DAKARACTU.COM Alors que radios et télévisions rivalisaient en formules-choc pour relayer les supputations sur un départ de la primature de Souleymane Ndéné Ndiaye, ce dernier était à bord de la voiture du chef de l'Etat, Abdoulaye Wade, à côté de lui, à destination de la Grande mosquée de Dakar pour honorer la prière du premier vendredi du Ramadan.
Le Premier ministre est la cible de certains barons du régime qui estiment qu'il a tout ou presque : il est le maire de Guinguinéo au moment où beaucoup d'entre eux ont été battus au cours des élections locales du 22 mars 2009, il est le chef du gouvernement depuis deux ans trois mois, il est le directeur de campagne du candidat Wade à la présidentielle de février 2012. Cet homme dont beaucoup prédisaient le limogeage dans les six mois de son arrivée à la primature est toujours là.
Va-t-il être éjecté d'un siège qu'il garde vaille que vaille ? Rien n'est moins sûr. Le très politique Abdoulaye Wade est conscient qu'il n'a aucun intérêt à créer des remous dans sa majorité à sept mois de la présidentielle. Or le limogeage de Souleymane Ndéné Ndiaye risque de créer une crise de régime. S'il ne va pas s'allier à l'opposition, Ndéné va se retirer du parti et de son poste de directeur de campagne. Et sera de facto dans une dissidence interne à côté de tous ceux qui seront écartés à la faveur du remaniement ministériel. Cet homme qui a une base politique à Guinguinéo, à Kahone, à Gossas et à Foundiougne, va constituer un réel manque-à-gagner pour Wade qui a besoin de toutes les voix pour affronter une compétition électorale à haut risque pour lui.
Last but not least, l'actuel locataire du neuvième étage du Building administratif est loyal et ne gêne pas le président. Accessible, trop au goût de certains, il règle les problèmes que le chef de l'Etat lui confie. Il a des entrées dans des milieux qui, tel celui de la lutte, sont des vecteurs de mobilisation populaire.
Alors qu'il tente de rassembler son camp, en sa rabibochant même avec certains avec qui il était en froid, Wade ne va pas, selon toute vraisemblance, ouvrir un autre front en écartant son Premier ministre. Il a déjà trois ex-chefs de gouvernement contre lui.
Le Premier ministre est la cible de certains barons du régime qui estiment qu'il a tout ou presque : il est le maire de Guinguinéo au moment où beaucoup d'entre eux ont été battus au cours des élections locales du 22 mars 2009, il est le chef du gouvernement depuis deux ans trois mois, il est le directeur de campagne du candidat Wade à la présidentielle de février 2012. Cet homme dont beaucoup prédisaient le limogeage dans les six mois de son arrivée à la primature est toujours là.
Va-t-il être éjecté d'un siège qu'il garde vaille que vaille ? Rien n'est moins sûr. Le très politique Abdoulaye Wade est conscient qu'il n'a aucun intérêt à créer des remous dans sa majorité à sept mois de la présidentielle. Or le limogeage de Souleymane Ndéné Ndiaye risque de créer une crise de régime. S'il ne va pas s'allier à l'opposition, Ndéné va se retirer du parti et de son poste de directeur de campagne. Et sera de facto dans une dissidence interne à côté de tous ceux qui seront écartés à la faveur du remaniement ministériel. Cet homme qui a une base politique à Guinguinéo, à Kahone, à Gossas et à Foundiougne, va constituer un réel manque-à-gagner pour Wade qui a besoin de toutes les voix pour affronter une compétition électorale à haut risque pour lui.
Last but not least, l'actuel locataire du neuvième étage du Building administratif est loyal et ne gêne pas le président. Accessible, trop au goût de certains, il règle les problèmes que le chef de l'Etat lui confie. Il a des entrées dans des milieux qui, tel celui de la lutte, sont des vecteurs de mobilisation populaire.
Alors qu'il tente de rassembler son camp, en sa rabibochant même avec certains avec qui il était en froid, Wade ne va pas, selon toute vraisemblance, ouvrir un autre front en écartant son Premier ministre. Il a déjà trois ex-chefs de gouvernement contre lui.