Plus de deux semaines après la validation de la candidature certes anticonstitutionnelle du pape du sopi, aujourd’hui force est de reconnaître que Wade joue sur un autre tableau. Celui de sa réélection au premier tour. Son équipe s’y attelle d’arrache pied et prépare déjà l’opinion à une victoire sans appel. La machine libérale bat campagne, elle sillonne le pays, elle présente son programme et exhibe ses réalisations au cours de ces douze dernières années. Après avoir allumé la mèche dans le Baol, l’opposition s’est contentée de contester les images que nous a montrées la Rts mais ça reste inefficace comme réplique. Ce qui est fait est fait. A Mbacké, les libéraux sont quand même sortis massivement et ont scandé le nom du pape du sopi. Le même scénario s’est répété dans les artères de la ville de Dakar. Même son de cloche aussi à Thiès, une ville pourtant réputée bastion de l’opposition si on a encore souvenance des débâcles lamentables du parti socialiste et même de Wade dans cette localité. L’armada libérale sera cette semaine l’hôte de la région du fleuve. Qu’on ne soit pas encore surpris de voir la machine bleue réussir une mobilisation XXL faute d’adversité coriace et sérieuse sur son chemin.
Au même moment, les sénégalais épris du départ définitif du pds du paysage décisionnel du pays, restent médusés face à la posture apathique du mouvement des forces vives du 23 juin. Osons le dire haut et fort. Ce mouvement n’est que l’ombre de lui même. Il patauge dans les marécages du tâtonnement, de la division et bref de l’infiltration au grand profit du pds. Les leadeurs qui prétendent l’incarner sont victimes de leur égo. De Macky Sall à Idrissa Seck, en passant par Tanor, Niasse et autres, les motivations restent les mêmes. S’approprier du cri du peuple dont l’écho a terrorisé Abdoulaye Wade un 23 juin pour une finalité personnelle. Celle d’être uniquement président de la république du Sénégal.
Jusqu’ici, on note qu’il n y a pas photo entre la manière de manifester des oppositions tunisienne et égyptienne et celle de notre M23. Pourtant l’essence de notre révolution est plus noble car il s’agit d’une violation manifeste de notre constitution, notre soupape de sécurité. Toutes les révolutions ayant porté leurs fruits, se sont faites dans la cohérence, la constance, l’endurance et surtout l’unité. En fait, si l’opposition tunisienne a obtenu gain de cause, c’est parce que l’unité était au rendez-vous. Si pour Hosni Moubarak le glas a sonné, l’endurance a prêté main forte. Au cuba aussi, Castro et Ernesto Guevara ont fait fi de leur égo pour réussir quelque chose. Jamais la place Tahrir ne s’est vidée de ses manifestants avant le départ du despote. On a vu des leadeurs dormir à la belle étoile avec les manifestants. Contrairement à ce qui se passe chez nous, on assiste à des manifestations souffrant d’un manque criard de continuité dont les leadeurs détalent les premiers quand la police intervient.
L’heure de se démarquer de ces leadeurs politiques tous riches comme Crésus a sonné. Ne les laissons plus continuer à s’accaparer de notre travail en amont pour le départ de Wade qu’ils tiennent aujourd’hui en otage. En otage, oui ! Cogitons juste sur deux faits. Macky Sall, tout en se réclamant du M23 fait cavalier tout seul. Il est dans une logique d’en découdre avec le pds par les urnes. N’est ce pas une manière de cautionner la candidature de Wade qui est contraire à la constitution? Les dernières informations nous enseignent que Moustapha Niasse aussi fera la même chose car craignant que Macky ne lui ravisse la vedette. Que un de ces deux politiciens soit président est-il le but du M23 dont ils se disent ancrés ? Je pense que non.
Vaillant peuple, le mouvement du 23 juin nous appartient. Sa raison d’être se justifie par le refus qu’on bafoue les règles de notre démocratie acquise aux prix du sang de nos ancêtres. Reprenons le jalousement et rééditons l’exploit du 23 juin dernier pour enfin voir notre cher Sénégal se défaire définitivement de Abdoulaye Wade et de tous ses laquais qui pendant de longues années l’ont aidé à banaliser le socle de notre Etat pour leurs conforts personnels.
Mamadou MBENGUE
Au même moment, les sénégalais épris du départ définitif du pds du paysage décisionnel du pays, restent médusés face à la posture apathique du mouvement des forces vives du 23 juin. Osons le dire haut et fort. Ce mouvement n’est que l’ombre de lui même. Il patauge dans les marécages du tâtonnement, de la division et bref de l’infiltration au grand profit du pds. Les leadeurs qui prétendent l’incarner sont victimes de leur égo. De Macky Sall à Idrissa Seck, en passant par Tanor, Niasse et autres, les motivations restent les mêmes. S’approprier du cri du peuple dont l’écho a terrorisé Abdoulaye Wade un 23 juin pour une finalité personnelle. Celle d’être uniquement président de la république du Sénégal.
Jusqu’ici, on note qu’il n y a pas photo entre la manière de manifester des oppositions tunisienne et égyptienne et celle de notre M23. Pourtant l’essence de notre révolution est plus noble car il s’agit d’une violation manifeste de notre constitution, notre soupape de sécurité. Toutes les révolutions ayant porté leurs fruits, se sont faites dans la cohérence, la constance, l’endurance et surtout l’unité. En fait, si l’opposition tunisienne a obtenu gain de cause, c’est parce que l’unité était au rendez-vous. Si pour Hosni Moubarak le glas a sonné, l’endurance a prêté main forte. Au cuba aussi, Castro et Ernesto Guevara ont fait fi de leur égo pour réussir quelque chose. Jamais la place Tahrir ne s’est vidée de ses manifestants avant le départ du despote. On a vu des leadeurs dormir à la belle étoile avec les manifestants. Contrairement à ce qui se passe chez nous, on assiste à des manifestations souffrant d’un manque criard de continuité dont les leadeurs détalent les premiers quand la police intervient.
L’heure de se démarquer de ces leadeurs politiques tous riches comme Crésus a sonné. Ne les laissons plus continuer à s’accaparer de notre travail en amont pour le départ de Wade qu’ils tiennent aujourd’hui en otage. En otage, oui ! Cogitons juste sur deux faits. Macky Sall, tout en se réclamant du M23 fait cavalier tout seul. Il est dans une logique d’en découdre avec le pds par les urnes. N’est ce pas une manière de cautionner la candidature de Wade qui est contraire à la constitution? Les dernières informations nous enseignent que Moustapha Niasse aussi fera la même chose car craignant que Macky ne lui ravisse la vedette. Que un de ces deux politiciens soit président est-il le but du M23 dont ils se disent ancrés ? Je pense que non.
Vaillant peuple, le mouvement du 23 juin nous appartient. Sa raison d’être se justifie par le refus qu’on bafoue les règles de notre démocratie acquise aux prix du sang de nos ancêtres. Reprenons le jalousement et rééditons l’exploit du 23 juin dernier pour enfin voir notre cher Sénégal se défaire définitivement de Abdoulaye Wade et de tous ses laquais qui pendant de longues années l’ont aidé à banaliser le socle de notre Etat pour leurs conforts personnels.
Mamadou MBENGUE
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