ses démembrements locaux n’ont estimé bon de boucler les travaux de la grande mosquée qui trainent depuis près de trois bonnes saisons. L’on me rétorquera que le chef de l’Etat y a injecté quarante millions, je répondrai qu’il peut et doit faire mieux que cela car il l’a fait ailleurs et c’est un secret de polichinelle. Cela est tout simplement abracadabrant et choquant ». Mr Dabo dira pour l’heure s’occuper de l’implantation de son parti, et que « le moment venu, j’administrerai la preuve à qui pouvait en douter que mon parti est bien ancré dans ce pays et il est porteur d’un projet de société à travers lequel tout patriote sincère et soucieux des principes démocratiques et d’éthique se retrouveront ».
Par rapport à la situation de la région de Tambacounda, le patron de Reve laissera entendre qu’elle « est tout simplement triste » car « malgré les promesses du régime de l’alternance de faire de Tambacounda un pôle de développement économique, les populations laborieuses souffrent plus qu’hier, et cela est incompréhensible.
Abdoulaye Wade a promis un collège universitaire régional, un chemin de fer qui quitterait Kédougou pour le port minéralier de Bargny, un institut supérieur de métallurgie et bien d’autres choses, mais jusqu’ici, mis à part la reconstruction de la nationale 1 entre Kaolack et Dakar, pas grand-chose n’a bougé, surtout pour ce qui est de l’emploi des jeunes et de la lutte contre la pauvreté » s’est-il désolé avant de conclure « que Reve remuera ciel et terre pour sortir les couches démunies du Sénégal de la misère, parce que cela est de l’ordre du réalisable. Nous n’avons pas attendu et ne saurons attendre d’être aux affaires pour tenter de soulager les populations.
Déjà avec notre association pour le Développement de Tambacounda, nous avons réalisé plein de choses au vu et su de tout le monde ici à Tambacounda. Loin de nous l’intention de se servir des communautés, nous voudrons tout bonnement leur servir ». En attendant d’entrer dans la campagne, Mr Dabo et ses camarades préparent une très grande rentrée politique nationale dans la capitale du rail. Ses équipes sont en train de sillonner les coins et recoins du pays pour « réussir le pari de la mobilisation et de la qualité » d’autant plus qu’ils diront à coup sûr « bouleverser la pseudo hiérarchie et créer la surprise au soir du 26 février 2012 »
Par Boubacar Dembo Tamba / Tambacounda.info /
De Mady Cissokho du temps de feu le président poète Senghor à Abdoulaye Wade, rien de suffisamment sérieux n’a pu être réalisé dans cette région qui nous a vus naître, et c’est comme si ce que d’aucuns appellent à tort ou à raison le Sénégal utile existait, et que Tambacounda n’en fait guère partie » a lancé d’entrée de jeu Abdourahmane Dabo qui ajoutera que grande a été sa déception quand il a vu l’état de la grande mosquée de Tambacounda.
« Même pour cette maison de Dieu, qui ne connait ni politique, ni ethnie, l’Etat et ses démembrements locaux n’ont estimé bon de boucler les travaux de la grande mosquée qui trainent depuis près de trois bonnes saisons. L’on me rétorquera que le chef de l’Etat y a injecté quarante millions, je répondrai qu’il peut et doit faire mieux que cela car il l’a fait ailleurs et c’est un secret de polichinelle. Cela est tout simplement abracadabrant et choquant ». Mr Dabo dira pour l’heure s’occuper de l’implantation de son parti, et que « le moment venu, j’administrerai la preuve à qui pouvait en douter que mon parti est bien ancré dans ce pays et il est porteur d’un projet de société à travers lequel tout patriote sincère et soucieux des principes démocratiques et d’éthique se retrouveront ».
Par rapport à la situation de la région de Tambacounda, le patron de Reve laissera entendre qu’elle « est tout simplement triste » car « malgré les promesses du régime de l’alternance de faire de Tambacounda un pôle de développement économique, les populations laborieuses souffrent plus qu’hier, et cela est incompréhensible.
Abdoulaye Wade a promis un collège universitaire régional, un chemin de fer qui quitterait Kédougou pour le port minéralier de Bargny, un institut supérieur de métallurgie et bien d’autres choses, mais jusqu’ici, mis à part la reconstruction de la nationale 1 entre Kaolack et Dakar, pas grand-chose n’a bougé, surtout pour ce qui est de l’emploi des jeunes et de la lutte contre la pauvreté » s’est-il désolé avant de conclure « que Reve remuera ciel et terre pour sortir les couches démunies du Sénégal de la misère, parce que cela est de l’ordre du réalisable. Nous n’avons pas attendu et ne saurons attendre d’être aux affaires pour tenter de soulager les populations.
Déjà avec notre association pour le Développement de Tambacounda, nous avons réalisé plein de choses au vu et su de tout le monde ici à Tambacounda. Loin de nous l’intention de se servir des communautés, nous voudrons tout bonnement leur servir ». En attendant d’entrer dans la campagne, Mr Dabo et ses camarades préparent une très grande rentrée politique nationale dans la capitale du rail. Ses équipes sont en train de sillonner les coins et recoins du pays pour « réussir le pari de la mobilisation et de la qualité » d’autant plus qu’ils diront à coup sûr « bouleverser la pseudo hiérarchie et créer la surprise au soir du 26 février 2012 »
Par Boubacar Dembo Tamba / Tambacounda.info /