Abdoulaye Wade a effectué ce dimanche une « visite de courtoisie » à Boustane, auprès de la famille de l’ancien khalife général des mourides, Serigne Saliou Mbacké, décédé le 27 décembre 2007. Tout un symbole pour le président Wade, qui selon ses proches, estime qu’il doit en partie sa victoire de 2000 aux consignes de vote de ce responsable religieux.
Aucune déclaration officielle n’a été faite. Et rien n’a pu filtrer de son entrevue avec la famille maraboutique. Cela dit, d’après Mamadou Bamba Ndiaye, le chargé des affaires religieuses du président, cette visite n’est pas anodine.
« L’élection de 2012 sera déterminée par la contribution des religieux, dit-il. Leur vote, souligne-t-il, sera un point important du scrutin car les responsables religieux ont compris qu’ils constituent un électorat important »
En parallèle, d’autres candidats déclarés affichent également leurs soutiens religieux. Samedi 15 octobre, le marabout Serigne Mamoune Niasse, qui représente la branche Tidiane de Kaolack, a ouvertement demandé aux Sénégalais de soutenir Idrissa Seck en 2012.
« Ce phénomène reflète l’existence du mythe des grands électeurs, ces gens qui peuvent influencer le vote de leur disciple » , explique Cheikh Guèye, un chercheur sénégalais joint par RFI. D’après ce chercheur, « la participation maraboutique au jeu politique a toujours été une tendance lourde », notamment à l’approche des joutes électorales.
( RFI )
Aucune déclaration officielle n’a été faite. Et rien n’a pu filtrer de son entrevue avec la famille maraboutique. Cela dit, d’après Mamadou Bamba Ndiaye, le chargé des affaires religieuses du président, cette visite n’est pas anodine.
« L’élection de 2012 sera déterminée par la contribution des religieux, dit-il. Leur vote, souligne-t-il, sera un point important du scrutin car les responsables religieux ont compris qu’ils constituent un électorat important »
En parallèle, d’autres candidats déclarés affichent également leurs soutiens religieux. Samedi 15 octobre, le marabout Serigne Mamoune Niasse, qui représente la branche Tidiane de Kaolack, a ouvertement demandé aux Sénégalais de soutenir Idrissa Seck en 2012.
« Ce phénomène reflète l’existence du mythe des grands électeurs, ces gens qui peuvent influencer le vote de leur disciple » , explique Cheikh Guèye, un chercheur sénégalais joint par RFI. D’après ce chercheur, « la participation maraboutique au jeu politique a toujours été une tendance lourde », notamment à l’approche des joutes électorales.
( RFI )